Gérard Errera
Gérard Errera, né le , est un haut fonctionnaire et diplomate français. Il a été Secrétaire général du Quai d'Orsay.
Ambassadeur de France au Royaume-Uni | |
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Daniel Bernard (en) | |
Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères |
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Biographie
modifierÉtudes et vie privée
modifierGérard Paul Errera naît le 30 octobre 1943. Son père est président d'entreprise. Il suit des études de science politique à l'Institut d'études politiques de Paris (1964, section Service Public)[1], puis est admis à l'École nationale d'administration[2] (1967-1969).
Il se marie en 1962 et a un fils, Philippe Errera, lui-même directeur des affaires politiques du ministère des Affaires étrangères[3],[4].
Parcours professionnel
modifierIl choisit le Quai d'Orsay à la sortie de l'ENA. Il est nommé en 1971 deuxième secrétaire à l'ambassade de France aux États-Unis, où il conseille l'ambassadeur Jacques Kosciusko-Morizet[5]. Il est recruté en 1975 comme conseiller technique au cabinet du ministre des Affaires étrangères, Jean Sauvagnargues. Lorsqu'il quitte le cabinet en 1977, il devient conseiller d'ambassade à l'ambassade de France en Espagne[6].
En 1982, il est nommé Consul général de France à San Francisco. De 1985 à 1991, il est directeur des relations internationales au Commissariat à l'énergie atomique et gouverneur pour la France à l'Agence internationale de l'énergie atomique[6]. Se spécialisant dans les questions relatives à l'armement, il est nommé représentant permanent de la France à la Conférence du désarmement à Genève jusqu'en 1995. Il quitte ce poste pour devenir ambassadeur de France auprès de l'Otan[7].
Il est directeur des affaires politiques du ministère des Affaires étrangères de 1998 à 2002, puis est nommé ambassadeur de France au Royaume-Uni[8]. Il gère la crise diplomatique entre la France et les pays anglo-saxons du fait du refus de la France de participer à la guerre d'Irak. Un de ses télégrammes diplomatiques est fuité par le Canard enchaîné[9].
Il est enfin secrétaire général du Ministère des Affaires étrangères à partir de 2007[10],[11]. Il obtient le grade d'ambassadeur de France[12]. Il quitte le poste en 2009, et par là même, la fonction publique[13]. Il devient conseiller spécial du PDG de la succursale française de Blackstone en 2009[11].
Références
modifier- « Sciences Po Alumni », sur Sciences Po Alumni (consulté le )
- Qui est qui en France, J. Lafitte, (lire en ligne).
- « Philippe Errera renforce le pôle politico-militaire aux Affaires étrangères », sur LEFIGARO (consulté le ).
- Vincent JAUVERT, La Face cachée du Quai d'Orsay: Enquête sur un ministère à la dérive, Groupe Robert Laffont, (ISBN 978-2-221-15731-2, lire en ligne).
- (en) Diplomatic List, Department of State, (lire en ligne).
- « Gérard Errera », sur Les Echos, (consulté le ).
- « Gérard Errera », sur Les Echos, (consulté le ).
- (en) Foreign and Commonwealth Office et Great Britain Foreign and Commonwealth Office, The London Diplomatic List, Stationery Office, (ISBN 978-0-11-591792-9, lire en ligne).
- Karl Laske et Laurent Valdiguié, Le vrai canard, Stock, (ISBN 978-2-234-06639-7, lire en ligne).
- Le figaro magazine, Le Figaro, (lire en ligne).
- « CARNET - Actualités Emploi », sur L'AGEFI, (consulté le ).
- « Les diplomates ne sont pas des incapables », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Christian Lequesne, Ethnographie du Quai d'Orsay, CNRS, (ISBN 978-2-271-09452-0, lire en ligne).