Frantz Jehin-Prume (François-Henri Jehin) est un violoniste et compositeur belge, né à Spa le , décédé à Montréal le .

Frantz Jehin-Prume
Frantz Jehin-Prume (une gravure par Edmond-Joseph Massicotte).
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 60 ans)
MontréalVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Instrument

Biographie

modifier

Frantz Jehin-Prume est né à Spa le 18 avril 1839 de l'union de Jules Jehin, artiste peintre, et Petronille de Prume[1]. Son père l'initie à la musique dès l'âge de trois ans et il commence sa formation en violon à quatre ans auprès de Nicolas Servais[1],[2]. Deux ans plus tard, il est élève dans la classe de violon de son oncle François Prume au Conservatoire royal de Liège et de Hubert Léonard et François-Joseph Fétis pour le cours d'harmonie au conservatoire royal de Bruxelles. Il joue plusieurs fois à la cour impériale de Saint-Pétersbourg[3]. Durant la même période, il se produit en concert avec Anton et Nicolaï Rubinstein[3].

En 1856, il émigre au Canada et s'installe au Québec. En 1865, il épouse Rosita DelVecehio une artiste lyrique canadienne d'origine italienne[3]. Sa femme décède en 1881 et Frantz Jehin-Prume poursuit les tournées et les voyages à l'étranger[4]. En 1882, il marie en secondes noces Hortense Leduc[5], mais l'union ne dure pas[6]. En 1895, sa santé l'oblige à ralentir son rythme de vie et il se consacre principalement à l'enseignement de la musique[4].

Il devint une personnalité important de la vie musicale à Montréal, ou il avait rejoint son compatriote, le liégeois Jules Hone. Il est membre fondateur de l'ensemble l'Association artistique composé de Erasme Jehin-Prume, son frère, G. Gruënwald et J.B. Dubois[7]. L'ensemble de musique de chambre se produit fréquemment, mais cesse ses activités en 1899, à la suite du décès de Frantz Jehin-Prume[8].

Frantz Jehin-Prume décède à Montréal le 29 mai 1899 à l'âge de 60 ans[9] et ses funérailles sont célébrés à l'Église du Gesù[2].

Notes et références

modifier
  1. a et b Nos artistes : Franz Henri Jehin Prume, « Germain Beaulieu », Le monde illustré,‎ , p. 458 (lire en ligne)
  2. a et b « Frantz Jehin-Prume », La Passe-Temps, vol. 5, no 110,‎ , p. 153 (lire en ligne)
  3. a b et c « Nos musiciens », L'Art musical,‎ 1898 janvier, p. 79 (lire en ligne)
  4. a et b Frédéric Pelletier, « La vie musicale », Le Devoir,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  5. « Pierre Fortin le père du sénateur », Bulletin des recherches historiques,‎ , p. 89-92 (lire en ligne)
  6. « Biographie – JEHIN-PRUME, FRANTZ (né François-Henri Jehin) – Volume XII (1891-1900) – Dictionnaire biographique du Canada », sur www.biographi.ca (consulté le )
  7. Léo-Pol Morin, « La vie musicale », Le Devoir,‎ , p. 6 (lire en ligne)
  8. Frédéric Pelletier, « La vie musicale », Le Devoir,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  9. « Décès : Jehin-Prume, Frantz », La Presse,‎ , p. 8 (lire en ligne)

Liens externes

modifier