Frank Brangwyn

peintre, graveur et lithographe

Frank Brangwyn est un artiste peintre, dessinateur, graveur, tapissier britannique d'origine anglo-galloise, né à Bruges le et mort à Ditchling dans le Sussex le .

Frank Brangwyn
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Pseudonyme
Brangwyn, Frank WilliamVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
William Curtis Brangwyn (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Morris & Co. (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Mouvement
Distinctions
Œuvres principales
À Trade on the Beach (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Plaque commémorative

Biographie

modifier

Brangwyn naît le à Bruges, où son père avait déménagé après avoir remporté un concours organisé par la guilde de Saint Thomas et Saint Luc pour les plans d'une église paroissiale. En 1874, la famille déménage au Royaume-Uni. Il étudie à la South Kensington Art School et travaille avec William Morris à Merton Abbey. Il décore la Chambre des lords au palais de Westminster. Brangwyn voyage en Algérie, au Maroc, au Proche-Orient et en Afrique du Sud. Il a été influencé par le mouvement symboliste comme John Ruskin et Siegfried Bing qui l’initie à l'art japonais ; il participe à la décoration de la façade de la maison de l'Art nouveau (Paris, 1895). En juin 1899, il devient membre de la Société nouvelle de peintres et de sculpteurs fondée à Paris[1]. Il fait partie de l'école des peintres d'Étaples[2].

En 1908, il est membre du premier comité du London Salon organisé par l'Allied Artists' Association[3].

Durant les années 1920, il livre des gravures à la revue d'art Byblis.

Il a aussi réalisé des pièces d’orfèvrerie, du mobilier et des tapisseries. Il épouse Lucy Ray en 1896 qui meurt sans descendance en 1924. Le couple loue « Temple Lodge » à Hammersmith en 1900 et construit « The Jointure », à Ditchling dans le Sussex en 1918. Frank Brangwyn y meurt le .

Dans les collections muséales

modifier

En 1936, Frank Brangwyn lègue 450 peintures, aquarelles et estampes à la Ville de Bruges, qui sont actuellement conservées à l’Hôtel Arents (nl), un hôtel particulier du XVIIIe siècle. En retour, le roi Léopold III le fait Grand officier de l'ordre de Léopold II, et Bruges, citoyen d'honneur de la Ville.

Le Musée d'art et d'histoire d'Orange possède également une collection de ses œuvres offerte en 1940 par l’intermédiaire d'Édouard Daladier.

Le Bazar arabe de 1896, huile sur toile de 45 × 38 cm, est conservé à l'Abbaye de Flaran dans le Gers et fait partie de la Collection Simonow[4].


Distinctions et honneurs

modifier

Notes et références

modifier
  1. « Choses du jour : Un nouveau salon », par Étienne Charles, in: La Liberté, Paris, 6 juillet 1899, p. 1 — sur Gallica.
  2. Musée du Touquet-Paris-Plage, Lumière d’Opale : Les peintres étrangers de la colonie d’Étaples (1880-1920), Le Touquet-Paris-Plage, Aprim & Henry 62170 Montreuil, , 75 p. (ISBN 978-2-9580069-0-7), p. 21
  3. (en) The London Salon of the Allied Artists' Association - Fist Year, catalogue sur Archive.org.
  4. Michel Hue, Villes et Campagnes dans la Collection Simonow, Conseil Général du Gers, , 107 p. (ISBN 978-2-913834-30-9), p. 71
  5. (en) Fiche sur le site de la Royal Academy of Arts
  6. London Gazette : no 35029, p. 1,

Annexes

modifier

Bibliographie

modifier

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :