Günther von Etzel
Franz Hermann Günther von Etzel, né le et décédé le est un Generalleutnant de la Deutsches Heer qui participe à la Première Guerre mondiale. Initialement à la tête de la 33e brigade de cavalerie, Etzel combat sur le front de l'Ouest. Il est ensuite transféré sur le front Est de 1915 à 1917 et commande plusieurs divisions de cavalerie sur le front de Galice et le front roumain. Au cours du printemps 1917, il est de retour sur le front Ouest et dirige la 11e division d'infanterie. Il combat à Noyon et dans les Flandres. Au cours de l'année 1918, il prend successivement le commandement du 17e corps d'armée (de) puis du 18e corps d'armée (de) avec lesquels il réalise des combats défensifs au cours de l'été puis de l'automne 1918.
Günther von Etzel | |
Naissance | Magdebourg, Royaume de Prusse |
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Décès | (à 85 ans) Wiesbaden, Allemagne |
Allégeance | Empire allemand |
Arme | cavalerie |
Grade | Generalleutnant |
Années de service | 1881 – 1919 |
Commandement | 14e régiment de dragons 33e brigade de cavalerie (de) division de cavalerie de la Garde Brigade de hussards 3e division de cavalerie 2e division de cavalerie 11e division d'infanterie 17e corps d'armée (de) 18e corps d'armée (de) |
Conflits | Première Guerre mondiale |
Distinctions | Croix de fer Pour le Mérite |
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Biographie
modifierFamille
modifierGünther von Etzel est né le à Magdebourg, ses parents sont Hermann von Etzel (1812-1883) et Augusta, née Koch (1833-1875). Il a un frère Otto (de) (1860-1934) qui sert dans l'armée avec le grade de Generalleutnant au grand quartier-général. L'oncle de Günther von Etzel est Karl von Etzel qui construit de nombreux tunnels et ponts ferroviaires principalement en Autriche. Le père de sa femme est Leopold von Klingspor un Generalleutnant vétéran et décoré de la guerre de 1870-71.
Premières années
modifierEtzel entre dans l'armée allemande comme cadet le au 2e régiment à pied de la Garde. Il devient sous-lieutenant le , il est muté le même jour au 17e régiment de dragons (de) jusqu'au . Durant cette période, il suit des cours à l'Institut d'équitation militaire de Hanovre du au . Le , il est promu lieutenant.
Etzel devient adjudant au sein de la 18e brigade de cavalerie d'Altona le . Il est ensuite muté au grand état-major à Berlin le et promu capitaine le . Le , il intègre l'état-major de la 25e division d'infanterie. Du au , il commande une compagnie au 2e régiment de dragons (pl). Il occupe ensuite des postes au sein de l'état major de la division de cavalerie de la Garde jusqu'au , puis au sein du Haut-commandement de l'armée pour l'est asiatique jusqu'au durant la révolte des Boxers. À partir de cette date, il travaille au grand état-major à Berlin. Le , il est promu major.
Le , Etzel occupe le poste d'attaché militaire à l'ambassade allemande de Tokyo au Japon. Durant la guerre russo-japonaise de 1904-05, il suit l'Armée impériale japonaise en tant qu'observateur[1]. Il reste au Japon jusqu'en 1906[2] ; il parcourt ensuite la Chine, la Corée et les Philippines.
Après son retour en Allemagne, il fut promu Oberstleutnant le ; il prend le commandement du 14e régiment de dragons. Le , il est nommé Oberst ; il dirige à partir du la 33e brigade de cavalerie. Il est promu generalmajor le .
Première Guerre mondiale
modifierAu déclenchement de la Première Guerre mondiale, Etzel commande la 33e brigade de cavalerie (de) et participe à l'offensive allemande initiale sur le front de l'Ouest[3]. Succédant au lieutenant-général von Storch, il dirige brièvement la division de cavalerie de la Garde du au ; puis du au , la brigade de hussards du Corps. Entre 1915 et 1917, il dirige successivement les 3e et 2e division de cavalerie, respectivement du au puis du au . Au cours cette période, il combat sur le front est contre les forces russes sur le front de Galice puis sur le front roumain. Au cours du mois de , il est transféré sur le front de l'ouest où il prend le commandement de la 11e division d'infanterie dans la région de Noyon et combat également dans les Flandres. Il est promu generalleutnant le . À partir du , il est à la tête du 17e corps d'armée (de) et à partir du de la même année, il commande le 18e corps d'armée (de)[4] jusqu'à la fin du conflit.
Après Guerre
modifierEtzel quitte le service actif le . Il est promu à titre honorifique General der Kavallerie le jour anniversaire de la bataille de Tannenberg le . Il meurt à Wiesbaden en 1948.
Famille
modifierEtzel épouse en juillet 1914 Wera von Klingspor (de) (née en 1895), une fille du lieutenant-général prussien Leopold von Klingspor.
Honneurs et distinctions
modifier- Ordre de l'Aigle rouge, 3e classe avec épée et anneau
- Ordre de la Couronne (Prusse), 3e classe avec épée
- Médaille militaire de service
- Ordre du Mérite militaire (Bavière), 3e classe
- Ordre de la Couronne de Wende
- Croix du Mérite militaire (Mecklembourg-Schwerin), 2e classe
- Croix d'honneur reussoise, 3e classe
- Ordre du Soleil levant (Japon)
- Ordre de la Couronne d'Italie
- Ordre de la Couronne de fer (Autriche), 3e classe
- Ordre de Sainte-Anne (Russie), 3e classe
- Ordre de Saint-Stanislas (Russie), 2e classe avec épée
- Croix de fer, 2e et 1re classe
- Pour le Mérite
- Pour le Mérite, le
- avec les feuilles de chêne, le
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Gunther von Etzel » (voir la liste des auteurs).
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Gunther von Etzel » (voir la liste des auteurs).
- Sisemore, James D. (2003). "The Russo-Japanese War, Lessons Not Learned", p. 109. U.S. Army Command and General Staff College.
- Takenobu Yoshitarō. (1906). Japan Year Book, p. 80. sur Google Livres
- Histories of Two Hundred and Fifty-One Divisions of the German Army which Participated in the War (1914-1918), compiled from records of Intelligence section of the General Staff, American Expeditionary Forces, at General Headquarters, Chaumont, France 1919 (1920), p. 402-404.
- Militärpass.net Gunther von Etzel
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Sisemore, James D. (2003). "The Russo-Japanese War, Lessons Not Learned", U.S. Army Command and General Staff College.
- Takenobu Yoshitarō. (1906). Japan Year Book. Tokyo: Japan Year Book Office. OCLC 1771764
- (en) « Günther von Etzel », sur La machine prussienne (consulté le ).
Liens externes
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