François-Étienne Captier
sculpteur français
François-Étienne Captier (1840-1902) est un sculpteur français.
François Étienne Captier
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(à 62 ans) 4e arrondissement de Paris |
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Cimetière Saint-Brice (d) |
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Biographie
modifierFrançois Captier naît le à Baugy (Saône-et-Loire) d'un père tailleur de pierre. Il étudie la peinture et la sculpture à Mâcon. En 1864, il est admis à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris[1] où il est l'élève de Jean-Marie Bonnassieux et d'Auguste Dumont[2].
Membre cofondateur de la Société des artistes français, il réalise une centaine de sculptures et participe à 17 expositions du Salon des artistes français de 1869 à 1889[1].
Malade, il se suicide en se jetant dans la Seine le [3],[4]. Il habitait alors 7, cité Falguière à Paris. Il est enterré le au cimetière Saint-Brice de Mâcon[2].
Œuvres
modifier- La Désespérance, 1897, statue en marbre, 156 × 103 × 87 cm, Paris, musée d'Orsay[5].
- Muscius Scœvola, 1869, Marcigny, musée de la Tour du Moulin[2].
- Faune, 1869, Orléans, musée des Beaux-Arts[2].
- Hébé, 1873, Rennes, musée des Beaux-Arts[2].
- Vénus Anadyomène, 1876, Mâcon, musée des Ursulines[2].
- L’Égalitaire, 1886, Paris, parc des Buttes-Chaumont[2].
- Timon le Misanthrope, 1890, bronze, envoyé à la fonte sous le régime de Vichy, Mâcon, musée des Ursulines[2],[6].
- Esclave et Furie vengeresse, 1893, localisation inconnue[2],[7].
- (attribution à vérifier) Monument à l'abbé Ducrost, 1889, buste et bas-relief en pierre, Solutré, cimetière communal[2],[8].
Récompenses et distinctions
modifier- Médaille au Salon de 1869.
- médaille de deuxième classe au Salon de 1872.
- médaille d'argent à l'Exposition universelle de Paris de 1889.
- médaille d'or à l'Exposition universelle de 1900.
- chevalier de la Légion d'honneur en 1889[9].
Notes et références
modifier- Jeannet.
- Ducroux.
- Acte de décès à Paris 4e, n° 1483, vue 29/31.
- « Le suicide du sculpteur Captier. Le cadavre retrouvé », Le Rappel, , p. 1 lire en ligne sur Gallica
- musee-orsay.fr.
- « Timon le Misanthrope – Mâcon – (fondu) », notice sur e-monumen.net.
- C.E. Curinier, « Captier, François-Étienne », in Dictionnaire national des contemporains, Paris, Office général d'édition, 1914-1918, p.68 (en ligne).
- « Monument à l'abbé Ducrost », notice sur anosgrandshommes.musee-orsay.fr. Le Fonds Debuisson mentionne que cette œuvre est signée par un sculpteur nommé L. Doudeau.
- Lami.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Jean-Michel Jeannet, « François-Etienne Captier », Le Journal de Saône-et-Loire, .
- Jean-Michel Jeannet, « François-Etienne Captier. Un sculpteur oublié », Études mâconnaises, n° 26, novembre 2018.
- Marcel Perrot, « François-Etienne Captier, un sculpteur injustement oublié », Mémoire Brionnaise, nos 6-7, .
- Edgard Ducroux, Marcigny et ses vieux souvenirs, Les Éditions du Bastion, .
- Anne Pingeot, Antoinette Lenormand-Romain, Laure de Margerie, Musée d'Orsay. Catalogue sommaire illustré des sculptures, Réunion des musées nationaux, Paris, 1986.
- Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l’École française au dix-neuvième siècle, t. 1, Les Éditions du Bastion, (lire en ligne), p. 248-250.
Liens externes
modifier
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la vie publique :