François Valentin (général d'armée)

général français, XXe siècle

François Valentin est un général d'armée français, né le à Paris et mort le à Paris.

François Valentin
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Fonctions
Commandant
1re armée
-
Commandant
Gouverneur militaire de Strasbourg (d)
-
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
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Grade militaire
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Archives conservées par

Biographie

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Famille et formation

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François Marcel Jacques Valentin naît né le 18 juin 1913 dans le 8e arrondissement de Paris du mariage d'Édouard Valentin, remisier à la Bourse de Paris, et d'Hélène Crémieux[2].

Après des études au lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine, il intègre l'École polytechnique en 1932[3].

Le , il épouse Françoise Martin. De ce mariage, naissent cinq enfants[2].

Carrière militaire

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À sa sortie de l'École polytechnique, François Valentin est alors sous-lieutenant et suit les cours de l'École d'application de l'artillerie. En 1936, il est lieutenant au 17e régiment d'artillerie à Sedan en 1939, au déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale[2].

En mai et juin 1940, il participe aux combats de la bataille de France ; il est fait prisonnier en juin et emmené au camp d'Ebersheim en Alsace. Dès le 30 juin, il parvient à s'échapper et rejoint la zone libre et l'Armée d'armistice dans le 2e régiment d'artillerie. Il est rayé des cadres de l'armée du fait des lois anti-juives. Après une période de vie civile, il cherche à reprendre le combat mais est arrêté après avoir franchi la frontière avec l'Espagne où il est emprisonné. Libéré, il gagne l'Afrique du Nord et est affecté au 63e RAA au Maroc. Au sein du corps expéditionnaire français commandé par le général Juin, il combat en Italie[4]. Il débarque à Marseille en septembre 1944 et participe à la libération de la Franche-Comté et de l'Alsace.

Après la Seconde Guerre mondiale, il participe à la guerre d'Indochine dès 1946 puis à celle d'Algérie en 1957[4]. Promu général de brigade en 1962, il commande l'École d'application de l'artillerie à Châlons-sur-Marne puis, en tant que général de division en 1967, il est nommé adjoint du général Massu, commandant des Forces françaises en Allemagne. Il est nommé adjoint au chef d'état-major des armées[5], le général Fourquet puis commandant de la 6e Région militaire à Metz. Par décision du Conseil des ministres du , il devient commandant de la 1re armée[6],[7] et gouverneur militaire de Strasbourg. Dans ces fonctions, il négocie les accords Valentin - Ferber (de) (juillet 1974), accords de coopération entre la France et l'OTAN qui, tout en laissant à la France son autonomie de décision, prévoient son rôle en cas d'engagement aux côtés des troupes de l'OTAN. Il quitte ses fonctions le pour passer en deuxième section[4],[8].

À l'issue de sa carrière

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Ayant quitté l'armée d'active en 1974, François Valentin continue de suivre les questions de Défense[9],[10] et plaide auprès des autorités politiques pour une armée de métier[4],[11].

Il publie Une politique de défense pour la France chez Calmann-Lévy en 1980[12] et Regards sur la politique de défense de la France de 1958 à nos jours à la Documentation française en 1994[13],[14].

Il meurt le à Paris[15].

Décorations

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Décorations françaises

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Décorations étrangères

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Publications

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  • François Valentin, Une politique de défense pour la France, Calmann-Lévy, , 212 p. (ASIN B0166YRSOO)[16].
  • François Valentin, Regards sur la politique de défense de la France de 1958 à nos jours, Fondation pour les études de défense, , 139 p. (ASIN B09FLRTCVK)[17].

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. a b et c Who's Who in France, édition 1979-1980), p. 1534.
  3. Annuaire de la société des anciens élèves de l'École polytechnique, édition 1987, p. 37.
  4. a b c d e f g et h « François Valentin (32), 1913-2002 », sur lajauneetlarouge.com, La Jaune et la Rouge, (consulté le )
  5. « les généraux Valentin et Mitterrand sont affectés à l'état-major des armées », sur le site du quotidien Le Monde, (consulté le ).
  6. « Le général de Galbert et l'amiral de Joybert reçoivent leur cinquième étoile », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  7. « M. DEBRÉ INSTALLE LE NOUVEAU COMMANDANT DE LA 1ère ARMÉE », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « • Le général Mathon commandera la Ire armée • Le général Etcheverry directeur du Centre des hautes études de la défense nationale », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « " La capacité atomique tactique confère aux forces de manœuvre un pouvoir de dissuasion propre " estime le général Valentin, commandant la 1re Armée », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. « LE GÉNÉRAL VALENTIN : les chefs militaires ressentent devant les attaques contre l'armée de l'indignation et de la tristesse. », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. Yves Viotte (32), général de corps d’armée (2s) et Michel Ferrier (62), ingénieur général des mines, « François Valentin (32), 1913–2002 » [PDF], sur lajauneetlarouge.com, La Jaune et la Rouge, (consulté le )
  12. Valentin 1980
  13. Jacques Isnard, « Défense de la France » Accès limité, sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ) : « les options pour l'an 2000 qui lui seront présentées par le premier ministre et par un comité d'experts présidé par le ministre de la défense […] À des titres divers, les auteurs retenus ici ont été suffisamment en situation de connaître les dossiers pour avoir, aujourd'hui, le droit d'avancer leurs arguments, de donner leurs points de vue ou de porter des jugements adéquats. […] François Valentin, enfin : cet ancien général à cinq étoiles, polytechnicien, a travaillé aux côtés du général de Gaulle. »
  14. Valentin 1994
  15. Fiche « François Marcel Jacques Valentin » dans le fichier Insee des décès en France depuis 1970.
  16. Claude Lachaux, « Quelle Politique De Defense Pour La France ? », La Nouvelle Revue des Deux Mondes,‎ , p. 327–331 (ISSN 0151-914X, lire en ligne, consulté le )
  17. Jean Klein, « François Valentin. Regards sur la politique de défense de la France de 1958 à nos jours », Politique étrangère, vol. 61, no 1,‎ , p. 229–230 (lire en ligne, consulté le )