Gabriel Brun
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Gabriel Brun est un écrivain et poète français d'expression provençale né en 1951.
| Majoral du Félibrige | |
|---|---|
| depuis | |
Francis Mouret (d) | |
| Syndic Maintenance du Languedoc du Félibrige (d) | |
| - | |
Marie-Noëlle Dupuis (d) Philippe Reig (d) | |
| Président Cercle langue d'oc du canton d'Aigues-Mortes (d) | |
| depuis | |
Louis d'Andecy (d) |
| Naissance | |
|---|---|
| Nom de naissance |
Gabriel Gilbert Brun |
| Nationalité | |
| Domicile | |
| Activités | |
| Père |
Georges Brun (d) |
| Mère |
Marcelle Brun (d) |
| Membre de |
Félibrige () |
|---|
Biographie
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Né le à Aimargues, Gabriel Gilbert Brun[1] est issu d'une famille qui s'exprime en provençal rhodanien dans la vie quotidienne[2],[3]. Il est le fils de Marcelle Brun (d) et de Georges Brun (d), gardian à la manade Granon[4] et conseiller municipal de la commune de 1953[5] à 1963[6].
Après avoir quitté l'école à quatorze ans[7], il choisit le métier de boucher[8] en 1965, avant de devenir cadre en 1969[7]. Il prend sa retraite en 2007[7].
C'est en 2001 qu'il commence à écrire, dans le cadre d'un cours de provençal du nouveau Cercle langue d'oc du canton d'Aigues-Mortes, animé par Éliane Laporte (d)[7]. Il prend la présidence du Cercle en 2009, écrit dans son bulletin, La Pounchudo[8], crée les cafés provençaux mensuels[2], monte le festival annuel du film d’oc[9], et anime un temps sur Delta FM l'émission Li Gènt d’eici[7]. Enfin, il reprend le cours de Laporte, qui dure trois heures par semaine[3], et enseigne aussi à Saint-Gilles dans le cadre de l'école félibréenne La Saint-Gilloise[10].
Devenu gardian à son tour, il est assesseur de la Nation gardiane[8] et membre honoraire de la Confrérie des gardians[7] jusqu'en 2021. Mainteneur du Félibrige en 2004, il devient sous-syndic du Gard en 2008, maître d'œuvre en 2010, syndic de la maintenance du Languedoc en 2013[7], puis assesseur auprès du capoulié pour la même maintenance[11] en 2021. Après avoir organisé la Sainte-Estelle à Aigues-Mortes en 2014[7], il est élu majoral l'année suivante[8],[12], succédant à Francis Mouret à la tête de la cigale de la Patrie[7].
Auteur de plusieurs ouvrages, il a également écrit le scénario de trois courts-métrages (Souveni d'enfanço [Souvenirs d'enfance], La Gaso [La Gase] e La Fiero d'Aigo-Morto [La Fête d'Aigues-Mortes]), ainsi que de deux spectacles équestres[7].
Vie personnelle
modifierMarié, il a deux fils[7].
Œuvres
modifier- Moun pantai [Mon rêve] (préf. Louis d'Andecy), Aigues-Mortes, chez l'auteur, 2008, 131 p. (SUDOC 127939008) — recueil de textes en provençal avec la traduction française en regard.
- Lesco de vido : la fermo dóu Pichot Berci [Tranches de vie : la ferme du Petit-Bercy] (préf. Marie-Noëlle Dupuis (d), chez l'auteur, 2009, 126 p. (SUDOC 134011112).
- Pèr la fe di biòu e l'amour de la lengo [Pour la passion des taureaux et l'amour de la langue] (préf. Louis d'Andecy), chez l'auteur, 2010, 116 p. (ISBN 978-2-9533818-2-5)[13].
- Dicho e raconte [Discours et récits] (préf. Jean Mathieu (d), chez l'auteur, 2012, 120 p. (ISBN 978-2-9533818-3-2)
- Trad. de Guy Dagnac, Lis aneidoto pagnoulesco camarguenco de Bil la Lèi [Les Anecdotes pagnolesques et camarguaises de Bill la loi], Nîmes, Nombre 7, 2013, 83 p. (SUDOC 182236277).
- Laus de Francés Mouret [Éloge de Francis Mouret], Aix-en-Provence, Félibrige, 2016, 15 p. (lire en ligne).
Références
modifier- https://brozer.fr/telearchives/#depot_collections.php?d=62&r=63592&c=64302&fn=27.
- « Gabriel Brun veille sur le patrimoine linguistique », Midi libre, (lire en ligne).
- Fiers d'eux présenté par Leila Mebarek (d), France Bleu Gard Lozère, 21 février 2019 (écouter en ligne).
- Gérard Jean, « Grabié Brun, escrivan e pouèto camarguen [Gabriel Brun, écrivain et poète camarguais] », Prouvènço d'aro, no 231, , p. 8 (lire en ligne).
- https://brozer.fr/telearchives/#depot_collections.php?d=62&r=63592&c=64346&fn=179.
- https://brozer.fr/telearchives/#depot_collections.php?d=62&r=63592&c=64347&fn=132.
- « Gabriéu Brun [Gabriel Brun] », Prouvènço d'aro, no 313, , p. 3 (lire en ligne).
- Fourié 2020.
- Entretien avec Frédéric Soulié (d), Vaqui, France 3 Provence-Alpes, 24 mars 2024 (voir en ligne).
- « Deux médaillées à l’Escoleta », Midi libre, (lire en ligne).
- Anthony Maurin (d), « Cité mistralienne, un label patrimonial », Objectif Gard, (lire en ligne).
- « Aigues-Mortes : la Cigale d'or remise à Gabriel Brun », Midi libre, (lire en ligne).
- Jean-Claude Roux (d), « Pèr la fé di biòu e l'amour de la lengo », Li Nouvello de Prouvènço, no 158, , p. 2.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- « Brun (Gabriel) », dans Jean Fourié (préf. Jacques Mouttet), Dictionnaire des auteurs de langue d'oc de 1800 à nos jours : supplément à l'édition de 2009, Aix-en-Provence, Félibrige (ISBN 978-2-9571-3200-3), p. 26.
Liens externes
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