Gérard van den Nieuwenhuysen
Gérard van den Nieuwenhuysen, mort le à Malines, est un industriel et fournisseur aux armées du XVIe siècle, fondeur d'artillerie du roi d'Espagne et directeur de la Fonderie royale de Malines.
Proviseur Hospice Sainte-Heylwige, dite de la Putterie (d) | |
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Directeur Fonderie royale de Malines (d) |
Naissance |
Vers |
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Décès | |
Sépulture | |
Activités |
Fondeur de canons d'artillerie, industriel |
Famille | |
Enfant |
Gaspard van den Nieuwenhuysen (d) |
Parentèle |
Remi de Halut (oncle) Hans Poppenruyter (oncle) Constantin van den Nieuwenhuysen Heylwige van den Nieuwenhuysen-Campfort (d) (tante) |
Propriétaire de |
Fonderie royale de Malines (d) |
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Biographie
modifierGérard van den Nieuwenhuysen est le fils d'Henrick van den Nieuwenhuysen, seigneur à Liezele, et de Willemijne van de Walle dite Campenhout.
Il succède en 1568 à son oncle Remi de Halut, vicomte de Bergues-Saint-Winoc, dans la direction de la fonderie royale d'armes de Malines. Remi de Hallut, ancien capitaine au régiment de Montmorency, avait pris la direction de la fonderie à la suite de son mariage avec Heylwige van den Nieuwenhuysen-Campfort, veuve de Hans Poppenruyter, ancien fondeur d'artillerie du roi et directeur de la fonderie royale sous Charles-Quint. Par dispositions testamentaires, la tante de Gérard van den Nieuwenhuysen avait fait de lui l'héritier de la maison et des installations de la fonderie.
Également honoré du titre de fondeur royal comme ses oncles, Vanden Nieuwenhuysen eu une grande activité et développe grandement la fonderie. Fournisseur en pièces d'artilleries des armées royales dans les Pays-Bas espagnols, il a également d'importantes commandes de la part des cités brabançonnes et flamandes ou pour l'exportation. Les marchands d'Anvers achetaient ainsi à Malines des pièces en bronze ou en fonte de fer, et les expédiaient en Espagne, au Portugal, en Italie, en Sicile], dans le duché de Parme ou bien en Angleterre. Les pièces qu'il produit porte la Beaucoup de pièces portent généralement l'inscription « Gerard Vanden Nieuvpenhuysen » ou « Gerardus de Novodomo ».
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Fonderie royale de Malines
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Fonderie royale de Malines, avec en vue de fond l'Hospice Sainte-Hedwidge, dite de la Putterie.
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Fonderie royale de Malines
Profondément attaché au catholicisme, il cache dans sa propriété, lors du sac de Malines par les Gueux en 1572, les trésors de sa paroisse afin de les protéger.
Il devient proviseur de l'Hospice Sainte-Hedwidge, dite de la Putterie, à Malines, qu'avait fondée sa tante.
Il accroit l'important patrimoine dont il a hérité par l'acquisition de plusieurs terres et biens mobiliers.
Il meurt le . Il est inhumé dans la chapelle Sainte-Croix de l'église Notre-Dame-au-delà-de-la-Dyle.
Il avait épousé Jeanne Suls (-1611), fille de Willem Suls, seigneur de Mortsel, écoutète d'Heist-op-den-Berg, et de Jeanne van der Heyden (remarié au fondeur de canon de Malines Cornelis Pastenaex)[1]. Leur fils, Gaspard van den Nieuwenhuysen (-1626), marié à Marie van Overbeke (veuve de Georges vander Strepen, secrétaire de la ville de Bruxelles), lui succédera à la tête de la fonderie royale - qui devient sa propriété particulière - et dans le titre de fondeur royal.
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L'Hospice Sainte-Hedwidge, dite de la Putterie, à Malines, fondée par sa tante et dont est le proviseur.
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L'Hospice Sainte-Hedwidge, dite de la Putterie, à Malines, fondée par sa tante et dont est le proviseur.
Bibliographie
modifier- Nieuwenhuysen (Gérard van den), dans Biographie nationale de Belgique, tome 15, Académie royale de Belgique, 1899
- Fernand Donnet. Les fondeurs de canons malinois du XVIe siècle. Hans Poppenruyter, Remy de Hallut, Gérard et Gaspard Vanden Nieuwenhuysen. Malines, 1899
- Annales de l'Académie Royale d'Archéologie de Belgique, Volume 21, Académie Royale d'Archéologie de Belgique, 1865
- "Hans Poppenruyter, Remy de Hallut, Gerard et Gaspard vanden Nieuwenhuysen, fondeurs de canons à Malines", in: Bulletin du cercle royal archéologique, littéraire et artistique de Malines, Volumes 45 à 50, 1940
- "L'ancienne industrie du cuivre à Malines : L'industrie de la Fonderie de canons", in: Bulletin du Cercle archéologique, littéraire et artistique de Malines, 1915-1919
- Fortuné Koller, Annuaire des familles patriciennes de Belgique, t. V, Bruxelles, 1944
- Paul Henrard, Histoire de l'artillerie en Belgique : depuis son origine jusqu'au règne d'Albert et d'Isabelle, Bruxelles, 1865
- L. F. W. Adriaenssen, Non omnia possumus omnes: genealogie van het geslacht van den Nieuwenhuysen 1400-1800, Sectie voor Geslacht-, naam- en wapenkunde van het Noordbrabants genootschap, 1988
- Handelingen van de Koninklijke kring voor oudheidkunde, letteren en kunst van Mechelen, Volume 100, Numéro 2, 1997
- BernhardRoosens, “Het arsenaal van Mechelen ende wapenhandel (1551-1567)”, Bijdragen tot de Geschiedenis, 60(1978):175-247, 197
Notes et références
modifier- Yolande Vanhelmont, Adriaen Van Steynemolen (1536-1576), Een Mechelse (kunst) handelaar in Spanjes Gouden Eeuw, Universiteit Gent, 2015-2016
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :