François Antoine Roume, né à Marseille le [1] et mort à Buenos Aires le , est un sculpteur français ornemaniste.

François Roume
Biographie
Naissance
Décès
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Biographie

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François Antoine Roume, fils d'Innocent Roume tapissier en ameublement et de Jeanne Marie Palun, se marie à 19 ans le avec Estelle Arnaud[2]. Ils auront un fils Henri Ange Innocent Roume né à Marseille le 9 janvier 1893[3]. Il entre à l'école des Beaux-Arts de Marseille où il est l'élève d'Émile Aldebert. Ainsi, à la distribution des prix en 1891 à l'Académie des Beaux-Arts de Marseille, il obtient un accessit pour un buste d'après l'antique et le prix Cantini d'une valeur de 100 francs pour un buste d'après nature[4].

Il effectue en 1894 son service militaire au 141e régiment d'infanterie. Après sa démobilisation, il commence sa carrière de sculpteur ; en 1904 il s'associe avec Jules Ollive pour fonder la galerie Roume-Ollive qui ne perdurera pas. Remobilisé en 1914, il sera le renvoyé dans ses foyers car il est, à cette époque, père de six enfants[5]. En effet après la naissance de son fils Henri, François Roume divorcera de sa première femme et se remariera à Marseille le avec Eléonore Pellenc, née à Alger le . Le couple aura en 1916 cinq enfants dont trois nés avant leur mariage, à savoir :

  • Roméo Innocent (Marseille / Marseille )
  • Julette Antoinette
  • Marcel Léon Jean
  • Fernand Francis (Allauch / Marseille )
  • Mireille Désirée (Marseille / Marseille )

Le couple aura par la suite trois autres enfants :

  • Yvonne (Allauch / Buenos Aires 1997)
  • Violette
  • Carlos (es) (Buenos Aires / Buenos Aires ) qui sera en Argentine un auteur célèbre de bandes dessinées.

Œuvres

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Les sculptures de François Roume actuellement connues sont peu nombreuses. On peut citer ;

  • Deux paires de masques mythologiques de la façade d'un immeuble situé au 253-255 de la rue Paradis à Marseille ornant les pilastres sous les fenêtres arquées ; un masque représente Hermès coiffé du pétase et un autre Héraclès.
  • Homme nu chevauchant un cheval de labour, statuette en plâtre d'une hauteur de 34 cm, vers 1910[6]
  • Gyptis et Protis, statuette plâtre de 50 cm de hauteur, vers 1910[7].
  • Femme atteinte d'un cancer de la tyroïde, buste plâtre de 77 cm de haut, 1911[8]. Ce buste appartient à la fondation Oswaldo-Cruz située à Rio de Janeiro au Brésil et crée en 1900 pour promouvoir la recherche dans le domaine de la santé publique.

Notes et références

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Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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