Frédéric Videau

cinéaste
Frédéric Videau
Description de l'image Frédéric Videau 2022.jpg.
Naissance (59 ans)
Angoulême
Nationalité Drapeau de la France Française
Profession Réalisateur, scénariste

Frédéric Videau, né à Angoulême le , est un réalisateur et scénariste français.

Biographie modifier

Né à Angoulême[1], Frédéric Videau tournera son premier long métrage, Le Fils de Jean-Claude Videau, sorti en 2001, à partir de son histoire familiale[2],[3].

Formation modifier

Issu de la promotion 1990 de la Fémis, il y réalise son premier court métrage, Les Vacances scolaires[4].

Carrière modifier

En 1993, dans son court métrage Eux cinq[5], Éric est un adolescent qui parle de football et de politique dans une famille d'ouvriers sur des chansons de Jean Ferrat.

En 2003, il joue Éric dans son premier long-métrage Variété française[3] aux côtés d'Hélène Fillières (Édith) et Gérard Meylan (le père d'Éric). Le film est sélectionné à la 18e édition de la Settimana della Critica à la Mostra de Venise[6].

En tant que scénariste pour les frères Larrieu, Frédéric Videau est un des représentants de l'école du Sud-Ouest[7].

En 2012, le réalisateur[8] s'inspire de l'affaire Natascha Kampusch[9] transposée en Dordogne[1],[10] dans À moi seule[11] avec Agathe Bonitzer (Gaëlle) séquestrée par Reda Kateb (Vincent). Le film est sélectionné à la 62e édition de la Berlinale[12],[13] et y remporte le prix de la Gilde Deutscher Filmkunsttheater[14].

Réalisé en 2020, son quatrième long métrage, Selon la police, sort en février 2022.

Filmographie modifier

Réalisateur modifier

Longs métrages modifier

Courts métrages modifier

  • 1989 : Les Vacances scolaires
  • 1993 : Eux cinq

Documentaire modifier

Acteur modifier

Scénariste modifier

Longs métrages modifier

Télévision modifier

Court métrage modifier

Distinctions modifier

Récompense modifier

Nominations modifier

Notes et références modifier

  1. a et b Sophie Avon, « Cinéma : un film inspiré par l’affaire Kampusch tourné dans le Périgord », sur Sud Ouest, (consulté le ).
  2. Pierre Guifou, « Le Fils de Jean-Claude Videau », sur Chronic'art, (consulté le ) : « Frédéric Videau parvient à convoquer, au cœur même d’un documentaire éminemment personnel, des techniques d’identification propres à la fiction. »
  3. a et b Bertrand Loutte, « Variété française », sur Les Inrocks, (consulté le ) : « Variété française s’avancerait tel le remake, sur le mode de la fiction, du Fils de Jean-Claude Videau, moyen métrage inaugural de son auteur. »
  4. « Frédéric Videau réalisateur », sur Fémis, (consulté le ).
  5. « Eux cinq », sur Festival du court métrage de Clermont-Ferrand, (consulté le ).
  6. Paolo Menzione, « Semaine internationale de la critique », sur Cineuropa, (consulté le ).
  7. Thomas Sotinel, « Le couple, l'une des obsessions des frères Larrieu », sur Le Monde, (consulté le ) : « Yves Caumon ou Frédéric Videau (devenus par la suite des représentants de l'"école du Sud-Ouest", dont les Larrieu sont les chefs de file) ».
  8. « Dialogue avec Frédéric Videau / À moi seule », sur Acrif, (consulté le ).
  9. Isabelle Regnier, « A moi seule : Natascha Kampusch ou la parabole de la renaissance », sur Le Monde, (consulté le ).
  10. Pascale Dewambrechies, « A Moi Seule de Frédéric Videau : un film d'une rare intelligence sur un impossible sujet », sur Aqui, (consulté le ) : « instaurer avec sa victime un rapport père fille. »
  11. André Duchesne, « À moi seule : Cours, Gaëlle, cours ! », sur La Presse, (consulté le ).
  12. (en) « À moi seule », sur Berlinale, (consulté le ).
  13. Thomas Sotinel, « La Berlinale se sent pousser des ailes », sur Le Monde, (consulté le ) : « Cette histoire ressemble plus à La Belle et la Bête qu'à un fait divers violent. »
  14. (de) « Goldener Bär an die Regie-Brüder Taviani », sur Der Standard, (consulté le ) : « Der Preis der Gilde deutscher Filmkunsttheater ging an A moi seule (Coming Home) von Frederic Videau. »

Liens externes modifier