François Moncheur

politicien belge

François Désiré Victor Moncheur ( au château de Rieudotte Andenne - au château de Namêche) est un magistrat, un homme d’affaires et un homme politique belge membre du Parti catholique.

François Moncheur
Illustration.
Lithographie de Colleye d'après une photographie de Brandt et Detrez (1858)
Fonctions
Ministre belge des Travaux publics Drapeau de la Belgique

(2 ans)
Premier ministre Jules Malou
Gouvernement Gouvernement Malou I
Coalition catholique
Prédécesseur Armand Wasseige
Successeur Auguste Beernaert
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Andenne (Belgique)
Date de décès (à 83 ans)
Lieu de décès Namêche (Belgique)
Nationalité belge
Parti politique Parti catholique
Enfants Ludovic Moncheur
Diplômé de Université d'État de Louvain
Université d'Utrecht
Profession magistrat

François Moncheur

Biographie

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À la fin du XVIe siècle, les Moncheur (Mons, comté de Hainaut), portaient de gueules à la fasce d’argent, chargée de trois marteaux penchés en sable.

François Moncheur est le fils de Marie-Jeanne Bouverie, maîtresse de forges, et de Pierre-Philippe-Joseph Moncheur dit de Rieudotte, maître de forges et maître d'une faïencerie à Andenelle-sous-Andenne et membre des États provinciaux de Namur.

Docteur en philosophie diplômé de l’Université d'État de Louvain (1824) et docteur en droit diplômé de l’Université d'Utrecht (1829), il est successivement avocat, juge au Tribunal de première instance de Bruxelles (1832-1835), substitut de l’auditeur général près la Haute Cour militaire (1832-1836) et substitut du procureur du Roi près la Cour d’appel de Bruxelles.

Sur le plan des affaires, François Moncheur est notamment administrateur des charbonnages du Grand Bordia, Bois de Presles et Trieu des Agneaux réunis, de la société de Vezin-Aulnoye, des charbonnages, hauts fourneaux et laminoirs de l’Espérance, des fonderies d’Andenne, d’Espérance-Longdoz.

En 1844, il épouse Louise Joséphine Ghislaine dite Louisa Bauchau (1824-1883), fille de Louis Bauchau (1784-1868), maître de forges, et de Caroline de Doetinghem (1796-1883). Le couple établit sa résidence principale à Namèche, où il transforme une maison familiale en château et où naissent leurs trois premières filles. Ils sont les parents de l'ambassadeur et ministre-plénipotentiaire Ludovic Moncheur, cadet de la fratrie.

Armes de Moncheur

Commandeur de l’Ordre de Léopold, grand cordon de l’Ordre de Sainte-Anne de Russie, il obtient de Léopold II concession de noblesse et du titre de baron transmissible à tous ses descendants (1881). Les armes enregistrées à cette occasion se blasonnent: de gueules à la fasce d’argent chargée de trois marteaux (penchés) de sable[1] ; les marteaux penchés faisant référence à ses aïeux, maîtres de forges. La devise est « Honor et Labor »[1].

Carrière politique

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Parallèlement à sa carrière de magistrat et d’administrateur de sociétés, François Moncheur mène une carrière politique du côté des forces catholiques. D’abord sur le plan provincial (Conseil et Députation permanente, de 1836-1848), puis sur le plan national (Chambre des représentants, de 1848 à 1880).

En sa qualité de ministre des Travaux publics (1871-1873) dans le premier cabinet Malou, il obtient – situation assez exceptionnelle dans les annales du réseau ferroviaire belge – un arrêt de train personnel à la porte de son château situé le long de la ligne Namur-Liège[2].

Bibliographie

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Notes et références

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  1. a et b Chevalier Parthon de Von, Généalogie de la Famille MONCHEUR, Annuaire de la Noblesse Belge, 1940-1941, 1re partie, p. 145. Lire en ligne.
  2. Hervé Douxchamps, La Famille Bauchau, in Recueil LIII de l'Office généalogique et héraldique de Belgique, Bruxelles, pp. 502-503.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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