François de Baschi

diplomate français

François de Baschi, comte de Saint-Estève, né le à Thoard, aujourd'hui dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, et mort le à Saint-Aunès, aujourd'hui dans le département de l'Hérault, est un diplomate français.

François de Baschi
Fonctions
Ambassadeur de France auprès de la république de Venise (d)
-
Ambassadeur de France au Portugal
-
Biographie
Naissance
Décès
Activité
Autres informations
Distinction

Biographie

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François de Baschi naît le à Thoard[1],[2]. Il descend d'une grande famille italienne établie en France depuis 1412[3]. Charles, mort le 24 juin 1628, est son bisaïeul[4].

Il épouse Charlotte-Victoire Le Normand le [4], ou le [5]. Son épouse, née le , est la fille de Guillot le Normand et d'Elizabeth Francine[5]. Elle est la sœur de Charles-Guillaume Le Normant d'Étiolles, époux de la marquise de Pompadour[1]. Le couple a cinq enfants[5].

François de Baschi est ministre plénipotentiaire auprès de l'électeur de Bavière[3].

Du à , il est ambassadeur de France à Lisbonne[1]. Il reçoit le « cordon bleu » de l'ordre du Saint-Esprit en janvier 1756 en récompense de sa conduite lors du tremblement de terre[3]. Il quitte Lisbonne en novembre de la même année[3].

En 1760, il devient ambassadeur de la république de Venise[3].

François de Baschi meurt le au château de Doscares à Saint-Aunès[1],[2],[6].

Notes et références

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  1. a b c et d Anne Mézin, Les Consuls de France au Siècle des Lumières (1715-1792), Peter Lang, (ISBN 9782110891587, lire en ligne), p. 97
  2. a et b Acte de décès en vues 71-72/110 du registre 5MI9/11 de Saint-Aunès (Hérault) paroisse Sainte-Agnès-d'Auroux (BMS 1686-1687, 1737-1789).
  3. a b c d et e Jean Paul Poirier, « L'ambassadeur de France », dans Le tremblement de terre de Lisbonne: 1755, , 284 p. (lire en ligne), p. 42
  4. a et b Jean-Joseph Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules (lire en ligne), p. 319
  5. a b et c François-Alexandre Aubert de La Chenaye-Desbois, Dictionnaire de la noblesse de France (lire en ligne)
  6. Le Mercure de France de janvier 1778, p.212 (sur GoogleBooks) qui orthographie par erreur Doscares « Doscaves ».