Francis Leroy, né le à Laon, est un criminel français, surnommé le « tueur de la pleine lune » et le « fou de Bergerac »[1].

Francis Leroy
Criminel
Image illustrative de l’article Francis Leroy
Information
Nom de naissance Francis Leroy
Naissance (83 ans)
Laon (Aisne)
Nationalité Française
Surnom le « tueur de la pleine lune »
l'« assassin de la pleine lune »
le « fou de Bergerac »
le « tueur de Bergerac »
Condamnation
Sentence 20 ans de réclusion criminelle (1964)
réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 20 ans (1989)
Actions criminelles Meurtres, viols, séquestrations
Victimes 2 + 27 blessées
Période -
Pays Drapeau de la France France
États Charente-Maritime
Ville Saintes, Bergerac
Arrestation

Biographie

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Francis Leroy naît le le à Laon. Lors de sa naissance, seule sa mère est en sa présence, son père étant fait prisonnier en Allemagne. Lorsque celui-ci est libéré, en 1945, la mère de Leroy ne lui laisse aucune oplace pour élever ce fils qu'il ne connaît pas. Leroy est très couvé par sa mère : à l'école, s'il a besoin d'aller aux toilettes, il doit se rendre jusqu'au domicile de sa mère pour ne pas avoir à supporter ceux de l'école[1],[2].

En 1956, à 15 ans, Leroy commence à faire l'école buissonnière et à commettre des vols, pour lesquels il n'est pas inquiété[2].

Il commence ses études, en septembre 1959, à l'École Régionale d’Agriculture de Saintes. Décrit comme « beau garçon », il collectionne beaucoup de relations amoureuses, étouffées par sa mère qui juge ces filles incorrectes[3],[4].

Première série de crimes

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Le , il viole et tue Christiane Judet, à Saintes, au cours d'une nuit de pleine lune. Son corps est retrouvé le lendemain, dans un bois de la ville. Le crime ayant eu lieu une nuit de pleine lune, la presse surnomme le tueur l'« assassin de la pleine lune ». Le , Leroy s'introduit chez une femme et lui vole son transistor. Dans la nuit du , Leroy tente d'étrangler une jeune femme, mais l'attaque est stoppée par l'intervention de son compagnon. Leroy prend la fuite, mais laisse tomber des confettis. Les gendarmes font le lien avec l'École d'agriculture de Saintes, qui organisait un bal le veille des faits. Deux jours plus tard, en fouillant des les différents casiers, ils retrouvent le transistor dans le casier de Leroy. Âgé de 21 ans, l'étudiant reconnaît les faits. Il est inculpé de meurtre, de tentative de meurtre, de viol et de vol, puis incarcéré à la Maison d'arrêt de Saintes[2],[5].

Parmi l'entourage de Leroy, personne ne croit à son implication dans ces faits. Accompagné du soutien de sa famille, Leroy se rétracte de ses crimes[2],[5].

En , Leroy comparaît devant la Cour d'assises de Saintes. Soutenu par sa mère et ses proches, il maintient son innocence. La foule assistant au procès est très hostile à Leroy et réclame qu'il soit exécuté. La Cour le condamne à 20 ans de réclusion criminelle, lui accordant des circonstances atténuantes[2],[3],[5].

Libération et seconde série de crimes

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Libéré en 1973, il s'installe dans le haras de ses parents, à Bourdeilles. Il élève des chevaux au domaine du Naudounet et est apprécié dans toute la région. On l'apprécie au contraire. Les relations qu'il entretient avec sa mère sont très ambigües car celle-ci s'avère castratrice et à l'affût de ses faits et gestes[1],[2].

Entre décembre 1978 et janvier 1984, une série de prises d'otages, deux viols et un meurtre son commis dans les alentours de Bergerac. L'auteur est ainsi surnommé le « fou de Bergerac », du fait de son comportement irrationnel et de son odeur de sous-bois.Après une violente prise d'otages, le , contre l'Amiral Jacques Badhuin, Leroy finit par tuer Jacques Royère, au cours de sa dernière prise d'otages, le . A la suite de cela, un rapprochement est fait avec la pleine lune car la majorité des faits ont été commis durant cette période. Un voisin du haras, travaillant à la police judiciaire, fait le lien avec Leroy, 43 ans, car celui-ci a déjà été condamné pour des crimes commis lors de nuits de pleine lune. Le , les gendarmes arrêtent Leroy, en compagnie de sa compagne. Dans ses affaires, sont retrouvées de pièces d'identités de victimes de « fou de Bergerac ». Leroy reconnaît les faits, mais nie toute intention de meurtre concernant Royère. Il est inculpé de meurtre, de tentative de meurtre, de séquestrations, de viol et de vol, puis placé en détention provisoire. Une foule importante assiste à cette inculpation et hue Leroy de toutes ses forces.

En , Leroy est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 20 ans, par la Cour d'assises de Perigueux[6],[7],[8],[9].

Libération

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Libéré en 2005, après 21 ans de détention, Leroy déménage dans l'Est de la France. Il témoignera dans l'émission Faites entrer l'accusé, en 2010, en justifiant les raisons de sa vie criminelle[7],[9],[10].

Références

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  1. a b et c « Aux assises de la Dordogne " L'envoûtement de haine " de Francis Leroy », Le Monde,‎
  2. a b c d e et f « RMC BFM ▶play », sur RMC BFM PLAY (consulté le )
  3. a et b Le boutillon de la Mérine,
  4. « Le tueur de la pleine lune - L'intégrale », sur europe1.fr (consulté le )
  5. a b et c « FRANCIS LEROY A-T-IL ÉTRANGLÉ CHRISTIANE JUDET ? », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Francis Leroy et son double ... Hypothèses », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. a et b « Le « tueur de la pleine lune » : il y a 40 ans, l’arrestation en Dordogne de Francis Leroy », sur SudOuest.fr, (consulté le )
  8. « JUSTICE Aux assises de la Dordogne Francis Leroy est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. a et b « Vidéo. Qui était le "tueur de la pleine lune", l'homme qui terrorisa la Dordogne au début des années 80 ? », sur France 3 Nouvelle-Aquitaine, (consulté le )
  10. « Retour sur le "tueur de la pleine lune" », sur SudOuest.fr, (consulté le )

Voir aussi

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