Frances Pleasonton (1912-1990) est une chercheuse américaine en physique des particules au laboratoire national d'Oak Ridge. Elle est enseignante et chercheuse, et membre de l’équipe qui a démontré pour la première fois la désintégration des neutrons en 1951.

Frances Pleasonton
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Jeunesse et éducation

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Pleasonton obtient son baccalauréat au Bryn Mawr College et est la rédactrice en chef du Yearbook [1]. Elle enseigne ensuite à la Winsor School, à la Girls Latin School de Chicago et à la Brearley School[2]. Elle retourne au Bryn Mawr College pour obtenir sa maîtrise, travaillant comme directrice à Pembroke East et obtient son diplôme en 1943[2],[3]. Elle est élue démonstratrice en physique et prend un congé pour le service gouvernemental en 1942[3]. Au cours de sa maîtrise, elle identifie la structure cristalline du sel de Rochelle[4].

Recherche

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Pleasonton est une chercheuse active dans la désintégration des neutrons[5]. Plusieurs tentatives visant à mesurer la demi-vie des neutrons avant la Seconde Guerre mondiale échouent en raison du manque de disponibilité de sources de neutrons intenses[5]. Arthur Snell et Leonard Miller construisent le réacteur graphite X-10 au Laboratoire national d'Oak Ridge qui peut focaliser des faisceaux de neutrons et permettre aux scientifiques d’observer leur désintégration[5]. Ils mesurent la demi-vie d'un neutron en 1951[6]. Pleasonton reçoit le soutien de la Commission américaine de l'énergie atomique et publie beaucoup[7],[8]. En 1958, ils examinent la désintégration de l'hélium-6, avec Pleasonton et Snell surveillant les directions des neutrinos et des électrons[9] Ce résultat confirme la théorie électron-neutrino de la désintégration bêta[6]. En 1973, elle est l'auteur de plusieurs parties du rapport pour la Commission de réglementation nucléaire des États-Unis[10]. Au laboratoire national d'Oak Ridge, la reine de Grèce et le roi de Jordanie se sont rendus au laboratoire de Pleasonton[9]. Pleasonton étudie ensuite l'ionisation des rayons X du xénon[11].

Pleasonton reste au Tennessee après avoir pris sa retraite du Laboratoire national d'Oak Ridge et participe à des associations citoyennes pour la protection de l'environnement[12].

Références

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  1. « Bryn Mawr College Yearbook. Class of 1934 », Bryn Mawr College (consulté le )
  2. a et b (en) Bryn Mawr College, Bryn Mawr College Calendar, Bryn Mawr College, (lire en ligne)
  3. a et b Bryn Mawr College, Bryn Mawr College Calendar, 1943-1944, Bryn Mawr, PA: Bryn Mawr College, (lire en ligne)
  4. Pleasonton, « A Model of the Structure of Rochelle Salt », American Journal of Physics, (consulté le )
  5. a b et c (en) « The short life of a neutron | ORNL », www.ornl.gov (consulté le )
  6. a et b « History of Fundamental and Applied Sciences Achievements in Oak Ridge National Laboratory: Nuclear Physics and Astrophysics – Discovery of America by Queltanews - Technopark QUELTA », tp.quelta.com.ua (consulté le )
  7. (en) Pleasonton et Snell, « Ionization following internal conversion in xenon », Proc. R. Soc. Lond. A, vol. 241, no 1225,‎ , p. 141–152 (ISSN 0080-4630, DOI 10.1098/rspa.1957.0119, Bibcode 1957RSPSA.241..141P, lire en ligne)
  8. (en) « Prompt γ-rays emitted in the thermal-neutron induced fission of 233U and 239Pu », Nuclear Physics A, vol. 213, no 2,‎ , p. 413–425 (ISSN 0375-9474, DOI 10.1016/0375-9474(73)90161-9, Bibcode 1973NuPhA.213..413P, lire en ligne)
  9. a et b (en) « The half-life of He6 », Nuclear Physics, vol. 37,‎ , p. 529–534 (ISSN 0029-5582, DOI 10.1016/0029-5582(62)90288-2, Bibcode 1962NucPh..37..529B, lire en ligne)
  10. Perey, « Report to the US Nuclear Data Committee », OSTI, (consulté le )
  11. (en) Proceedings of the Royal Society of London: Mathematical and physical sciences, Harrison and Son, (lire en ligne)
  12. (en) « TENNESSEE CITIZENS FOR WILDERNESS PLANNING », (consulté le )