Forteresse de Charleroi

ancienne place forte
Forteresse de Charleroi
Charleroi au 17e siècle (vue depuis le Sud).
Présentation
Type
Fondation
Construction
Démolition
Localisation
Localisation

La forteresse de Charleroi est une ancienne place forte, située sur la Sambre, qui est à l'origine de la ville de Charleroi, en Belgique. Édifiée par les Espagnols en 1666, elle a été agrandie par les Français, partiellement démantelée au XVIIIe siècle, puis reconstruite par le royaume uni des Pays-Bas au début du XIXe siècle, avant d'être démantelée définitivement en 1871.

Forteresse espagnole modifier

Contexte historique modifier

Charnoy au début du XVIIe siècle.

Par le traité des Pyrénées de 1659, la frontière entre la France et les Pays-Bas espagnols est modifiée. Plusieurs places-fortes deviennent françaises, laissant entre Mons et Namur un large couloir sans défenses en direction de Bruxelles.

Dès l'année suivante, en 1660, le gouverneur des Pays-Bas espagnols, Luis de Benavides Carrillo, charge trois ingénieurs, H. Jannsens, Salomon Van Es et Jean Boulanger, de prospecter sur le cours de la Sambre, un endroit pouvant convenir à la construction d'une forteresse pour fermer la trouée de l'Oise. Le village de Dampremy est un des rares endroits pouvant convenir. Il se situe sur la Sambre et appartient au comté de Namur et donc aux Pays-Bas et non à la principauté de Liège.

L'affaire traine un peu, mais en 1664, le marquis Francisco de Castel Rodrigo devient gouverneur, et il veut renforcer les défenses militaires. D'autant plus que la menace française se précise. À la mort du roi Philippe IV d'Espagne le , Louis XIV fait valoir les droits de son épouse et fille de Philippe IV, Marie-Thérèse, sur les Pays-Bas : ce sont les prémices de la guerre de Dévolution. Francisco de Castel Rodrigo charge donc Salomon Van Es de dresser les plans d'une forteresse sur la Sambre. Lorsque l'ingénieur remet son projet, ce n'est pas à Dampremy qu'il propose d'installer la forteresse, mais dans le petit village à côté, Charnoy. Situé dans une boucle de la Sambre, dominé par un plateau cerné de trois côtés par des pentes abruptes, l'endroit offre des conditions stratégiques idéales[1].

La construction de la forteresse modifier

Plan de Charleroi levé après la prise de la place en 1667. Le plan indique encore la position du "camp des ennemis" et celle de l'église du Charnoy, au bout de l'éperon qui porte l'ouvrage à corne[2] (image retravaillée numériquement).
Le marquis de Castel Rodrigo est le fondateur de Charleroi.

Le roi d'Espagne passe une convention avec le seigneur des lieux, la comtesse d'Isenghien et son époux, le prince Lamoral de Gand[1], par laquelle il achète la seigneurie de Charnoy. Le Charnoy cède la place à Charleroi, nommé ainsi en l'honneur de Charles II, roi d'Espagne et des Pays-Bas.

En juillet 1666, la population de Charnoy est évacuée et tout ce qui peut gêner les travaux est démoli. Les adjudications des travaux sont terminées le 10 août et les tâches réparties entre 14 entrepreneurs. La gestion des finances est confiée à Pontian d'Harscamp, receveur général de Namur, et à son père Vincent. Les arbres et haies sont abattus pendant la seconde moitié du mois d'août.

Registre des baptêmes de la paroisse du Charnoy à la date du 3 septembre 1666.

Le 3 septembre, Castel Rodrigo arrive de Mariemont. Le chronogramme latin "FVNDATVR CAROLOREGIVM" est inscrit dans le registre des baptêmes de la paroisse du Charnoy à la date du , c'est-à-dire le jour de l'ouverture des travaux de la forteresse et probable pose de la première pierre[a].

Le gouverneur général installe trois régiments d'infanterie dans la vallée du ruisseau de Lodelinsart, une unité de cavalerie à Fleurus et une compagnie de gardes dans les villages voisins. Il fait aussi venir des munitions et 27 pièces d'artillerie. Lui-même s'installe à Dampremy le 15 septembre. Dès lors, les travaux s'accélèrent.

Plus de 900 ouvriers répartis en 14 équipes de 30 à 130 personnes sont engagés de gré ou de force. Pour hâter la construction, toute la circulation du comté est paralysée. Les eaux des affluents et des étangs sont lâchées pour grossir la Sambre qui sert à l'acheminement de pierre de taille depuis Dinant et Namur. Les abbayes doivent laisser le passage dans leurs eaux. L'abbaye de Soleilmont reçoit l'ordre d'accommoder le chemin royal de Fleurus. La région de Fleurus fournit la chaux jusqu'à la construction de chaufours à Charleroi même.

Au début de 1667 se dresse une enceinte hexagonale munie de six bastions et des murailles hautes d'une dizaine de mètres. Il y a quatre demi-lunes. L'intérieur de la place n'a aucun aménagement excepté un puits et quelques maisons de terre. Vers mars ou avril, l'église du village de Charnoy, toujours debout, est rasée et le vallon de Lodelinsart est coupé et mis sous eau.

Le 7 avril, commence la construction des contrescarpes et des palissades. Le 2 mai commence la construction d'un ouvrage à corne vers le sud-ouest, mais cet ouvrage ne sera pas achevé[3].

Coût de la construction modifier

Les comptes de l'époque indiquent que l'édification de la forteresse a coûté 551 900 livres de 40 gros, soit 28 % de la recette générale des finances des Pays-Bas à cette période[b]. L'édification de Charleroi est la dépense majeure soutenue en 1666 et 1667 par les finances du pays[4]. Maurice-Aurélien Arnould écrit que « jamais tant de dépense n'avait servi tant d'inutilité. »[5].

L'abandon modifier

Dès le début de la construction, informé par des espions, Louis XIV décide de prendre Charleroi. De leur côté, les Espagnols sont également informés. En mars 1667, la reine régente apprend l'intention imminente du roi de France d'envahir ses terres. Le 8 mai, Louis XIV communique son intention de prendre son héritage par les armes et ce, dès la fin du mois[6].

Devant la menace, étant donné que la forteresse inachevée ne pouvait assurer une défense sérieuse, Castel Rodrigo envisage d'abandonner et même de démolir la forteresse. Détruire et abandonner Charleroi présentait deux avantages. Les forces militaires nécessaires à la protection de Bruxelles étaient libérées. Les Français perdraient une quinzaine de jours à renforcer la forteresse.

Le matériel est évacué vers Namur. La plupart des troupes gagnent Bruxelles. Des mineurs sapent les fortifications. Salomon Van Es quitte la place le 25 mai. Les derniers soldats espagnols quittent les lieux le 27 mai 1667 sans achever la démolition[3].

Le siège modifier

Le 10 mai 1667, Turenne prend le commandement d'une armée de 50 000 hommes en Picardie. Le 20, le roi rejoint ses troupes et le 21, l'armée entre en campagne et envahit les Pays-Bas. Elle arrive devant Charleroi le 31 et y découvre un paysage désolé dont elle prend possession sans coup férir. La prise est cependant importante car Charleroi constitue une tête de pont sur la rive gauche de la Sambre en direction du Brabant[6].

Forteresse française modifier

Copie du plan-relief de 1696 exposé dans l'Hôtel de ville de Charleroi. C'est la plus vaste extension de la fortesse sous l'Ancien Régime[7].

Le 2 juin, Louis XIV entre dans Charleroi et en ordonne la reconstruction. Les ouvrages d'art sont alors parfaits et agrandis par Thomas de Choisy, Vauban donnant quelques indications pour les demi-lunes au nord et à la ville basse. Par la paix d'Aix-la-Chapelle, Charleroi est attribuée à la France et Louis XIV accorde des privilèges aux habitants de la nouvelle ville en vue de la développer.

La ville est assiégée à plusieurs reprises avant d'être concédée à l'Espagne par le traité de Nimègue de 1678. En 1692, la ville est bombardée par les armées françaises, puis l'année suivante, elle est prise par Vauban, sous le regard de Louis XIV qui en reprend le contrôle. Ce dernier ne se résout en effet pas à perdre la place qui verrouille Sambre et Meuse et représente un poste avancé vers Bruxelles.

Prise et reprise, elle passe aux Espagnols au Traité de Ryswick (1697), retourne à la France, est occupée par les Hollandais à la suite des traités d'Utrecht en 1713 puis cédée à l'Autriche par le traité de Baden (1714). Elle est reprise par le prince de Conti en 1746. Finalement elle est rendue à l'Autriche en 1748, à la condition que les forteresses soient démantelées.

En décembre 1790 commence la révolution brabançonne et Charleroi connaît une nouvelle période de troubles : les Autrichiens occupent la ville le 25 décembre; ils cèdent la place aux vainqueurs français de Jemappes le (les Français l'occupent le ) avant de la reprendre le (les Français l'ayant abandonnée le après la défaite de Neerwinden.

En 1794, le général Charbonnier met le siège devant la ville mais est repoussé. C'est Jourdan qui parvient à prendre la place après six jours d'un bombardement intensif. C'est pendant la prise de Charleroi et la bataille de Fleurus qu'on eut recours pour la première fois à l'observation aérienne, depuis Jumet (lieu-dit Belle-Vue), d'un champ de bataille depuis un aérostat.

Peu avant la bataille de Waterloo de 1815, les Carolorégiens très "francophiles" accueillent avec enthousiasme les troupes françaises qui récupèrent la cité jusque-là aux mains des « Hollandais ». Mais Napoléon essuie une défaite plus au nord, à la célèbre bataille de Waterloo, le 18 juin 1815. Quarante-huit heures plus tard, Charleroi recueille les débris de la Grande Armée ; le 19 juin à 5 heures, Napoléon lui-même est dans la ville avant de continuer vers Paris.

Forteresse néerlandaise modifier

Forteresse de l'armée du royaume uni des Pays-Bas construite à partir de 1816.
Forteresse de l'armée du royaume uni des Pays-Bas construite à partir de 1816.
Démolition des remparts

Charleroi, après cette brève parenthèse française, passe au royaume uni des Pays-Bas. Pour se protéger de la France, la ville se verra dans l'obligation de construire de nouveaux murs qui la tiendront dans un étroit carcan pendant cinquante ans.

La construction de la forteresse hollandaise débute le par la pose par le général Krayenhoff, inspecteur général aux fortifications, de la première pierre de la Porte de Waterloo, principale porte des fortifications de la Ville-Haute de Charleroi. Cette date du 3 septembre fut choisie à dessein pour fêter le cent-cinquantième anniversaire de l'inauguration des travaux de la forteresse espagnole[8].

Après la révolution de 1830, l'activité économique se développe grâce à l'essor des industries anciennes et à l'installation de nouvelles productions ainsi qu'au développement des voies et moyens de communication. La ville devenant trop étroite, la démolition des remparts est décidée en 1867 ; elle s'achèvera en 1871.

Vestiges modifier

Le principal puits de la forteresse est conservé sous la fontaine de la place Charles II. Cet ouvrage d'une quarantaine de mètres de profondeur permettait de subvenir aux besoins en eau des défenseurs de la cité. Une copie d'un plan-relief d'une largeur de quatre mètres réalisé à la fin du XVIIe siècle est conservée à l'hôtel de ville de Charleroi.

Mise au jour de la forteresse française modifier

Durant les travaux d'aménagement de la place de la Digue en 2011, des vestiges appartenant à la forteresse de Vauban sont mis au jour[11].

L'élément principal est un tronçon de mur de courtine formant tenaille qui traverse l'excavation du nord au sud sur une longueur total de 73 m. Il est construit en moellons liés au mortier de chaux. Il est pourvu d'une dizaine de contreforts et s'appuyait sur une levée de terre à l'intérieur de la ville. L'extérieur est habillé d'un parement soigné en grès. C'est la section de l'enceinte française la plus longue observée à ce jour.

Une section du mur de la contrescarpe, parallèle à la courtine, indique la face arrière de la demi-lune dite de Dampremy qui protégeait initialement la porte du même nom.

Entre les deux, se trouvait un fossé noyé enjambé par un pont. Les cinq piles du pont, partiellement conservées, sont réalisées en gros moellons soigneusement appareillés[12].

L'urgence des travaux subsidiés par des fonds européens n'a pas permis la conservation des vestiges. Cependant, des clous métalliques marquent au sol le tracé de la courtine[13].

Vestige de la forteresse néerlandaise modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Le texte latin complet dit : "Dis tertia septembris excellentissimus Franciscus de Moura Marchio de Castello Rodrigo fundatur Caroloregivm. tertiae septembris 1666." Soit, en français : "Le trois septembre 1666, son Excellence François de Moura, Marquis de Castello Rodrigo, a fondé Charleroi." (in René-P. Hasquin, De Charnoy-village à Charleroi-Métropole, Éditions Labor, Bruxelles, 1969, p. 156.)
  2. Cette caisse centrale, alimentée par toutes les provinces, supportait le plus clair des dépenses militaires du gouvernement (Caroloregium, p. 73).

Références modifier

  1. a et b Philippart 1986, p. 13.
  2. Caroloregium, p. 67.
  3. a et b Philippart 1986, p. 15.
  4. Caroloregium, p. 73.
  5. Arnould 1983, p. 104.
  6. a et b Parmentier 1986, p. 17.
  7. Arnould 1986, p. 34.
  8. D.-A. Van Bastelaer, « Fouille pratiquée dans le but de retrouver la première pierre de la forteresse de Charleroi et les objets qu'elle cachait », Documents et rapports de la Société Paléontologique et Archéologique de l'Arrondissement judiciaire de Charleroi, vol. VI,‎ , p. 34-67 (lire en ligne).
  9. Balade…, p. 10.
  10. a b et c Lecomte 2012.
  11. Benoît Wattier, « La Porte de Mons ressort de terre », L'Avenir,‎ (lire en ligne)
  12. Aurélie Lecomte, « Charleroi : suivi archéologique des travaux menés place de la Digue : Fortification française et quartier d'habitat », Chronique de l'archéologie wallonne, Jambes, Département du patrimoine du service public de Wallonie, no 20,‎ , p. 111-114 (ISBN 978-2-930711-02-7, ISSN 1370-5202, lire en ligne).
  13. Benoît Wauttier, « Les vestiges de la forteresse : des clous », L'Avenir,‎ (lire en ligne)
  14. Michèle Dosogne, « Charleroi : nouvelle portion du mur sud du bastion d'Amsterdam au quai de Brabant », Chronique de l'archéologie wallonne, Jambes, Département du patrimoine du service public de Wallonie, no 19,‎ , p. 90-91 (ISBN 978-2-87522-080-6, lire en ligne).
  15. a b et c Balade…, p. 11.
  16. Balade…, p. 14.

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

  • Caroloregium valde concelebratur : 1666-1966 : Bilan de trois siècles d'histoire locale, publié par l'administration communale de Charleroi à l'occasion du tricentenaire de la fondation de la ville, Charleroi, , 548 p.
  • Collectif, Charleroi était forteresse - 1666-1871 : Notices historiques, Charleroi, Société royale d'archéologie de Charleroi et Ville de Charleroi, , 79 p.
    • Anne Philippart, « La construction de la forteresse espagnole 1666-1667 », dans Charleroi était forteresse 1666-1871 : Notices historiques, Charleroi, Société Royale d'Archéologie de Charleroi et Ville de Charleroi, , p. 13-16
    • Colette Parmentier, « Le siège de Charleroi en 1667 », dans Charleroi était forteresse 1666-1871 : Notices historiques, Charleroi, Société Royale d'Archéologie de Charleroi et Ville de Charleroi, , p. 17
  • Collectif, Balade dans les souvenirs des forteresses, Charleroi, Espace Environnement ASBL, , 2e éd. (1re éd. 1986), 20 p., A4 (lire en ligne)
    Document comportant, hors numérotation, un plan avec la trame actuelle de la ville, ainsi que les plans de la forteresse espagnole, française et hollandaise imprimés sur transparent.
  • Maurice-A. Arnould, « Charleroi », dans Les enceintes urbaines en Hainaut, Crédit Communal de Belgique, , p. 101-120
  • Maurice-A. Arnould, Le plan en relief de Charleroi, Bruxelles, Crédit Communal, coll. « Histoire in-4° », , 68 p. (ISBN 2-87193-006-6)
  • Marcel Brasseur, Charleroy, Le siège de 1693, un épisode méconnu, Société royale d'archéologie et de paléontologie de Charleroi, , 2e éd., 167 p.
  • Marcel Brasseur, La forteresse hollandaise 1816-1868 : 175e anniversaire de la pose de la première pierre, Société royale d'archéologie de Charleroi, , 38 p.
  • Joseph Hardy, Charleroi : Ses origines et son nom, Liège, Éditions de la revue de la Vie wallonne, , 51 p. — Extrait de « La vie Wallonne », t. XXV, nouvelle série, n° 255, 3e trimestre, p. 157 à 205.
  • Joseph Hardy, Siège de Charleroi : Comment la ville fut bombardée en 1692, assiégée et prise en 1693, Liège, Éditions de la revue de la Vie wallonne, , 52 p. — Extrait de « La vie Wallonne », t. XXV, 1952, p. 233 à 282.
  • Joseph Hardy, Le « célèbre Général Pattey » : Né et mort à Mons (1657-1722) gouverneur de Charleroi, Liège, Éditions de la revue de la Vie wallonne, , 35 p. — Extrait de « La vie Wallonne », t. XXVIII, 1954, p. 147 à 180.
  • Hervé Hasquin, Une mutation, le « Pays de Charleroi » aux XVIIe et XVIIIe siècles : Aux origines de la Révolution industrielle en Belgique, Bruxelles, Éditions de l'Institut de Sociologie de l'Université Libre de Bruxelles, , 383 p. (lire en ligne [PDF])
  • Aurélie Lecomte, « Place de la Digue : mise au jour des fortifications françaises de Charleroi (XVIIe siècle) », La Lettre du Patrimoine, Namur, Institut du Patrimoine wallon, no 28,‎ , p. 6 (lire en ligne [PDF])
  • Alexandra Vanden Eynde, Cédric Swennen, Nicolas Rochet et al., Carnet des villes de Charleroi, Liège & Namur, Charleroi, Espace Environnement, coll. « Septentrion, de la ville forte à la ville durable », , 67 p. (lire en ligne), p. 5-26
  • Laurent Verschueren, « La construction de la forteresse de Charleroi sous les Hollandais : problèmes urbanistiques et domaniaux », Les Cahiers de l'Urbanisme, Service public de Wallonie/Éditions Mardaga, no 77,‎ , p. 28-30 (ISBN 978-2-8047-0078-2, lire en ligne)
  • Laurent Verschueren, « Les fortifications de Charleroi, des origines espagnoles (1666) à la démolition de la forteresse hollandaise », dans Charleroi 1666-2016 : 350 ans d'histoire des hommes, des techniques et des idées (Actes de colloque, Charleroi, 23 et 24 septembre 2016), Bruxelles, Académie royale de Belgique, coll. « Mémoires de la Classe des Lettres / IV-XV » (no 2115), , 416 p. (ISBN 978-2-8031-0573-1).

Articles connexes modifier

Liens externes modifier