GO-gol

opéra de Michaël Levinas

GO-gol
Genre opéra contemporain
Nbre d'actes un
Musique Michaël Lévinas
Livret Frédéric Tristan
Langue
originale
français
Sources
littéraires
Le Manteau (1843), Nicolas Gogol
Durée (approx.) deux heures
Création 21 septembre 1996
La Filature, Mulhouse
(Festival Musica)

GO-gol est un opéra du compositeur français Michaël Levinas sur un livret de l'écrivain français Frédéric Tristan, créé en 1996 à Mulhouse. L'histoire s'inspire de la nouvelle de l'écrivain russe Nicolas Gogol, Le Manteau, de 1843.

Historique modifier

Commande de la ville de Massy et de la Fondation Beaumarchais, GO-gol est le premier opéra composé par Michaël Levinas, sur un livret traduit et adapté par Frédéric Tristan qui suit le récit de la nouvelle originelle[1].

GO-gol est créé le à La Filature de Mulhouse lors du Festival Musica de Strasbourg sous la direction du chef français Pascal Rophé avec l'Orchestre de Montpellier et mis en scène par Daniel Mesgich[1]. L'ouvrage est repris l'année suivante à l'Opéra de Montpellier. La mise en scène de la première montre le personnage principal comme une marionnette au bout de fils qui le contrôlent[2].

Description modifier

GO-gol est un opéra en deux actes d'une durée d'environ deux heures.

La partition de l'opéra est augmentée avec de l'informatique musicale et des dispositifs électroniques de modulation du son[1].

Rôles modifier

Rôle Voix Créateur
Akaki haute-contre
Le tailleur baryton
L'épouse du tailleur mezzo-soprano
La logeuse haute-contre
Le policier baryton
Commissaire 1 baryton
Commissaire 2 baryton
Chœur mixte, chœur de 17 hommes

Résumé modifier

Akaki est un fonctionnaire (copiste) d'un ministère en Russie, moqué par ses collègues en raison de son manteau vieux et usé, auquel il tient pourtant. Il en rachète finalement un malgré son manque d'argent, mais se le fait voler par trois voyou. Il tombe malade et meurt et, revenant en tant que fantôme, il se venge sur les passants.

Orchestration modifier

  • Vents : 3 flûtes, 3 clarinettes, 1 basson, 1 contrebasson ;
  • cuivres : 1 saxophone baryton, 4 cors, 4 trompettes, 1 trompette basse, 1 trombone, 2 tubas ;
  • percussions : 3 percussionnistes ;
  • autre : 1 accordéon, 2 pianos, 6 synthétiseurs ;
  • cordes : 16 violons, 10 violoncelles, 2 contrebasses à 5 cordes, 6 contrebasses.

Références modifier

  1. a b et c Juliette Garrigues, « Michaël Levinas », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
  2. Olivier Class, « Diversité des langages et des dramaturgies depuis les années 1990 », dans Hervé Lacombe, Histoire de l'opéra français. De la Belle Epoque au monde globalisé, Fayard, (ISBN 978-2-213-71065-5), p. 870

Liens externes modifier