Foulques le Vénérable
Foulques le Vénérable, archevêque de Reims en 883 et chancelier.
Foulques le Vénérable | ||||||||
Représentation de Foulques le Vénérable sur un vitrail de la basilique Saint-Rémi de Reims. | ||||||||
Biographie | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Naissance | IXe siècle | |||||||
Père | Amédée d'Oscheret | |||||||
Ordre religieux | Ordre de Saint-Benoît | |||||||
Décès | Compiègne |
|||||||
Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | ||||||||
Dernier titre ou fonction | Archevêque de Reims | |||||||
Fonctions épiscopales | Archevêque de Reims | |||||||
Abbé de Saint-Bertin | ||||||||
– | ||||||||
| ||||||||
Archevêque de Reims | ||||||||
– | ||||||||
| ||||||||
Autres fonctions | ||||||||
Fonction laïque | ||||||||
chancelier impérial | ||||||||
modifier |
Biographie
modifierAprès la déposition de l'empereur Charles III le Gros en 887, il s'efforce de porter au trône de Francie son parent Guy de Spolète, et le fait même couronner à Langres en 888[1], mais les choses s'arrêtent là. En effet, lors du couronnement d'Eudes de Paris la même année, il se porte lui-même à la tête des partisans du nouveau souverain, tout en méditant divers complots contre lui ; il prend contact avec Arnulf de Carinthie, mais ce dernier a alors d'autres affaires à régler dans l'est de l'empire. Foulques soutient ensuite le roi Charles le Simple contre Eudes Ier, le couronne à Reims le et parvient ensuite à faire se réconcilier les deux rivaux. Charles, reconnaissant, le nomme son chancelier.
Foulques est assassiné le [2] près de Compiègne sur ordre de Baudouin II de Flandre, comte de Flandre, qui convoite l'abbaye Saint-Bertin, dont Foulques était abbé depuis 878.
Bibliographie
modifier- Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre des règles de neutralité de Wikipédia.
Notes et références
modifier- Louis Halphen Charlemagne et l'empire carolingien, Albin Michel, réédition Paris 1968, p. 402.
- Léon Levillain, Le royaume de Provence sous les Carolingiens (855-933? de René Poupardin, Bibliothèque de l'école des chartes, 1902, volume 63, p. 714.
Liens externes
modifier
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :