Franco Sensi () était un magnat du pétrole italien.

Franco Sensi
Description de l'image Wojtyla Cup Sensi e spalletti.jpg.
Naissance
Rome, Italie
Décès (à 82 ans)
Rome, Italie
Nationalité Drapeau de l'Italie Italie
Activité principale
Président de l'AS Rome (1993-2008)
Distinctions
Cavaliere del Lavoro (1995)
Descendants
Rosella Sensi (°1971)

Biographie

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Né à Rome, où il a vécu toute sa vie, il a également été maire de Visso, village de 1 200 habitants dont sa famille était originaire. Pendant quinze années, jusqu'à sa mort, il a été le président du club de football de l'AS Rome, l'un des deux clubs majeurs de la ville de Rome. Il prit le contrôle du club en avec Pietro Mezzaroma puis devint l'unique président du club le .

Sous sa présidence, la Roma a gagné un Scudetto (2000-01), deux Supercoupes d'Italie (2001 et 2007) et deux Coupes d'Italie (2007 et 2008).

Sa fille, Rosella, qu'il avait progressivement intégrée à l'organigramme du club, a pris sa succession à la tête du club à sa mort le .

En décembre 1998, il rachète 67 % des parts de l'OGC Nice, alors en Division 2, pour environ 20 millions de francs, à travers sa société So. Inv[1],[2],[3]. Il monte au capital à hauteur de 92 % en juin 2001, avant de revendre ses parts en février 2002, au cours de la saison 2001-2002 à la fin de laquelle le club se qualifie pour la Ligue 1[3],[4],[5],[6].

Notes et références

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  1. « Sensi à Nice : des années sombres », Nice-Matin,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. Jean-Pierre Laborde, « L'arrivée d'un repreneur romain ne suscite pas d'enthousiasme à Nice », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. a et b « L'Association et la SAOS », Issa Nissa, no 1,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Philippe Jérôme, « OGC Nice, reprise et soupçons », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Procès-verbal de la réunion du conseil d'administration du 26 juin 2001 (voir « Entreprise SASP Olympique Gymnase Club Nice Cote Az - Ogc Nice à Nice (06200) », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le )).
  6. Gérard Davet, « La reprise de l'OGC Nice suscite l'inquiétude de la justice », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).