Fosse no 5 ter des mines de Bruay
La fosse no 5 ter de la Compagnie des mines de Bruay est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Divion. Ce puits d'aérage est commencé en 1901, trois ans après la mise en production de la fosse no 5 - 5 bis, à 865 mètres au sud-sud-ouest du puits no 5. Ce puits dispose d'installations très basiques, et n'est pas doté de chevalement. La cité no 34 est établie au nord et à l'est de la fosse pour les mineurs travaillant à la fosse no 5 - 5 bis.
Fosse no 5 ter des mines de Bruay | |||
La tête de puits matérialisée no 5 ter en 2011. | |||
Puits d'aérage n° 5 ter | |||
---|---|---|---|
Coordonnées | 50,468478, 2,520244[BRGM 1] | ||
Début du fonçage | 1901 | ||
Profondeur | 787 mètres | ||
Étages des accrochages | mètres | ||
Arrêt | 1969 (aérage) | ||
Remblaiement ou serrement | 1971 | ||
Administration | |||
Pays | France | ||
Région | Hauts-de-France | ||
Département | Pas-de-Calais | ||
Commune | Divion | ||
Caractéristiques | |||
Compagnie | Compagnie des mines de Bruay | ||
Groupe | Groupe de Bruay Groupe d'Auchel-Bruay |
||
Unité de production | UP de Bruay | ||
Ressources | Houille | ||
Concession | Bruay | ||
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : France
| |||
modifier |
La Compagnie des mines de Bruay est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Bruay. Le puits no 5 ter est approfondi de 546 à 679 mètres en 1952. L'aérage cesse en 1969 lorsque la fosse no 5 - 5 bis ferme, et le puits, profond de 787 mètres, est remblayé en 1971. Les installations sont ensuite détruites.
Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 5 ter. Le site est devenu un petit espace vert.
La fosse
modifierAlors que la fosse no 5 - 5 bis commencée en 1889 est fonctionnelle depuis 1898[A 1], la Compagnie des mines de Bruay décide d'ouvrir un puits d'aérage sur un autre carreau.
Fonçage
modifierEn 1901 commence le fonçage du puits d'aérage no 5 ter, à Divion[A 1], à 865 mètres au sud-sud-ouest du puits no 5[note 1]. L'orifice du puits est à l'altitude de 51 mètres, et le terrain houiller est atteint à la profondeur de 90 mètres[JC 1].
Exploitation
modifierLa fosse no 5 ter ne possède pas de chevalement, à l'instar du puits no 7 bis de la fosse no 7 - 7 bis à Houdain[A 2]. La cité no 34 a été construite à l'est et au nord de la fosse.
La Compagnie des mines de Bruay est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Bruay[B 1]. Le puits no 5 ter est approfondi de 546 à 679 mètres en 1952. L'aérage cesse en 1969, date à laquelle la fosse no 5 - 5 bis ferme. Le puits, profond de 787 mètres, est remblayé en 1971, en même temps que les deux autres[B 1],[1]. Les installations sont ensuite détruites.
Reconversion
modifierAu début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[2]. Le petit carreau de fosse est devenu un espace vert.
-
Puits no 5 ter, 1901 - 1971.
-
La tête de puits matérialisée no 5 ter.
-
Le puits no 5 ter dans son environnement.
-
Le puits no 5 ter dans son environnement.
-
Habitations groupées par quatre de la cité no 34.
-
Habitations groupées par deux de la cité no 34.
Notes et références
modifier- Notes
- Les distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
- Références
- (fr) Jean-Louis Huot, « Mines du Nord-Pas-de-Calais - La fosse no 5 ter des mines de Bruay », http://minesdunord.fr/
- [PDF] Bureau de recherches géologiques et minières, « Article 93 du Code minier - Arrêté du 30 décembre 2008 modifiant l’arrêté du 2 avril 2008 fixant la liste des installations et équipements de surveillance et de prévention des risques miniers gérés par le BRGM - Têtes de puits matérialisées et non matérialisées dans le Nord-Pas-de-Calais », http://dpsm.brgm.fr/,
- Références aux fiches du BRGM
- Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome I,
- Dubois et Minot 1991, p. 145
- Dubois et Minot 1991, p. 147
- Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome II,
- Références à Jules Gosselet, Les assises crétaciques et tertiaires dans les fosses et les sondages du Nord de la France : Région de Béthune, vol. III, Imprimerie nationale, Paris,
- Gosselet 1911, p. 138
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierBibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines à 1939-45, t. I, , 176 p., p. 145, 147.
- Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : De 1946 à 1992, t. II, .
- Jules Gosselet, Les assises crétaciques et tertiaires dans les fosses et les sondages du Nord de la France : Région de Béthune, vol. III, Imprimerie nationale, Paris, , 138 p.