Gérard Lardeur
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Gérard Lardeur, né le dans le 15e arrondissement de Paris et mort le dans le 14e arrondissement[1], est un sculpteur et maître-verrier français.
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Gérard Alfred Lardeur |
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Biographie
modifierFils du maitre-verrier Raphaël Lardeur qui le sensibilisa aux problèmes de la transparence, Gérard Lardeur fait ses études à Paris à l'École nationale supérieure des arts décoratifs et à l'École nationale supérieure des beaux-arts.
Installé dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés[2], il s'intéresse à la sculpture en 1958, choisissant le métal qui restera son matériau de prédilection. Son travail concerne l'architecture, à travers le vitrail, les grilles, murs, portes qui sont autant de composantes de l'espace.
De 1970 à 1980, beaucoup d'œuvres dans l'architecture ont pour élément privilégié le cercle. En plan, volume, portion, le cercle se prolonge en cylindre plein, creux.
Il expose au Salon des Réalités Nouvelles depuis 1972.
Gérard Lardeur est le père du photographe Alexandre Lardeur et du sculpteur Thomas Lardeur.
Vitraux
modifier- 1970 : Angoulême (Charente), église du Sacré-Cœur[3].
- 1982 : Cambrai (Nord), déambulatoire de la cathédrale.
- 1983 : Wissembourg (Bas-Rhin), église protestante Saint-Jean, monument historique.
- 1984 : Strasbourg (Bas-Rhin), église Saint-Thomas.
- 1984 : Salinelles (Gard), chapelle romane, monument historique.
- 1984 : Paris, villa la Réunion Île-de-France, couvent.
- 1984 : Cambrai (Nord), chapelle baroque du Conservatoire national de musique, salle de concert.
- 1985 : Strasbourg (Bas-Rhin), fin du chevet de Saint Thomas.
- 1985 : Enghien-les-Bains (Val-d'Oise), chapelle de collège.
- 1986 : Charleville-Mézières (Ardennes), Église Saint-Lié de Mohon.
- 1986 : Gueberschwihr (Haut-Rhin), couvent Saint-Marc.
- 1986 : Étaples (Pas de Calais), église du Sacré-Cœur.
- 1988 : Douai (Nord), Maison des associations.
- 1988-1999 : Rennes (Ille-et-Vilaine) Saint-Yves, lumière sculptée[C'est-à-dire ?].
- 1989 : Montbron (Charente), église.
- 1989 : Champmillon (Charente), église Saint Vincent.
- 1989 : Vaucelles III (Nord), salle des Moines, verre armé et antique.
- 1989 : Enghien-les-Bains (Val-d'Oise), synagogue.
- 1989-1990 : Locquemeau (Côtes-d'Armor), église, vitraux et grilles.
- 1991 : Léhon (Côtes-d'Armor), salle capitulaire.
- 1992 : Romegoux (Charente-maritime), vitrail et grille.
- 1993 : Louviers (Eure), Notre-Dame, haute nef.
- 1995 : Langonnet (Morbihan), lumière sculptée.
- 1997 : Bords (Charente), lumière sculptée.
- 1999 : Saint-Sauveur (Finistère), vitraux de l'église Saint-Sauveur, lumière sculptée[4].
- 2001 : Calais (Pas-de-Calais), vitraux de l'église Notre-Dame : 1976 (onze baies) et 2001 2 baies).
- 2001-2002 : Bannalec (Finistère) église Notre Dame du Folgoët[5].
- 2002 : Matha (Charente-Maritime), chœur de l'église Saint-Hérie.
Réception critique
modifier- « Ses sculptures mettent en jeu des volumes qui semblent s'emboîter et se compléter comme dans un puzzle. » - Dictionnaire Bénézit[6]
Notes et références
modifier- Relevé des fichiers de l'Insee
- Marie Godfrain, « À l'atelier Lardeur, un long bail avec le vitrail », Le Monde, 14 janvier 2024
- Angoulême Tourisme, église du Sacré-Cœur
- Saint-Sauveur, les vitraux
- « Quand le maître-verrier Gérard Lardeur créait des vitraux pour l'église de Bannalec », Ouest-France, 12 mars 2022
- Dictionnaire Bénézit, vol.8, Gründ, 1999, page 279.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, 1999.
- Gérard Xuriguera, Regard sur la sculpture contemporaine, éditions FVW, Paris, 2008.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Site officiel de Gérard Lardeur.
- « Gérard Lardeur » sur l'encyclopédie audiovisuelle de l'art contemporain.
