Front de libération jurassien

groupe de lutte séparatiste jurassien en Suisse
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Le Front de libération jurassien (ou Front de libération du Jura), mieux connu sous le nom de FLJ, est un groupe de lutte séparatiste jurassien, créé en 1962, prônant l'action directe, souvent violente, pour réaliser ou promouvoir l'indépendance du Jura. Considéré comme un groupe terroriste par la Confédération Suisse et le canton de Berne, celui-ci fut démantelé en 1966.

Front de libération jurassien
FLJ, Front de libération du Jura
Image illustrative de l’article Front de libération jurassien
Devise : Le Jura parle français
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Idéologie régionaliste
Objectifs Création d'un canton du Jura
Statut Inactif
Fondation
Date de formation 1962
Pays d'origine Drapeau de la Suisse Suisse
Fondé par Marcel Boillat & Jean-Marie Joset
Dissolution
Date de dissolution 1966
Causes Arrestation de tous les membres
Actions
Mode opératoire Incendie, attentat à la bombe, dégradations, tags
Nombres d'attaques imputées 18
Zone d'opération Drapeau de la Suisse Suisse (Drapeau du canton de Berne Berne)
Période d'activité
  • 1962-1964
  • 1965-1966
Organisation
Chefs principaux Marcel Boillat, Jean-Marie Joset, Jean-Baptiste Hennin et Imier Cattin
Membres 5
Sanctuaire Drapeau de la France France & Espagne
Répression
Nombre de prisonniers 6
Considéré comme terroriste par Drapeau de la Suisse Suisse
Drapeau du canton de Berne Berne

Les cibles du FLJ comprenaient notamment des entreprises appartenant à des pro-bernois, des bâtiments militaires, des voies de trains, des fermes, des restaurants, des hôtels et des bâtiments étatiques cantonaux.

Son slogan était : « Le Jura parle français »[1].

Historique modifier

Contexte modifier

En 1956, en pleine « Question jurassienne », le Département militaire démarche secrètement pour l'achat de terres en vue d'implanter une place d'armes pour blindés aux Franches-Montagnes et à la Courtine[2]. Une fois informée, les populations des vingt communes concernées manifestent leur opposition. Le projet est alors abandonné par la Confédération, qui revend au canton de Berne les terres tout en ayant gardé un droit de préemption[3]. En 1962, Département militaire revient sur son idée de s'implanter aux Franches-Montagnes (mais seulement dans les communes de Montfaucon, Les Genevez et Lajoux). Cette fois, l'armée veut y développer un centre militaire du cheval et une place d'armes pour la cavalerie. Le canton de Berne revend les terres concernées à la Confédération. La population locale, ayant déjà manifesté son opposition à la place d'arme en 1956, se sent trahie par les autorités fédérales et le gouvernement bernois[4],[N 1]. La résistance locale s'engage[5].

Premier FLJ modifier

C'est dans ce contexte de tensions que nait le FLJ. Les 2 et 3 septembre 1962 apparaissent les premiers tags FLJ, peints en rouge, sur trois écussons bernois et trois grands panneaux de signalisation à Aesch, Brislach, Lucelle (de), sur la sentinelle des Rangiers et sur deux panneaux de chantiers à Moutier[6]. Dans la population locale, le sigle FLJ fait alors penser au nom Front de libération du Jura (car celui-ci ressemble au sigle FLN signifiant Front de libération nationale qui sévissait en pleine guerre d'Algérie il y a moins d'un an)[7].

Dans le contexte du projet de la place d'armes des Franches-Montagnes, le FLJ s'engage également dans la lutte. Le 21 octobre, le FLJ boute le feu à la baraque militaire de Goumois. Des tags FLJ et «Vive Berberaz» seront retrouvés sur les murs de soubassement. Le 1er mars 1963, le FLJ envoie, à plusieurs journaux, une déclaration évoquant son but. Le 26 mars de la même année, c'est le baraquement militaire de Bourrignon qui est incendié. Le FLJ envoie également des lettres de menaces à certaines personnes (comme Paul Chaudet, Pierre Balmer et Friedrich Traugott Wahlen)[1]. Dans la nuit du 26 avril 1963, le FLJ met le feu à la ferme des «Joux Derrière» se trouvant sur les terrains ayant été vendus à la Confédération pour la place d'armes. La police cantonale est alors déployée dans la région. Une cinquantaine d'agents patrouillent pendant près d'un mois dans les trois villages. La police surveille les autres fermes se trouvant sur les terrains vendus à la Confédération, effectue des écoutes téléphoniques et des perquisitions de nuit[8]. Cependant, dans la nuit du 18 juillet, c'est la ferme «Sous-la-Côte» qui est incendiée. Le 5 octobre, le FLJ utilise les explosifs pour la première fois[9]. Celui-ci explose le chalet du Mont-Soleil appartenant au Conseiller aux États Bernois Charles Jeanneret. Le 23 décembre, c'est la scierie de Marc Houmard (Président du groupe antiséparatiste des Patriotes jurassiens) qui explose[1].

Le 27 février un attentat à l’explosif est effectué sur la voie des CFF à Studen. Comme l'attentat a été revendiqué par téléphone à certains journaux, par le FLJ, la police va alors se focaliser sur les écoutes téléphoniques. En mars, après l'attentat à l’explosif contre le bâtiment de la succursale de la Banque cantonale de Berne de Delémont effectué le 12 mars, la police cantonale Bernoise et l'Office fédéral de la police identifient l'auteur des appels[10].

Le 25 mars, la police arrête Jean-Marie Joset, l'auteur des appels, et Marcel Boillat[11],[12]. Les deux hommes passent alors aux aveux et le 31 mars, la police arrête Pierre Dériaz qui fut leur complice. Le 1er avril, la police perquisitionne la maison de Marcel Boillat et y découvre de la peinture rouge, des mèches et des détonateurs. Les trois hommes sont emprisonnés[13]. Le 2 avril, les trois hommes passent aux aveux.

En parallèle, Lucien Meyrat et Jean-Louis Mettler, créent la « Société de secours aux militants victimes de la lutte pour la patrie jurassienne » (SSVJ). Leur but est de récolter des fonds pour régler les honoraires des avocats des trois membres du FLJ. Cette collecte se fera avec l'aide du Rassemblement jurassien[1].

Le procès débute le 14 mars 1966 au Tribunal fédéral à Lausanne[14]. Le 18 août 1966, la cour pénale fédérale donne son verdict : Marcel Boillat est condamné à 8 ans de réclusion et 10 ans de privation des droits civiques et Jean-Marie Joset à 7 ans de réclusion. Pierre Deriaz, lui, écope d'un an d'emprisonnement avec sursis[15],[16].

Jean-Marie Joset est envoyé au centre pénitencier de Bochuz, à Orbe (VD) où il purgera sa peine et y obtient une maturité commerciale. Il est libéré le 22 novembre 1968. Marcel Boillat, lui, s'évade le 18 février 1967 du centre pénitencier de Crêtelongue, à Granges (VS), grâce à l'aide de Lucien Meyrat, et s'enfuit. Il sera arrêté le 9 juin 1967 à Madrid en Espagne. Le 23 juin, la Suisse demande une extradition de Marcel Boillat au Gouvernement espagnol. Le 19 septembre, les autorités espagnoles refusent son extradition et libèrent Marcel Boillat. L'asile politique lui sera accordé[16]. Après prescription de ses actes, il revient en Suisse, en 1987, pour la 40e fête du peuple jurassien, où il est accueilli en héros par les séparatistes[17].

Second FLJ modifier

Dès le printemps 1965, d'autres d'attentats, signé FLJ, ont lieu dans le Jura. Comme les membres fondateurs sont emprisonnés, la police recherche les coupables. Il s'agit de Jean-Baptiste Hennin et Imier Cattin qui sont arrêtés en juin 1966. Ceux-ci avouent le 4 juillet et sont envoyés à l'établissement pénitentiaire de Thorberg, à Krauchthal (BE)[1].

Souffrant de dépression, Jean-Baptiste Hennin est interné à l'asile psychiatrique de Marsens (FR) dont il en profitera pour s'évader, le 16 octobre 1966, grâce à l'aide de Lucien Meyrat. Arrivé à Paris, Jean-Baptiste Hennin se présente aux autorités françaises pour se constituer prisonnier. Cependant, comme aucun mandat d'arrêt international n'existait à son encontre, il fut relâché. Finalement, un mandat d'arrêt est lancé à son encontre et Jean-Baptiste Hennin est arrêté par la police française[18]. Le Rassemblement jurassien et les milieux séparatistes demandent au Conseil fédéral de renoncer à demander son extradition[14].

Le 2 novembre, la Cour d'appel de Paris met Jean-Baptiste Hennin en liberté provisoire. Avant de décider de son jugement, cette dernière demande un supplément d'information à la Suisse[N 2]. Le Conseil fédéral demande officiellement son extradition en 1967 et, le 19 juin de la même année, le Gouvernement français refuse son extradition et lui donne le statut de réfugié politique le 3 juillet[14].

Le 16 janvier 1969, la Cour d'assises du Jura condamne Imier Cattin à 4 ans et demi de réclusion et Jean-Baptiste Hennin à 6 ans et demi de réclusion[14]

Le 5 décembre 1967, Lucien Meyrat est arrêté pour avoir aidé les évasions de Marcel Boillat et de Jean-Baptiste Hennin.

«Les innocents de Courfaivre» modifier

En 1964, dans le cadre des recherches des membres du premier FLJ, la police arrête, entre le 17 et le 20 février, quatre jeunes séparatistes de Courfaivre (André Tendon, Gilberte Tendon, André Bandelier et Bernard Schaffner) soupçonnés d'être les membres du FLJ. Ceux-ci sont alors maintenus au secret et sans avocats à l'établissement pénitentiaire de Witzwil. Cependant, le 27 février et le 12 mars deux attentat à l’explosif sont signés par le FLJ. Ces actes, innocentant logiquement les quatre jeunes, ne sont cependant pas pris en compte par le juge d'instruction, le président du tribunal et le préfet de Delémont qui continuent d'accuser les quatre jeunes. Gilberte Tendon donne alors des informations à la police et est mise en liberté provisoire le 24 mars[19]. Après l'arrestation des vrais membres du FLJ le 25 mars et leur aveux le 2 avril, les trois autres jeunes sont libérés le 7 avril après deux mois de séquestration. Cependant, la justice bernoise leur reproche toujours d'être les auteurs d’actes de vandalisme attribués mais non-revendiqués par le FLJ[19].

Le 23 novembre 1964, la Cour suprême bernoise donne son jugement contre les trois jeunes. Le 22 décembre, les trois jeunes déposent un recours au Tribunal fédéral, qui sera rejeté en 1965. Finalement, le 27 mai 1966, la justice prononce un non lieu dans l'affaire des «innocents de Courfaivre»[19].

Cependant, en été 1966, Gilberte Tendon comparaît devant le Tribunal fédéral dans le cadre de la condamnation de Marcel Boillat et Jean-Marie Joset. Le 12 décembre 1969, Gilberte Tendon est reconnue coupable de faux-témoignage et est condamnée à 45 jours d'emprisonnement. le Rassemblement jurassien et le Conseil communal de Courfaivre protestent contre cette condamnation. Gilberte Tendon sera finalement réhabilitée par le Gouvernement jurassien le 24 juin 1986[19].

Listes des actions du FLJ modifier

1er FLJ (1962-1964) modifier

  • 2 septembre 1962 : Détériorations et tags FLJ sur trois écussons Bernois et trois grands panneaux de signalisation à Aesch, Brislach, Lucelle (de) et dans la vallée de Delémont[1];
  • 3 septembre 1962 : Détériorations et tags FLJ sur deux panneaux de chantiers, à Moutier, et sur le monument de la Sentinelle des Rangiers, à Asuel[1];
  • 21 octobre 1962 : Incendie de la baraque militaire N°63, au lieu-dit «Les Auges», à Goumois[9];
  • 28 février 1963 : Nouveaux actes de vandalisme (Détériorations et tags FLJ), à Courrendlin[1];
  • 1963 : Sabotage de l'indicateur de la fosse aux ours, à Frinvillier[N 3],[14]
  • 26 mars 1963 : Incendie du baraquement militaire de Bourrignon[9];
  • 26 avril 1963 : Incendie de la ferme des «Joux Derrière», à Montfaucon[21];
  • 11 juillet 1963 : Vol d'un détonateur et d'une mèche à l’entreprise Laurent Membrez, à Delémont;
  • 12 juillet 1963 : Vol du drapeau bernois de la gare de Courtételle[1];
  • 18 juillet 1963 : Incendie de la ferme «Sous-la-Côte», à Montfaucon[22];
  • 5 octobre 1963 : Attentat à l’explosif contre le chalet du Mont-Soleil (propriété du Conseiller aux États Charles Jeanneret), à Saint-Imier[9];
  • 23 décembre 1963 : Attentat à l’explosif contre la scierie de Marc Houmard (Président des Patriotes jurassiens), à Malleray[9];
  • 27 février 1964 : Attentat à l’explosif sur la voie des CFF à Studen[9];
  • 12 mars 1964 : Attentat à l’explosif contre le bâtiment de la succursale de la Banque cantonale de Berne, à Delémont[23].

2e FLJ (1965) modifier

  • 4 mars 1965 : Attentat au cocktail Molotov contre un local de l’administration des impôts à Delémont[1].
  • 24 avril 1966 : deux pneus remplis de carburant sont jetés par une fenêtre dans l’Arsenal de Glovelier[1].
  • 29 mai 1965 : incendie de l'hôtel-restaurant de l'Ours du Mont-Crosin, à Cormoret[1].
  • 20 novembre 1965 : incendie de l’hôtel du Cerf, à Saignelégier[1].
  • 6 juin 1966: tentative d'incendie du Restaurant régional « l’Aplaventriste », au Bémont[1].

Protagonistes modifier

Groupes Noms Années membre du FLJ Arrestation Condamnation (dates du verdict) Condamnation effectuée
Premier FLJ Marcel Boillat (1929-2020) 1962-1964 25 mars 1964 8 ans de réclusion et 10 ans de privation des droits civiques

(18 août 1966)

Évadé le 18 février 1967 (soit 6 mois) : asile politique en Espagne
Jean-Marie Joset (1932-2009) 1962-1964 25 mars 1964 7 ans de réclusion

(18 août 1966)

Libéré le 22 novembre 1968 (soit 2 ans, 3 mois et 4 jours)
Pierre Dériaz 1962-1964 31 mars 1964 1 an d'emprisonnement avec sursis

(18 août 1966)

?
Deuxième FLJ Jean-Baptiste Hennin (1924-1981) 1965-1966 juin 1966 6 ans et demi de réclusion

(16 janvier 1969)

Évadé le 16 octobre 1966 (soit 4 mois et 10 jours) : réfugié politique en France
Imier Cattin (1924-?) 1965-1966 juin 1966 4 ans et demi de réclusion

(16 janvier 1969)

?
Complices Lucien Meyrat Jamais 5 décembre 1967 ? ?
« Les innocents de Courfaivre » André Tendon Jamais 18 février 1964 ? (23 novembre 1964) non lieu prononcé le 27 mai 1966
Gilberte Tendon (?-2007) Jamais 18 février 1964 45 jours de prison

(12 décembre 1969)

45 jours de prisons
André Bandelier Jamais 18 février 1964 ? (23 novembre 1964) non lieu prononcé le 27 mai 1966
Bernard Schaffner Jamais 20 février 1964 ? (23 novembre 1964) non lieu prononcé le 27 mai 1966

Bibliographie modifier

  • Marcel Boillat, Signé FLJ. Sans morts, l’émergence d’un Etat,
  • Collectif, Histoire et procès du Front de libération jurassien, Delémont, , 260 p.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les séparatistes utilisent cette affaire pour démontrer que le canton de Berne ne fait rien face à la Confédération pour défendre la volonté des Jurassiens : « Pire, le gouvernement bernois insiste pour l'implantation du centre militaire, et donne ainsi l'impression de vouloir une présence militaire aux Franches-Montagnes pour calmer les ardeurs séparatistes ».
  2. À la demande de Jean-Baptiste Hennin, une délégation jurassienne vient à Paris pour prendre sa défense et expliquer la Question jurassienne, alors peu connue en France, aux juges français. Roland Béguelin, membre de cette délégation, tente également de convaincre le Gouvernement français de donner le statut de réfugié politique à Jean-Baptiste Hennin.
  3. Depuis le 23 mai 1959, restaurateur de Frinvillier tient une fosse abritant un ours brun[20].

Références modifier

  1. a b c d e f g h i j k l m et n Emma Chatelain (Dictionnaire du Jura), « Front de libération jurassien (FLJ) » Accès libre, sur www.diju.ch, (consulté le )
  2. André Froidevaux, La conspiration déjouée : projet de place d'armes aux Franches-Montagnes, Saignelégier, Syndicat intercommunal d'exploitation agricole GLM, .
  3. Serge Jubin, « Comment les appétits fonciers de l'armée ont radicalisé le séparatisme jurassien », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès limité, consulté le )
  4. Emanuel Gogniat, Aux racines du patriotisme : place d'armes et Question jurassienne (1956-1976) (mémoire de licence en lettres), Université de Genève, .
  5. Marcel Brêchet, Les années de braise, Delémont, Imprimerie jurassienne SA,
  6. "Affaires publiques" de Marc Schindler, « Le Front de libération du Jura » Accès libre, sur rts.ch, (consulté le )
  7. Gilbert Ganguillet, Le conflit jurassien. Genèse d'un conflit ethno-régional, Zurich, Université de Zurich, , p. 142-145 & 150
  8. Lise Bailat, « «Ils étaient des terroristes, pas des héros» », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès limité, consulté le )
  9. a b c d e et f Chronologie jurassienne, « Attentats » Accès libre, sur www.chronologie-jurassienne.ch (consulté le )
  10. Alain Pichard, La Question jurassienne, Lausanne, Savoir suisse, , 144 p., p. 58-60
  11. Emma Chatelain (Dictionnaire du Jura), « Joset, Jean-Marie (1932-2009) » Accès libre, sur www.diju.ch, (consulté le )
  12. Emma Chatelain (Dictionnaire du Jura), « Boillat, Marcel (1929-2020) » Accès libre, sur www.diju.ch, (consulté le )
  13. Emma Chatelain, « Nous sommes des hommes libres sur une terre libre ». Le mouvement antiséparatiste jurassien (1947-1975), son idéologie et ses relations avec Berne, Neuchâtel, Alphil, , 242 p. (ISBN 978-2-940235-35-3), p. 111-113
  14. a b c d et e Chronologie jurassienne, « Front libération Jura » Accès libre, sur www.chronologie-jurassienne.ch (consulté le )
  15. Jean-Marie Joset, Histoire et procès du Front de libération jurassien, Delémont,
  16. a et b Aurélie Roulet, Marc Frochaux, Sophie Richard et Alain Freudiger, « Mille et une archives : Terreur dans les pâturages : les attentats du Front de libération jurassien » Accès libre, sur rts.ch, (consulté le )
  17. Marcel Boillat, Signé FLJ. Sans morts, l'émergence d'un Etat, Lausanne, Favre,
  18. Jean-Louis Mettler, « Pour mettre enfin un terme à toutes les équivoques, La Société de secours aux victimes de la patrie jurassienne présente le dossier du "rebelle" Jean Hennin », Feuille d'avis de Neuchâtel,‎ , p. 1 & 6 (lire en ligne Accès libre [PDF])
  19. a b c et d Chronologie jurassienne, « Innocents Courfaivre » Accès libre, sur www.chronologie-jurassienne.ch (consulté le )
  20. Chronologie de Bienne, du canton du Jura et du Jura bernois, « Mai 1959 » Accès libre, sur www.bijube.ch (consulté le )
  21. Serge Jubin, « Les Joux-Derrière, arrachées à l’armée et offertes au cheval », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès limité, consulté le )
  22. Chronologie jurassienne, « Sous-la-Côte Montfaucon » Accès libre, sur www.chronologie-jurassienne.ch (consulté le )
  23. "Carrefour", « Attentat à Delémont » Accès libre, sur rts.ch, (consulté le )

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier