François Fauck

peintre français

François-Raymond Fauck, né le à Lille et mort le à Paris[1], est un peintre français.

François Fauck
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Biographie
Naissance
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Sépulture
Nom de naissance
François Raymond FauckVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Biographie modifier

François-Raymond Fauck naît le à Lille[2], de parents belges.

Il se fait naturaliser français à l'âge de 18 ans[2], afin d'obtenir la bourse des Beaux Arts de Lille puis celle de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Admis comme élève de cette dernière en 1930[3], section peinture, il entre dans les ateliers de Lucien Simon et Fernand Sabatté[4]. Boursier de l'État, successivement en 1937, 1938, et 1939, on le retrouve logiste du concours de Rome et lauréat de l'Institut.

Il obtint de brillantes récompenses et distinctions, parmi lesquelles le premier grand prix de la Ville de Lille, le prix Doutrelon de Try, le prix d'Attainsville, le prix du Tour de France, le prix Chenavard, le prix Stillmann, le prix Fortin d'Ivry, le prix Roux, et une médaille au Salon des artistes français.

Il est sociétaire et lauréat de la Société coloniale, sociétaire de la société nationale des Beaux Arts et sociétaire du Salon d'automne. Il obtient en 1945 le prix Abd-el-Tif dont il devient pensionnaire durant deux ans.

Tombe de François Fauck au cimetière de Grenelle (division 4).

Ce dernier séjour, particulièrement profitable dans l'épanouissement de son art, l'incite à se fixer en Algérie comme directeur du centre d'Artisanat d'Oran en 1947. Son œuvre est notamment couronnée en 1954 par l'obtention du grand prix artistique de l'Algérie.

Il devient ensuite inspecteur départemental de l'Artisanat pour l'Algérie et se fixe alors à Tlemcen. Ces fonctions lui sont confiées et confirmées jusqu'en 1964. Il restera également en Algérie, après le , et sera conservateur du musée Demaeght d'Oran (actuellement musée national Zabana d'Oran).

Il est l'un des rares à avoir trouvé également son inspiration dans les motifs et créations de l'artisanat arabe et berbère.

Il est inhumé au cimetière de Grenelle (division 4)[5].

Références modifier

Annexes modifier

Bibliographie modifier

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Louis-Eugène Angeli, « Le Grand prix artistique de l'Algérie », Algéria no 40 .
  • Élisabeth Cazenave, La Villa Abd El Tif : un demi-siècle de vie artistique en Algérie 1907-1962, association Abdeltif, 1998, réédition 2002 (ISBN 2-9509861-1-0) prix Algerianiste 1999
  • « François Fauck : réalité poétique », Éditions Muse (ISBN 978-2-9541943-3-2) (en ligne).
  • [Vidal-Bué 2000] Marion Vidal-Bué, « Fauck François », dans Alger et ses peintres, 1830-1960, Paris-Méditerranée, , 285 p. (lire en ligne), p. 260. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Archives nationales, A.N.F21/6827/6980.

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