Francisco de los Ángeles Quiñones
Francisco de los Ángeles Quiñones, né Enrique (né à León en 1475 et mort à Veroli le ) est un cardinal espagnol du XVIe siècle. Il est membre de l'ordre des frères mineurs.
Francisco de los Ángeles Quiñones | |
Biographie | |
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Nom de naissance | Enrique de Quiñones |
Naissance | León, Couronne de Castille |
Père | Diego Fernández de Quiñones (d) |
Ordre religieux | Ordre des Frères mineurs |
Décès | Veroli, États pontificaux |
Cardinal de l'Église catholique | |
Créé cardinal |
par le pape Clément VII |
Titre cardinalice | Cardinal-prêtre de S. Croce in Gerusalemme |
Évêque de l'Église catholique | |
Fonctions épiscopales | Évêque de Coria Administrateur apostolique d'Acerno |
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | |
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Repères biographiques
modifierNé dans le royaume de León, il était le fils d'un comte de Luna.
Francisco de los Ángeles Quiñones est élu ministre général de son ordre en 1522. Il exerce plusieurs missions pour le pape, notamment pour la libération du pape Clément VII, retenu par les Impériaux au château Saint-Ange, qu'il obtient de Charles Quint en 1527.
Clément VII le nomme cardinal lors du consistoire du . Le cardinal Quiñones est élu évêque de Coria en 1530 et de Palestine en 1540. Il résigne le gouvernement de son diocèse en 1532 et est nommé gouverneur de Veroli et Campagna.
Quiñones réforme le bréviaire romain sur ordre de Clément VII dans la période 1529-1534. Ce bréviaire, dit "de Sainte-Croix", imprimé sous le nom de Breviarium romanum à Rome en 1535, bien qu'approuvé des papes Clément VII, Paul III, Jules III et Paul IV, fut censuré par la Sorbonne et interdit par Pie V. Au XIXe siècle, Dom Guéranger critiquera durement ce bréviaire dans ses Institutions liturgiques[1].
Il participe au conclave de 1534, lors duquel Paul III est élu pape. En 1539 il est nommé administrateur d'Acerno.
Voir aussi
modifierSources
modifier- Prosper Guéranger, Institutions liturgiques, Première partie, chapitre 13 :
« Au moyen d’une certaine variété dans les prières et les lectures, en évitant, autant que possible, les répétitions, en retranchant tout ce qui se rapporte à l’assemblée des fidèles, comme n’ayant plus de sens dans la récitation privée, on pensait ranimer le goût de la prière chez les clercs, et l’on ne voyait pas que c’était aux dépens de la Tradition ; que l’antique dépôt des prières liturgiques une fois altéré, ne tarderait pas à périr ; que cette forme d’office, inconnue à tous les siècles chrétiens, pénétrerait bientôt dans les Églises, au grand scandale des peuples ; en un mot, que c’était une Réforme désastreuse que celle à laquelle on sacrifiait tout le passé de la Liturgie. »
Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Francisco de los Ángeles Quiñones » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, (lire sur Wikisource)