Françoise Gignoux

skieuse alpine et pilote automobile française

Françoise Gignoux
Image illustrative de l’article Françoise Gignoux
Françoise Matussière en 1939 à Zakopane.
Contexte général
Sport Ski alpin
Période active 1937-1948 (ski alpin)
Biographie
Nom de naissance Françoise Marie Henriette Thérèse Matussière
Nom dans la langue maternelle Françoise Gignoux
Nationalité sportive Française
Nationalité France
Naissance
Lieu de naissance Grenoble (France)
Décès (à 73 ans)
Lieu de décès Paris 15e (France)
Surnom « Matutu »
Club SC Paris

Françoise Gignoux, née Matussière le à Grenoble et morte le à Paris 15e, est une skieuse alpine et une pilote automobile française.

Françoise Matussière est à la fin des années 1930 un talent précoce en ski alpin et prend part aux mondiaux de 1939 à seulement quinze ans pour une quatrième place dans l'épreuve de la descente. Elle représente l'avenir du ski français et est la première Française à ce niveau issue de sa proximité avec la montagne alors que le ski féminin est alors plutôt réservé aux citadines parisiennes, mais la Seconde Guerre mondiale interrompt les compétitions internationales. Après la guerre, devenue Françoise Gignoux à la suite de son mariage en 1941, elle devient l'une des meneuses de l'équipe de France féminine et prend part aux Jeux olympiques d'hiver de 1948 de Saint-Moritz en y étant l'une des meilleures représentantes françaises avec une 5e place au combiné.

Prenant sa retraite sportive en ski alpin au lendemain de ces Jeux olympiques, elle poursuit une carrière sportive au volant d'automobiles avec son mari Marc Gignoux et remporte la seconde édition du Tour de France automobile en 1952.

Repères biographiques modifier

Françoise Matussière est née le à Grenoble[1]. Elle est la fille de Pierre Matussière et de Paule Favre-Gilly[2],[source insuffisante], et est descendante d'Amable Matussière (1829-1901), papetier doménois[2],[source insuffisante]. Elle épouse en 1941 Marc Gignoux (industriel et pilote automobile, frère de Paul Gignoux, président de la Fédération française de ski de 1945 à 1948) avec qui elle a deux filles[3]. Son frère, Louis Matussière, prend part à des Championnats de France de ski dans les années 1940[4].

Biographie modifier

Carrière en ski alpin modifier

Des débuts précoces en ski alpin modifier

Photo d'un entraîneur de ski, nommé Maurice Lafforgue.
Maurice Lafforgue enseigne la méthode française à Matussière.

Citadine, originaire de Grenoble, Françoise Matussière est rapidement vue comme la plus précoce des skieuses françaises à la fin des années 1930, et pratique le ski alpin près du chalet de Bonnenuit au-dessus de Modane où elle passe ses hivers durant sa jeunesse[5]. Adhérente au Ski Club de Paris en , elle prend part lors de la saison hivernale 1937-1938 à ses premières compétitions, alors âgée de seulement quatorze ans. Elle participe aux Grand Prix de Pâques, descente disputée à Chamonix à l'appel du Ski Club de Paris en où elle prend la cinquième place sur une cinquantaine de participantes derrière notamment Nicole Villan et Christiane de la Fressange[6], et se trouve au sein de l'équipe de France féminine unique « montagnarde » entourée de Parisiennes[5]. Ce qualificatif de « montagnarde » est décrit par le Docteur Deschamps, délégué de la fédération dauphinoise de la Fédération française de ski (FFS), non conforme à une montagnarde pure car Françoise Matussière est issue d'une famille d'industriels et d'avocats grenoblois[7]. En effet, son enseignement au ski qu'elle reçoit est le fait de son père Pierre Matussière, lui-même bon skieur, dès son plus jeune âge vers 4–5 ans[7]. Le Docteur Deschamps préfère ainsi utiliser le terme de « montagnarde évoluée »[7], car F. Matussière est la première skieuse française intégrant l'équipe de France ayant une proximité à la montagne[7]. Cela ouvre la voie à axer la formation des jeunes skieuses de la montagne alors qu'à ce jour c'étaient plutôt des filles issues de Paris telles Zizi du Manoir qui représentaient la France[7].

Appliquée et sérieuse, elle intègre l'équipe de France et reçoit l'enseignement de la méthode française dispensé par Maurice Lafforgue[8]. Elle performe aussitôt et remet en question les choix des sélectionnées en équipe de France. Les Championnats du monde sont prévus en dans la station polonaise de Zakopane et seules quatre filles peuvent être sélectionnées, la plus jeune des prétendantes étant Matussière[9]. Diverses courses sont au programme pour déterminer la sélection, mais rapidement quatre filles se détachent par leurs résultats dont Françoise Matussière aux côtés de Cécile Agnel, de la Fressange et Villan[10]. Début , elle croise à l'occasion du 6e Grand Prix du Ski Club de Paris à Megève la grande championne Christl Cranz. Son talent, qui ne parvient toutefois à être confirmé par des performances, est loué par l'encadrement de l'équipe de France qui voit en elle l'avenir du ski féminin français. C'est ainsi que tout logiquement Françoise Matussière est confirmée dans les quatre participantes françaises aux Mondiaux de Zakopane avec un mois de préparation dans cette optique[11], alors qu'elle n'ait pas encore ses seize ans[12]. Elle prend la direction de Zakopane par le train le dans la délégation française comprenant les médaillés mondiaux de 1938 Émile Allais et James Couttet[13], dans un wagon propre à l'équipe de France, pour un aller direct à Zakopane à la suite d'une entente avec les services de douanes polonais et allemand[14].

1939 : première participation aux Championnats du monde modifier

Classement de la descente
aux Mondiaux de 1939

Rang Nom
1re Christl Cranz
2e Lisa Resch
3e Helga Gödl
4e Françoise Matussière

Les Championnats du monde comprennent trois épreuves : descente, slalom et combiné, ce dernier étant une combinaison des performances entre les deux premières épreuves. Étant donné qu'il s'agit du premier évènement lié à la fédération internationale de ski (FIS) auquel prend part Matussière à seulement 15 ans, elle hérite d'un dossard de troisième série, à savoir le no 23[15]. La descente, courue le , est dominée par les Allemandes, Christl Cranz (24 ans) remportant le titre mondial devant Lisa Resch (30 ans) et Helga Gödl (23 ans). Auréolée de son insouciance, Matussière termine au pied du podium à la quatrième place et est la meilleure Française à moins de deux secondes de Gödl[16]. Lors du slalom, couru le , Matussière ne performe pas et est très vite reléguée au classement après une première manche marquée par trois chutes puis une disqualification en seconde manche pour avoir manqué une porte, ce qui ne lui permet pas d'être classée au combiné également[17]. Sa performance en descente est grandement saluée par la presse qui compare son talent précoce au ski à celui de Suzanne Lenglen au tennis vingt ans auparavant[18].

1939-1941 : à la tête de l'équipe de France avant son retrait en 1941 modifier

Après cet évènement phare de la saison hivernale, Matussière se rend avec une partie de l'équipe de France en Roumanie dans le cadre d'une compétition entre Roumains, Allemands, Tchécoslovaque et Yougoslaves qu'elle remporte et rentre en France pour disputer les Championnats de France[19]. Ces derniers sont disputés dans la station de Luchon (après les éditions 1923, 1929 et 1934) début mars[20]. Vaincue par la fatigue, Matussière termine 10e de la descente, 8e du slalom et donc 9e du combiné. Elle se rend ensuite à l'Arlberg-Kandahar disputé à Mürren, où elle y prend la 6e place de la descente et la 4e place du slalom pour une 5e place finale au combiné. Elle participe en à un évènement unique mêlant descente de ski sur la piste d'Auron et une course de natation le long de la promenade des Anglais à Nice, qu'elle remporte[21]. En , malgré la Seconde Guerre mondiale, le ski continue de s'organiser. Matussière est restée en équipe de France, dont l'équipe féminine est désormais entraînée par Louis Agnel et l'entraîneur en chef est Allais[22], et est désormais l'une des figures de proue de l'équipe malgré son jeune âge (17 ans). L'équipe de France comprend alors Georgette Thiollière et Cécile Agnel[23]. Elle remporte le Grand Prix de Megève fin puis le titre de Championne de France en . Le , elle se marie dans la plus stricte intimité à Grenoble avec Marc Gignoux, meilleur skieur du pays lyonnais et frère de Paul Gignoux qui commande l'équipe de France de ski[3]. Elle annonce son retrait sportif en [24].

1943-1946 : reprise de la compétition modifier

Photo du sélectionneur de l'équipe de France de ski alpin, nommé Émile Allais.
Émile Allais renouvelle sa confiance à Françoise Matussière Gignoux.

Après deux années d'absence, Françoise Gignoux désormais, reprend la compétition sportive en ski alpin à l’occasion lors d'une course à Megève[25] et est rapidement réintégrée à l'équipe de France dont la sélection est opérée par Émile Allais[26]. À cette période, les épreuves internationales de ski sont suspendues en raison de la guerre, ainsi seules les épreuves nationales ont lieu à l'exemple de la France où seuls les Français sont conviés aux évènements qui se déroulent en France[25]. Lors de cette course, elle termine deuxième derrière Georgette Thiollière et devance Lucienne Couttet[25]. L'équipe de France féminine est toujours dirigée alors par Maurice Lafforgue[27]. En , elle se blesse sérieusement avec une fracture de la cheville lors d'une descente à l’entraînement à Serre-Chevalier qui met fin à sa saison[28].

1946 : reprise des compétitions internationales modifier

En pour la saison 1945-1946, seules quatre Françaises composent l'équipe de France désormais entraînée par James Couttet avec Gignoux, Georgette et Suzanne Thiollière, et Lucienne Couttet[29]. La saison 1946 voit Gignoux aligner de belles performances, quatrième du combiné de Megève () puis deuxième du combiné de Zermatt (). La question du leadership féminin se pose entre Gignoux et Georgette Thiollière[30]. Désormais mère de deux enfants, Ginoux est revenue à la compétition seulement l'année précédente et Thiollière a prévu de passer la saison aux États-Unis à Sun Valley, ainsi Gignoux organise désormais l'entraînement et la direction de l'équipe de France féminine avec un objectif clairement posé : réussir les Jeux olympiques prévus en 1948 à Saint-Moritz[30]. L'équipe de France est alors amputée de Georgette Thiollière et Lucienne Schmidt-Couttet (enceinte) mais compte sur les arrivées de Micheline Desmazières, Fernande Bayetto et la junior Jacqueline Martel[31]. Gignoux remporte un succès de prestige le avec sa victoire au combiné disputé sur la mythique piste du Lauberhorn de Wengen[32], résultat d'une seconde place en descente derrière la Suissesse Lina Mittner[33] et d'une victoire en slalom[34]. Il s'agit de l'unique fois où les femmes ont eu la possibilité de descendre cette piste de Lauberhorn dans l'histoire du ski alpin[35]. Elle collectionne ensuite des places d'honneur à Grindelwald[36] puis à l'Arlberg-Kandahar de Mürren[37].

Photo de la skieuse Françoise Matussière en train de descendre la piste nommée la Lauberhorn à Wengen en Suisse en 1947.
Françoise Gignoux sur la piste de Lauberhorn à Wengen en 1947.

Pour la saison 1947-1948, année olympique de retour après la guerre, la France a des ambitions et conserve la même ossature de sa sélection avec Gignoux accompagnée des sœurs Thiollière, Desmazières, Bayetto, Schmidt-Couttet et Martel[38]. En , la fédération française de ski change également sa politique vis-à-vis des femmes en créant une commission propre à l'équipe féminine, suivant la volonté de la fédération internationale de séparer les épreuves masculines des féminines, cette commission au sein de la FFS est présidée par Françoise Gignoux[39]. Fin décembre, la FFS confirme la participation de six skieuses aux premiers Jeux olympiques post-Seconde Guerre mondiale dont Gignoux est l'une des prétendantes naturelles aux médailles. Dans cette optique, elle prend part aux épreuves prestigieuses de Grindelwald pour parfaire sa préparation à l'évènement[40] avec une 3e place en descente, une 4e place au slalom géant (épreuve qui vient d'être créée mais n'est pas olympique en 1948) et une 5e place au combiné, puis se rend à Saint-Moritz mi-janvier, lieu des Jeux olympiques[41].

1948 : Jeux olympiques de Saint-Moritz et retraite du ski alpin à 25 ans modifier

Résultats de Françoise Gignoux
aux JO de 1948

Épreuve Rang
Descente 7e
Slalom 12e
Combiné 5e

Lors de la première épreuve olympique qui vaut aussi pour des Championnats du monde, la descente, disputée le , Gignoux hérite d'un dossard élevé, le no 15. Elle cale à deux secondes du podium en prenant une 7e place d'une course remportée par la Suissesse Hedy Schlunegger. Le , elle prend la 5e place du slalom du combiné remontant au classement du combiné pour une 5e place finale et meilleure Française. Louée pour sa régularité depuis ses débuts, Gignoux est saluée pour ses performances malgré l'absence du podium olympique[42]. Enfin, pour la troisième et ultime épreuve olympique, le slalom spécial, Gignoux part avec le dossard no 9 et effectue deux slaloms réguliers mais sans étincelles ne lui permettant pas de jouer la victoire ni le podium et de terminer à une lointaine 12e place[43].

Après ces Jeux olympiques, elle prend part au critérium national de Megève sur l'une de ses initiatives en qualité de présidente de la commission du ski féminin de la FFS. Elle prend la seconde place en descente (derrière Odette d'Hespel) et en slalom (derrière Lucienne Schmidt-Couttet) pour une victoire au combiné[44]. Fin février à Luchon, elle prend part aux Championnats de France et remporte le titre de la descente devant Bayetto ainsi que le combiné, et le bronze en slalom. Elle annonce avec ces deux titres, au lendemain de ses 25 ans, son retrait définitif du ski alpin en déclarant : « Je suis ravie. Tout a bien marché, la piste, un peu plus facile que celle de Saint-Moritz, me plaisait beaucoup. Je suis contente de me retirer sur cette victoire, car l'an prochain je ne courrai plus en compétition. Je dois maintenant me consacrer davantage à mes deux petites filles »[45]. Elle termine la saison en prenant part une dernière fois à l'Arlberg-Kandahar disputé à Chamonix puis à des ultimes courses à Galdhøpiggen en Norvège[46],[47].

Années 1950 : Victoire au Tour de France automobile et écriture d'un livre sur la course automobile modifier

Photo du couple formé par Marc et Françoise Gignoux dans leur automobile lors de leur victoire au Tour de France automobile de 1952.
Marc et Françoise Gignoux fêtant leur victoire au Tour de France automobile 1952.

Dans les années suivantes, elle voit son mari, Marc Gignoux, prendre part à de prestigieuses victoire en courses automobiles tels que le rallye Rhône-Charbonnières en 1950 et la course d'endurance des Mille Miglia en 1952. Elle devient sa pilote seconde lors de sa seconde participation au Tour de France automobile en 1952 au volant d'une DB 750 mise au point par Roland Touzot[48]. C'est la première fois que Marc est accompagné d'une femme sur une course automobile. 108 équipages sont au départ de cette épreuve qui compte trois étapes entre Nice, la Baule et Reims pour un total de 5 533 km. Marc et Françoise Gignoux remportent le titre devant la Ferrari 225 S de Pierre Pagnibon et la Renault 4CV 1063 de Jean Rédélé[48]. Elle dresse un parallèle entre la pratique du ski alpin et de la course automobile en déclarant durant l'épreuve qu'« en voiture, comme sur les skis, il faut sentir le dérapage et savoir le maîtriser »[49], son mari quant à lui lui rend hommage : « Françoise m'a aidé magnifiquement. C'est ainsi qu'elle a pris le volant dans la nuit, entre Cahors et Clermont-Ferrand, alors que je tombais de sommeil. C'était le moment difficile et grâce à ma femme, nous l'avons parfaitement passé »[49]. En 1959, elle publie avec son mari Elle au volant aux Éditions Arthème Fayard, avec des dessins de Siné[50].

Elle meurt le à Paris (15e), cinq années après son mari Marc[51],[52]. Elle est inhumée au cimetière d'Écully[53] au côté de son mari Marc[54].

Palmarès en ski alpin modifier

Jeux olympiques modifier

Épreuve / Édition Descente Slalom Combiné
JO 1948
Saint-Moritz
7e 12e 5e

Championnats du monde modifier

Les épreuves olympiques entre 1948 et 1982 sont considérées aussi comme des championnats du monde (ainsi un champion olympique sera automatiquement champion du monde).

Épreuve / Édition Descente Slalom Combiné
Mondiaux 1939
Zakopane
4e Abandon Abandon
JO 1948
Saint-Moritz
7e 12e 5e

Championnats de France Élite modifier

Palmarès de Françoise Gignoux aux Championnats de France[Note 1].
Édition / Epreuve Descente Slalom Combiné
Championnats 1946
Chamonix
- Médaille de bronze Bronze -
Championnats 1948
Superbagnères
Médaille d'or Or Médaille de bronze Bronze Médaille d'or Or

Palmarès en courses automobiles modifier

Victoires modifier

Publications modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les performances des skieurs de nationalité étrangère ne sont pas comptabilisées dans ces classements.

Références modifier

  1. « Francoise Marie Henriette Therese Matussière », sur deces.matchid.io (consulté le ).
  2. a et b « Pierre André MATUSSIÈRE » Accès payant, sur Filae (consulté le ).
  3. a et b « Ski », L'Auto,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  4. « Colette Schmidt et Louis Agnel gagnent le Critérium du Ski Club à Chamonix », L'Auto,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  5. a et b « Françoise Matussière 16 ans et vainqueur de la championne olympique », Paris-Soir,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  6. « Les Grands Prix de Pâques », L'Auto,‎ , p. 6 (lire en ligne).
  7. a b c d et e André Reichel, « Pensons au ski féminin », Le Figaro,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  8. Alex Virot, « Un premier "test" : La technique française triomphe », L'Auto,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  9. Alex Virot, « Sept skieuses porteront le coq … et quatre iront à Zakopane », L'Auto,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  10. Alex Virot, « Gros progrès du ski parisien », L'Auto,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  11. Alex Virot, « A tour de bras on sélectionne ! », L'Auto,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  12. « Le ski ami des bons et des mauvais jours », L'Auto,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  13. Alex Virot, « L'équipe de France … démembrée », L'Auto,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  14. Alex Virot, « L'équipe de France en wagon plombé ! », L'Auto,‎ , p. 5 (lire en ligne).
  15. Alex Virot, « De nouveau, on craint la pluie à Zakopane… », L'Auto,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  16. Alex Virot, « On ne gagne pas une F.I.S. en se fiant aux victoires passées… », L'Auto,‎ , p. 6 (lire en ligne).
  17. Alex Virot, « Christel Cranz gagne un slalom qui n'était pas pour femmes », L'Auto,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  18. Gaston Benac, « Nous ne connaissions pas suffisamment la descente », Paris-Soir,‎ , p. 6 (lire en ligne).
  19. Alex Virot, « L'équipe de France est arrivée à Bucarest », L'Auto,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  20. Constantin Brive, « Officiellement les Championnats sont ouverts », L'Auto,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  21. « Nageurs à skis … Skieurs à l'eau », L'Auto,‎ , p. 5 (lire en ligne).
  22. « La Fédération de ski a désigné les « élèves sélectionnés » », L'Auto,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  23. Robert Mouchet, « Nos skieuses travaillent : virage et slalom » », L'Auto,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  24. Rivière, « L'équipe française féminine privée de son chef de file Mme Marc Gignoux », L'Auto,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  25. a b et c Hélène Bouvier, « Nos skieurs en forme à Megève », L'Auto,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  26. M.G-G. Rivière, « N'est-ce pas une équipe nationale de ski purement symbolique qu'Émile Allais a formée ? », L'Auto,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  27. Hélène Bouvier, « Lucienne Couttet ne pratique sérieusement le ski que depuis trois ans », L'Auto,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  28. Hélène Bouvier, « Meurtrière, la piste de Serre-Chevalier », L'Auto,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  29. « Antoine Leduc, seul nouveau skieur international pour 1946 », Combat,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  30. a et b « Georgette ou Françoise », L'Équipe,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  31. Alex Virot, « Restriction chez les dames », L'Équipe,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  32. Blaise Calame, « Le Lauberhorn et la Streif, une affaire de mecs interdite aux femmes », sur www.illustre.ch,
  33. (en) « Downhill, women - 11.01.47. Wengen », sur alpineskiworld.net (consulté le )
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  35. Blaise Calame, « Le Lauberhorn et la Streif, une affaire de mecs interdite aux femmes », L'Illustré,‎ (lire en ligne).
  36. Philippe Gaussot, « Des skieuses de cinq nations ... aux places d'honneur à Grindelwald », L'Équipe,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  37. « Comme Emile Allais, James Couttet a gagné le "Kandahar" », Combat,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  38. Caza, « Nos skieurs manquent encore de souplesse », L'Équipe,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  39. Alex Virot, « Le divorce hommes-Dames se précise: il était nécessaire », L'Équipe,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  40. Alex Virot, « James Couttet chef de file ... », L'Équipe,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  41. « Nos skieurs sont en route pour Saint-Moritz », L'Équipe,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  42. Philippe Gaussot, « Georgette flanche, Françoise tient bon », L'Équipe,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  43. Philippe Gaussot, « Avec Gretchen Fraser, les Etats-Unis font leur entrée dans le royaume du ski », L'Équipe,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  44. Philippe Gaussot, « Le critérium national féminine révèle Mlles d'Hespel et Joguet », L'Équipe,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  45. Alex Virot, « Je pars en beauté », L'Équipe,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  46. « A Chamonix, l'Autrichienne Schuh-Proxauf la plus rapide en descente », L'Aurore,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  47. « James Couttet gagne slalom et combiné à Galdhoepiggen », L'Équipe,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  48. a b et c Fernand Albaret, « Marc et Mme Gignoux, sur Panhard D.B. ont finalement conservé leur "ruban jaune" », L'Équipe,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  49. a et b Fernand Albaret, « Les skieurs Marc et Françoise Gignoux ont mené la course comme un slalom… », L'Équipe,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  50. « Elle au volant », sur Bibliothèque spécialisée de la Ville de Paris, .
  51. « Françoise Matussière », sur deces.matchid.io (consulté le ).
  52. « Marc Gignoux », sur deces.matchid.io (consulté le ).
  53. « Relevé des inhumations - Françoise Gignoux », sur geneanet.org (consulté le ).
  54. « Relevé des inhumations - Marc Gignoux », sur geneanet.org (consulté le ).

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