Fotokol
Fotokol est une commune du Cameroun, située dans le Logone-et-Chari et la région de l'Extrême-Nord, à la frontière avec le Nigeria[2].
Fotokol | ||||
Administration | ||||
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Pays | Cameroun | |||
Région | Extrême-Nord | |||
Département | Logone-et-Chari | |||
Démographie | ||||
Population | 36 893 hab. (2005[1]) | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 12° 22′ 00″ nord, 14° 14′ 00″ est | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Cameroun
Géolocalisation sur la carte : Cameroun
Géolocalisation sur la carte : région de l'Extrême-Nord
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Population
modifierLors du recensement de 2005, la commune comptait 36 893 habitants[1], dont 11 787 pour Fotokol Ville.
Ce sont principalement des Arabes choua et des Kotoko, majoritaires, également des Kanouri, des Peuls. La plupart sont musulmans[3].
Organisation administrative
modifierOutre la ville de Fotokol, la commune comprend les localités suivantes[1] :
- Amassadik
- Amtchoukoulli
- Ardebé I
- Ardebé II
- Barkary I
- Barkary II
- Belguédé
- Bénéssoué
- Bidéiné
- Bidi
- Blabago
- Blangafé
- Bri Gadou
- Choloba I
- Choloba II
- Dabakoré
- Damalgou
- Danabaltoumsa
- Dega
- Dissalam
- Djabrari
- Djouka Hachim
- Djouka Ndjamena
- Dolé Hérérimé
- Fadje Banasset
- Fadjé Halit
- Fadjé Hérérimé
- Fadjé Issa
- Fima
- Gadafaï
- Glo Arabe
- Glo Kotoko
- Golmo Arabe
- Golmo Kotoko
- Gremari
- Guegueri
- Haïgayo I
- Haïgayo II
- Herdegari
- Hérérimé Imar
- Kabetoua
- Kaldjoua
- Kaloué
- Kekawa
- Kouliougué
- Laïmari
- Madaïk
- Magadi I
- Magadi II
- Magam Arabe
- Magam Kotoko
- Maïnari
- Medina
- Milimari
- Mougoumassé
- Moungachiri
- Naga
- Nganawaï
- Ngodram
- Nigue
- Oh Hemadié
- Oh Issenie
- Rouroundé
- Sagmé
- Sambori Imar
- Soueram
- Waflam
- Wangara I
- Wangara II
- Warou I
- Warou II
- Worokaïme
- Woromari
Éducation
modifierFotokol est doté d'un lycée public général. Fermé en novembre 2014 après le massacre de Gamboru Ngala (Nigeria) par la secte Boko Haram, l'établissement, très endommagé, a rouvert ses portes en , en présence de 300 élèves et 3 enseignants. Pendant les hostilités, de nombreux réfugés fuyant les exactions de Boko Haram s'y étaient logés[4].
Notes et références
modifier- Bureau central des recensements et des études de population, Répertoire actualisé des villages du Cameroun : Troisième recensement général de la population et de l'habitat du Cameroun, vol. 4, t. 7, , 435 p. (lire en ligne [PDF]), p. 161
- « Cameroun : nouvelle attaque meurtrière à Fotokol », RFI, 21 novembre 2015
- * Fotokol, sur le site Communes et villes unies du Cameroun (CVUC)
- Lore E. Souhé, « Extrême-Nord. Après deux ans de fermeture, le lycée de Fotokol ouvre de nouveau ses portes », cameroon-info.net, 23 septembre 2016 [1]
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Karine Bennafla, Le commerce frontalier en Afrique centrale : acteurs, espaces, pratiques, Karthala, Paris, 2002, 368 p. (ISBN 2-8458-6230-X) (texte remanié d'une thèse de géographie)
- H. Elingui, P. Tjeega, Dictionnaire des villages du Logone et Chari, Centre géographique national, ONAREST, 1978, 127 p.
- Kengne Fodouop, « La contrebande entre le Cameroun et le Nigeria », in Cahiers d'Outre-Mer, 1988, no 161, p. 5-25, [lire en ligne]
- Fernand Isseri, Dictionnaire des villages du Logone et Chari : région de l'Extrême Nord, Institut national de cartographie, Yaoundé, 2014, 403 p.
- Plan communal de développement de Fotokol, , 237 p., [lire en ligne]
- Christian Seignobos et Olivier Iyébi-Mandjek, Atlas de la province Extrême-Nord Cameroun, Paris, IRD Éditions, , 171 p. (ISBN 9782709922920, lire en ligne).
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Fotokol, sur le site Communes et villes unies du Cameroun (CVUC)
- Climat : Fotokol (climate-date.org)