François Villiers

réalisateur et scénariste français

François Villiers est un réalisateur et scénariste français, né le à Paris 10e et mort le à Boulogne-Billancourt.

François Villiers
Description de cette image, également commentée ci-après
François Villiers (1959)
Nom de naissance François Émile Salomons
Naissance
10e arrondissement de Paris
Nationalité française
Décès (à 88 ans)
Boulogne-Billancourt
Profession Réalisateur
Scénariste
Films notables L'Eau vive
Jusqu'au bout du monde
Manika, une vie plus tard
Séries notables Les Chevaliers du ciel

Il est notamment le frère de l'acteur Jean-Pierre Aumont, et l'oncle de l'actrice Tina Aumont.

Biographie

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Origines

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François Villiers naît le au 103 rue La Fayette dans le 10e arrondissement de Paris[1] sous le nom d'état civil de François Émile Salomons[2], d'Alexandre Abraham Salomons, 38 ans, industriel — un Juif hollandais administrateur de sociétés, proche collaborateur de Raphaël-Edouard Worms[3] —, et de son épouse, l'actrice française Suzanne Cahen, 34 ans[4],[5],[2].

Il est le frère du comédien Jean-Pierre Aumont. Il est également de la famille du philosophe Henri Berr[réf. nécessaire], de l'homme de lettres Émile Berr[6][source insuffisante], et du comédien Georges Berr[précision nécessaire], sociétaire de la Comédie-Française[7].

Carrière

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Dès son premier long métrage en 1949, Hans le marin, François Villiers fait tourner son frère Jean-Pierre Aumont, aux côtés de l’épouse de ce dernier, María Montez.

Il signe ensuite une douzaine de films jusqu'à Manika, une vie plus tard, en 1989 qui obtient le prix du public à Cannes.

L'Eau vive (1958), d’après Jean Giono et avec Pascale Audret, a reçu le Golden Globe du meilleur film étranger à Hollywood.

Il tourne ensuite La Verte Moisson avec Jacques Perrin et Claude Brasseur, Pierrot la tendresse avec Michel Simon, Jusqu'au bout du monde avec Pierre Mondy, grand prix du cinéma français en 1962, Le Puits aux trois vérités et Constance aux enfers avec Michèle Morgan.

Au milieu des années 1960, François Villiers se tourne vers la télévision, mettant en images les séries Les Chevaliers du ciel (1967-1970), Jean-Christophe (1978) d’après Romain Rolland, Les Chevaux du soleil (1980) d’après Jules Roy ou Quelques hommes de bonne volonté (1983) adapté de Jules Romains par Marcel Jullian.

Il a aussi participé à l’écriture de ses films.

Vie privée

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Le , François Villiers a épousé Jeannine Rikh[2].

Il a eu cinq enfants dont Mara Villiers[8],[9], Aruna Villiers, et Patty Villiers, toutes trois réalisatrices.

François Villiers meurt le à Boulogne-Billancourt[1].

Filmographie

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Cinéma

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Assistant réalisateur

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Réalisateur

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Scénariste de ses films

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Télévision

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Réalisateur

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Scénariste

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Distinctions

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Décoration

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Notes et références

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  1. a et b Insee, « François Émile Villiers dans le fichier des personnes décédées », sur deces.matchid.io (consulté le )
  2. a b et c Archives de Paris, mairie du 10e arrondissement, « Acte de naissance no 1087, cote 10N 453, de François Émile Salomons, vue 13/31 », sur archives.paris.fr (consulté le ) : « 
    le à 11 h du matin, 103 rue Lafayette, est né François Émile du sexe masculin, de Alexandre Abraham Salomons, 38 ans, industriel, et de Suzanne Cahen, 34 ans, sans profession, époux domiciliés 103, rue Lafayette […] [Mentions marginales à l'acte de naissance : ] marié le à Jeannine Rikh […] autorisé à substituer au nom de Salomons celui de Villiers en application du décret du (instruction du parquet de Paris du ) […] »
  3. « ÉDOUARD-RAPHAËL WORMS », sur entreprises-coloniales.fr,
  4. Who's Who in France, dictionnaire biographique, 1992-1993. Éditions Jacques Lafitte 1992
  5. « Jean-Pierre Aumont », sur IMDb (consulté le )
  6. « Ministère de la culture - Base Léonore », sur www2.culture.gouv.fr (consulté le )
  7. Olivier Barrot et Raymond Chirat, Noir et Blanc, 250 acteurs du cinéma français (1930-1960), Flammarion, 2000
  8. V. C, « Mara Villiers », sur SÉRIALEMENT-VÔTRE.FR (consulté le )
  9. Figaro Madame du 31 octobre 1986 - Mara Villiers
  10. « C'est arrivé à Paris », sur kinematoscope.org (consulté le )

Liens externes

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