Francisco Cajigal de la Vega
Francisco Cajigal de la Vega (parfois orthographié Francisco Caxigal de la Vega) (Cantabrie, Espagne, - Cantabrie, Espagne, 1777) était un officier de l'armée espagnole, gouverneur de Cuba, et vice-roi par intérim de Nouvelle-Espagne, du au .
Francisco Cajigal de la Vega | |
Francisco Cajigal de la Vega. | |
Fonctions | |
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Vice-roi de Nouvelle-Espagne | |
– (5 mois et 7 jours) |
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Monarque | Charles III d'Espagne |
Prédécesseur | Agustín de Ahumada y Villalón |
Successeur | Joaquín de Montserrat |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Cantabrie, Espagne |
Date de décès | (à 85-86 ans) |
Lieu de décès | Cantabrie, Espagne |
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Vice-roi de Nouvelle-Espagne | |
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Cajigal est lieutenant général de l'armée royale espagnole et chevalier de l'Ordre de Santiago.
Au moment de la mort du vice-roi Agustín de Ahumada y Villalón, il est gouverneur de Cuba (depuis 1747). L'Audiencia de Mexico a en sa possession des ordres scellés à ouvrir en cas de décès de Ahumada, ceux-ci désignent Cajigal pour occuper le poste de vice-roi sur une base intérimaire. Il prend la mer à La Havane et arrive à Veracruz le . Il reste à Veracruz quelques jours attendant un véhicule pour le conduire à Mexico, où il fait son entrée officielle le et prend en charge le gouvernement.
Il travaille à la réforme de la comptabilité de la trésorerie. Il supprime les taxes sur les produits en fer et en acier afin de stimuler la construction et l'industrie minière du fer. Pour augmenter les revenus, il vend le monopole de la production de cartes à jouer et afferme la perception des droits de douane à Veracruz pour cinq années. Il prend des mesures pour tonifier les économies de Floride et Panzacola.
Il accroît les troupes de l'armée régulière de Nouvelle-Espagne à 2921 hommes. Il nomme son fils, Juan Manuel, commandant de la compagnie de cavalerie des gardes du vice-roi.
Lors de l'accession au trône d'Espagne de Charles III, une amnistie générale est décrétée. En Nouvelle-Espagne on ne libère que peu de prisonniers car les exceptions à cette "amnistie générale" sont nombreuses.
Ce vice-roi ne fut pas considéré comme très honorable, il a exigé un salaire élevé (40 000 pesos par an) et un important dédommagement pour son retour de Mexico à La Havane (6 000 pesos).
Il remet le gouvernement de la colonie à son successeur, Joaquín de Montserrat, le et rentre à La Havane pour y reprendre ses fonctions de gouverneur.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- (es) Articke « Mendoza, Antonio de », Enciclopedia de Mexico, v. 9. Mexico City, 1988
- (es) Articke « Mendoza, Antonio de », Encyclopædia Britannica, v. 6. Chicago, 1983
- (es) García Puron, Manuel, Mexico y sus gobernantes, v. 1. Mexico City : Joaquín Porrua, 1984.
- (es) Orozco L., Fernando, Fechas Históricas de Mexico. Mexico City : Panorama Editorial, 1988, (ISBN 968-38-0046-7).
- (es) Orozco Linares, Fernando, Gobernantes de Mexico. Mexico City : Panorama Editorial, 1985, (ISBN 968-38-0260-5).