François de Fontanges (1744-1806)

prélat catholique

François de Fontanges (1744–1806) est un prélat catholique, aumônier de la reine Marie-Antoinette à Versailles, puis évêque de Nancy de 1783 à 1787, archevêque de Bourges de 1787 à 1788, archevêque de Toulouse de 1788 à 1801, puis archevêque d'Autun de 1802 à 1806.

François de Fontanges
Image illustrative de l’article François de Fontanges (1744-1806)
Portrait de François de Fontange, huile sur toile de Bernard d'Agesci, 1788, musée Bernard d'Agesci, Niort.
Biographie
Naissance
Gannat
Décès (à 61 ans)
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
Dernier titre ou fonction Archevêque (titre personnel) d'Autun
Fonctions épiscopales Évêque de Nancy
Archevêque de Bourges
Archevêque de Toulouse
Archevêque d'Autun

Ainsi font Anges
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

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François de Fontanges est né le , au château de la Fauconnière, à Gannat[1]. Il appartient à une vieille famille auvergnate, originaire de Fontanges.

Il devient en 1783 le second évêque de Nancy : désigné le , sa désignation est confirmée le [1]. Il est ensuite sacré évêque le par l'archevêque de Toulouse, Étienne-Charles de Loménie de Brienne.

Il devient archevêque de Bourges en 1787. Désigné le , sa désignation est confirmée le , et il est installé dans sa fonction le [1]. Abbé commendataire de l'abbaye Saint-Victor de Marseille de 1788 à 1790, il devient archevêque de Toulouse en 1788. Désigné le , sa désignation est confirmée le , et il est installé dans sa fonction le . Il ne reste que peu de temps, car quelques semaines plus tard, il est élu député aux États généraux pour le clergé de la sénéchaussée de Toulouse, et quitte Toulouse pour Versailles, où siègent les États généraux réunis par Louis XVI. Peu favorable aux réformes de la Révolution, il siège à la droite de l'assemblée constituante. Il émigre ensuite en Suisse, au Piémont, en Italie, puis en Grande-Bretagne[2]. C'est au cours de cet exil à Londres (1792-1796) qu'il rédige pour le marquis Marc-Marie de Bombelles le récit le plus proche des événements de la fuite de Varennes, relatée d'après les confidences de la reine[3].

Rentré en France, il se retire de sa charge archiépiscopale le [1]. Il est nommé évêque d'Autun en 1802, mais conserve à titre exceptionnel le titre d'archevêque qu'il portait précédemment. Désigné le , sa désignation est confirmée le , et il est installé dans sa fonction le [1].

Il meurt le , après avoir visité à Autun des prisonniers autrichiens malades du typhus ou du choléra[1].

Il repose dans le caveau des évêques à la cathédrale Saint-Lazare d'Autun.

De gueules au chef d'or chargé de 3 fleurs de lys d'azur[4].

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) Site Internet Catholic Hierarchy.
  2. « Fontanges, François de », Notice et portraits des députés de 1789, sur le site de l'Assemblée nationale, consulté le 13 janvier 2014.
  3. Récit publié en 1822 dans le tome II des Mémoires de Weber. Source : Jean Ladame, Un évêque d'Autun historien de la "Fuite de Varennes", revue bimensuelle Église d'Autun du 3 mai 1991, pages 271-277.
  4. Comte de Saint Saud, Armorial des prélats français du XIXe siècle, Paris, 1906, H. Daragon, 415p., p.59. Consultable sur Gallica..

Voir aussi

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Bibliographie

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  • « François de Fontanges (1744-1806) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition].
  • La fuite du roi le , relation de voyage adressée par François de Fontanges, prélat, membre de l'Assemblée Constituante, à un ministre en pays étranger, édition posthume 1898 ; H. Gautier, Coll., Les Grands Jours de l'Histoire.
  • « Considérations sur les limites de la puissance spirituelle et de la puissance civile, par M. l'archevêque de Toulouse (1790) », dans Augustin Barruel, Collection ecclésiastique, vol. 2, éd. Crapart, Paris, 1791.

Articles connexes

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Liens externes

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