François Bel (1805-1891)

personnalité politique française

François Bel, né le à Rumilly (Mont-Blanc) et mort le (Savoie), est un magistrat de Chambéry et député de la Gauche républicaine de la IIIe République.

François Bel
Fonctions
Maire de Montmélian

(14 ans)

(10 ans)
Président du conseil général de la Savoie

(12 ans)
Prédécesseur Frédéric d'Alexandry d'Orengiani
Successeur Nicolas Parent
Conseiller général de la Savoie

(26 ans)
Circonscription Canton de Montmélian
Député français

(1 an, 4 mois et 5 jours)
Circonscription Savoie
Législature Ire (Troisième République)

(8 ans)
Circonscription Savoie
Législature IIe et IIIe (Troisième République)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Rumilly, (France)
Date de décès (à 85 ans)
Lieu de décès Sainte-Hélène-du-Lac, (France)
Nationalité Française

François Bel (1805-1891)
Présidents du Conseil départemental de la Savoie

Carrière

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Origines

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François Bel naît le , à Rumilly, dans le département du Mont-Blanc[1]. Le duché de Savoie a été annexé en 1792.

Il possède le domaine de Chantemerle, à La Chavanne, à proximité du lac de Sainte-Hélène-du-Lac. Il est à l'origine, avec les libéraux Henri Ract et Lacoste-Fleury, de la fondation de la Société centrale d'agriculture[2].

Carrière dans la magistrature

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Il est avocat au barreau de Chambéry[1].

Juriste, il obtient le poste de juge du mandement de Montmélian le [3]. Il se présente au conseil provincial de la Savoie Propre en 1859, mais échoue[3].

Carrière politique

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Il devient maire de Montmélian en 1860, au lendemain de l’Annexion de la Savoie à la France, mandature qu'il garde jusqu'en 1874. Puis, il est réélu en 1878 et garde cette fonction jusqu'en 1888. Élu du canton de Montmélian, il devient président du conseil général de la Savoie[1] entre 1874 et 1886[3].

Il est élu député de la Savoie, sous l'étiquette Union républicaine en 1876 et le reste jusqu'en 1885 où il ne se représente pas[1]. En , il est l'un des 363 opposants[4] au ministère de Broglie.

Il obtient la légion d'honneur, en 1861[3].

Il tente de placer son fils, Jean-Baptiste, qui devient conseiller municipal de Chambéry, puis conseiller général du canton de Chambéry-Nord pour la Fédération républicaine[5],[3].

Il meurt le , à Sainte-Hélène-du-Lac, selon les bases Sycomore[4] et Leonore. François Miquet (1896) donnait dans sa notice , à Chambéry[1].

Décoration

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François Bel a été fait[3] : Modèle:Déco Déco Chevalier de la Légion d'honneur

Notes et références

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  1. a b c d et e François Miquet, « Les Savoyards au XIXe siècle - Les députés », Revue savoisienne,‎ , p. 82 (lire en ligne).
  2. Maurice Messiez, La Combe de Savoie autrefois, La Fontaine de Siloé, coll. « La chronique de l'autrefois », , 112 p. (BNF 36158654, lire en ligne)
  3. a b c d e et f Maurice Messiez, La Combe de Savoie autrefois, La Fontaine de Siloé, 2002 (3e édition), 201 p. (ISBN 978-2-84206-191-3 et 2-84206-191-8, lire en ligne), p. 108-113.
  4. a et b Base Sycomore.
  5. Christian Sorrel, Les catholiques savoyards : histoire du diocèse de Chambéry (1890-1940), La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », 2002 (3e édition), 444 p. (ISBN 978-2-908697-98-8, lire en ligne), p. 171.

Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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« Cote LH//166/5 », base Léonore, ministère français de la Culture (notice)