Gabi Martínez

romancier et journaliste espagnol

Gabi Martínez, né en 1971 à Barcelone, est un écrivain, scénariste et voyageur espagnol.

Gabi Martínez
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Biographie
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Nationalité
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Genres artistiques
Littérature de voyage (en), literary journalism (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
  • Histoire vraie de l'homme qui cherchait le Yéti (2013)
  • Les défenses (2019)
  • Animaux invisibles (2021)

Il est considéré comme l'un des représentants espagnols de la littérature de voyage, et a également écrit des romans d'aventures et d'investigation.

Biographie

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Gabi Martínez est né à Barcelone mais est originaire d'Estrémadure[1],[2]. C'est dans cette région qu'il a passé plusieurs mois à garder des moutons et vivre dans une cabane de berger à l'occasion d'une retraite[1],[2].

Carrière littéraire

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À la suite d'un séjour au Maroc, Gabi Martínez publie son premier roman en 1999, Solo Moroquí, en espagnol : Solo marroquí. Il produit les années suivantes d'autres récits de voyages et d’autres récits de voyage[3], dont Diablo de Timanfaya qui suscite une controverse car traitant du risque d'éruptions affectant des bâtiments côtiers des îles Canaries[4].

Il fait paraître en 2005 un recueil de chroniques intitulé Una España inesperada qui le fait connaitre des lecteurs hispaniques[5].

En 2007, l’écrivain publie Sudd, un roman d'aventures[5].

En parallèle de sa carrière d'écrivain, Gabi Martínez co-écrit un documentaire de fiction nommé Ordinary boys présenté en 2008 ; il est suivi cinq ans plus tard d'Angels & Dusts, un documentaire sur un DJ barcelonais.

En 2011, l’auteur publie Solo para gigantes, un ouvrage entre biographie et investigation journalistique qui sera notamment traduit en français sous le titre Histoire vraie de l'homme qui cherchait le Yéti[5]. C'est le premier livre de Gabi Martínez traduit dans la langue de Molière[5].

Après l'édition de Voy en 2014, l'homme de lettres déclare dans El País avoir atteint un palier dans l'écriture de livres de voyage[6].

Ainsi Martínez propose en 2017 Les Défenses, un roman sur Barcelone avec pour personnage principal un neurologue. À la suite de cette publication, l'écrivain Mathias Énard qualifie Gabi Martínez de « maître espagnol du roman d’investigation contemporain »[7]. En effet, l'ouvrage est un succès et est traduit en plusieurs langues[8].

Deux ans plus tard sort Animaux invisibles où il propose la découverte d'animaux légendaires, disparus ou difficiles à observer, livre aussi traduit en plusieurs langues[9],[10].

Influences

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Étonnants Voyageurs indique que Gabi Martínez est familier des oeuvres de Nicolas Bouvier et de Bruce Chatwin[5].

Publications

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Distinctions

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Notes et références

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  1. a et b Twist, « Twist - Comment vivre simplement ? », sur arte.tv, (consulté le ).
  2. a et b (es) José Carlos Cueto, « "Un cambio de verdad": lo que aprendí cuando lo dejé todo para convertirme en pastor de ovejas en la Siberia de España », sur bbc.com, (consulté le ).
  3. (es) Jose Oliva, « "La literatura puede cambiarte la vida", dice Gabi Martínez, personaje en Voy », sur lavanguardia.com, (consulté le ).
  4. (es) Cristina Gómez, « Gabi Martínez: “Con Voy pretendía derribar el mito romántico del escritor viajero” », sur pliegosuelto.com, (consulté le ).
  5. a b c d et e Étonnants Voyageurs, « MARTINEZ Gabi », sur etonnants-voyageurs.com (consulté le ).
  6. (es) Jacinto Antón, « ¿Dónde está Gabi Martínez? », sur elpais.com, (consulté le ).
  7. a et b Florence Noiville, « « Les Défenses », dément roman de Gabi Martinez », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  8. (es) Anna María Iglesia, « Gabi Martínez y la presión que nos mete el sistema hasta hacernos explotar », sur elasombrario.publico.es, (consulté le ).
  9. a et b Is. de Montvert-Chaussy, « Livre : ces « Animaux invisibles » ou comment le vivant se cache parfois », sur sudouest.fr, (consulté le ).
  10. (en) Ali Bhutto, « Invisible monster », sur the-tls.co.uk, (consulté le ).
  11. (es) Jacinto Antón, « Los artistas que se hicieron pastores de un rebaño de ovejas negras para fundirse con la naturaleza », sur elpais.com, (consulté le ).

Liens externes

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