Freddy Mamani

architecte bolivien

Freddy Mamani est un architecte bolivien né en 1971 dans le village de Catavi. Son architecture se reconnaît à son usage de couleurs vives et de références à la culture aymara.

Freddy Mamani
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (53 ans)
Catavi (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Mouvement
Cholet (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Cholet (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
cholet

Biographie

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Freddy Mamani est issu d'une famille aymara[1]. Son père a été un maçon réputé et l'a très tôt emmené sur les chantiers[1]. Il aurait commencé à travailler à l’âge de 14 ans comme assistant maçon[2]. Il devient ouvrier en bâtiment et construit environ 100 maisons autour de La Paz avant de faire des études d'ingénieur et enfin se former à l'architecture[1],[3]. En 2014 il fonde sa propre entreprise d'architecture (entièrement familiale) et qualifie lui-même son architecture de « néo-andine »[3].

Architecture

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Exemple de cholet à El Alto, commune de La Paz.

L'architecture de Freddy Mamani est d'abord, et aussi surprenant que cela puisse paraître, une architecture monochrome. En effet, Mamani ne définit pas l'ensemble du projet architectural avant de le réaliser[1]. Ce qu'il définit c'est l'ossature du bâtiment faite de béton et de remplissage en briques[1]. C'est seulement une fois l'ossature installée qu'il applique in situ les ornementations, dont les couleurs qui font sa renommée[1].

Le cholet

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En s'inspirant de la culture aymara, Freddy Mamani a donné naissance à un nouveau type d'édifice : le cholet[4]. Le terme vient de la contraction de « cholet cholo » qui signifie chalet bolivien[4]. L'immeuble attribue des fonctions spécifiques pour chaque niveau avec des commerces, salles de sport ou restaurants au niveau de la rue, d'une propriété résidentielle au sommet et des habitations locatives entre les deux[4],[1]. Mamani qualifie ses constructions d'autodurables[1] car elles doivent être en mesure de générer un revenu[1]. Les Cholet sont prisés par la nouvelle bourgeoisie Aymara qui a connu son essor avec l'arrivée au pouvoir d'Evo Morales et qui entend ainsi afficher son opulence[5].

Références

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  1. a b c d e f g h et i Christian Simenc, « Folies architecturales en Bolivie », sur AD Magazine, (consulté le )
  2. U&b, « Un cholet à Paris ! – Urban & Wild » (consulté le )
  3. a et b (en-US) « Freddy Mamani on Building Dreams in the Andes », sur Sixtysix Magazine, (consulté le )
  4. a b et c Marco Castroni, « Freddy Mamani, ou la nouvelle architecture bolivienne », sur La Ville Nouvelle, Atelier d'architectes coopératif, (consulté le )
  5. « Les Cholets : l’architecture kitsch Bolivienne, symbole de l’opulence Aymara », sur Terra Bolivia, (consulté le )

Liens externes

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