François Favre

personnalité politique française
François Favre
Fonctions
Membre du Conseil des Cinq-Cents
Mont-Blanc
-
Maire d'Annecy
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 98 ans)
Annecy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
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Membre de

Jean François Favre, né le à Annecy et décédé le au même lieu, était un homme politique savoyard puis français.

Biographie modifier

Jean François Favre naît le , à Annecy, dans le duché de Savoie[1],[2]. Il est le fils d'Emmanuel Favre, avocat, et de Josette-Antoinette Fernex[1].

Favre est avocat[1], à Annecy au moment de la Révolution française. Il représente cette ville à l'Assemblée nationale des Allobroges, qui rassemble les députés de chaque commune de Savoie.

Les 26 et , cette assemblée détruit les fondements de l'Ancien Régime en Savoie et exprime le vœu d'être rattaché à la France. Favre est choisi pour faire partie de la délégation des députés savoyards envoyés devant la Convention nationale pour demander le rattachement à la République. Le 27 novembre 1792, l'annexion devient effective.

En décembre 1792, Favre est élu maire d'Annecy et occupe cette fonction jusqu'à la séparation de la Convention trois ans plus tard[1].

En octobre 1795, Favre est choisi comme député du nouveau département du Mont-Blanc, par 170 voix sur 307. Il siège au Conseil des Cinq-Cents[1] sans se rallier clairement à un parti. Il rédige un rapport sur la revente des biens nationaux dont les adjudicataires ont émigré, est membre de plusieurs commissions. Personnage relativement effacé, il parvient tout de même à se faire élire secrétaire du Conseil. Ses bons offices lui permettent d'être réélu jusqu'à la fin du Directoire.

Après le Coup d'État du 18 brumaire, Favre obtient de Bonaparte la sous-préfecture d'Annecy. Il occupe cette fonction jusqu'en 1802, date à laquelle il retourne à la vie privée. En 1815, il retrouve sa place au barreau[1].

François Favre meurt bien plus tard, le [1], à l'âge canonique de 98 ans. Il lègue « la plus grande partie de sa fortune aux hospices » (Mugnier)[1].

Références modifier

  1. a b c d e f g et h François Mugnier, « La famille Favre et les Amours de la Joson », Revue savoisienne : journal publié par l'Association florimontane, Annecy,‎ , p. 233-234 (lire en ligne).
  2. Michel Germain, Personnages illustres des Savoie : "de viris illustribus", Lyon, Autre Vue, , 619 p. (ISBN 978-2-915688-15-3), p. 233.

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