François Martin Valentin Simmer

homme politique français

François Martin Valentin Simmer
François Martin Valentin Simmer
Portrait du général-baron Simmer en uniforme, 1847

Naissance
Rodemack (Moselle)
Décès (à 70 ans)
Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)
Origine Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Général de division
Années de service 17911847
Distinctions Baron de l'Empire
Commandeur de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
Hommages Nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile, 39e colonne.

François Martin Valentin Simmer, né le à Rodemack (Moselle), mort le à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Biographie modifier

Engagé au 4e bataillon de volontaires de la Moselle le , il fait toutes les campagnes de la Révolution et de l'Empire. Il est nommé sous-lieutenant le , au 7e régiment de cavalerie. Il est blessé d'un coup de feu qui lui casse le bras droit lors du siège de Maastricht le . Lieutenant le il devient adjoint aux adjudants-généraux le suivant, et il est blessé le à la bataille de Tourcoing. Passé à l'armée des côtes de Cherbourg, il est blessé d'un coup de feu à l'épaule gauche le . De 1796 à 1799 il sert aux armées du Rhin, d'Helvétie, du Nord et de Batavie. Il reçoit son brevet de capitaine le , et de 1800 à 1804, il est affecté à l'armée Gallo-Batave et au camp de Brest.

En 1805 il passe à l'état-major du 7e corps de la Grande Armée sous Augereau et le il devient chef d'escadron à l'état-major général de la Grande Armée. Il est blessé de deux coups de biscaïen à la Bataille d'Heilsberg le et à celle de Friedland le . En 1808 et 1809 il sert en Espagne et au Portugal, il assiste au siège d'Évora du au . Envoyé à l'armée d'Allemagne en 1809, il reçoit une contusion au genou à la bataille d'Essling le . Le il se trouve à la bataille de Wagram et il est créé baron de l'Empire le . Le , il devient adjudant-commandant chef d'état-major de la 1re division du 2e corps de la Grande Armée, et en 1810 il est envoyé à l'armée d'Espagne.

Le il est chef d'état-major de la 3e division militaire à Metz, et le il commande la colonne mobile de la 19e division militaire. Chef d'état-major de le 5e division du 1er corps de la Grande Armée le , il participe en 1812 à la campagne de Russie sous Davout. Il est blessé de deux coups de feu le à l'attaque de la redoute de Schwardino, et il est promu général de brigade le suivant. Il a trois chevaux tués sous lui à la bataille de Krasnoï le , et il est blessé à la Bérézina le . Commandant la 2e division du 1er corps, il passe au 4e corps le . Il sert en Allemagne en 1813, où il commande la 1re brigade de la 36e division d'infanterie du 11e corps du général Macdonald, et il est élevé au grade de commandeur de la Légion d'honneur le . Il est blessé par un boulet à la bataille de Goldberg le , puis en 1814 il suit Macdonald lors de la campagne de France.

Commandant le département du Puy-de-Dôme le , il est fait chevalier de Saint-Louis le suivant. Le , il rejoint Napoléon à Lyon, à la tête du 72e de ligne, et il est élevé au grade de général de division le . Le il prend le commandement de la 19e division d'infanterie du 6e corps du général Georges Mouton à l'armée du Nord, et le il prend part à la bataille de Waterloo. Rétrogradé général de brigade, il est mis en non activité le , et il est exilé au Mans le . Le il est mis en disponibilité et il est admis à la retraite le .

Il est élu député du 1er arrondissement du Puy-de-Dôme le , réélu le , il vote l'adresse des 221 et soutient la monarchie de Juillet. Il est relevé de la retraite, réintégré dans son grade de lieutenant-général, et mis en disponibilité le . Réélu député de la gauche le , il siège au centre de 1832 à 1834. Non réélu le , il devient député du 4e collège du Puy-de-Dôme le . Il ne se représente pas le , et il est admis dans la section de réserve le . Il se représente à la députation, mais il échoue le .

Piere tombale au cimetière de Varennes-sur-Morge.

Il meurt le , à Clermont-Ferrand. Sa sépulture est dans le cimetière de Varennes-sur-Morge dans le département du Puy-de-Dôme

Famille modifier

Le château de Varennes.

Il épouse en 1814, Marie Tournadre de Noaillat, fille d'un magistrat, Antoine Tournadre de Noaillat[1], qui lui apporte le château de Varennes, à Varennes-sur-Morge.

Distinctions modifier

Notes et références modifier

  1. Il a été, avant la Révolution, conseiller à la cour des aides de Clermont-Ferrand et, sous l'Empire, conseiller à la cour d'appel de Riom.

Sources modifier