Gabriel Okara
Gabriel Okara, de son nom complet Gabriel Imomotimi Gbaingbain Okara, est un poète et romancier nigérian né le [1] à Bumoundi à Yenagoa et mort le [2].
Biographie
modifierGabriel Okara fait ses études au Government College Umuahia, puis au Yaba Higher College.
Il est souvent décrit comme un écrivain peu influencé par ses contemporains et ses prédécesseurs. Il est toutefois classé par Danthorne ?[Qui ?] comme faisant partie de l'école d'Amos Tutuola. Ses oeuvres traitent des sons et paysages africains, ainsi que de l'influence de la culture occidentale sur la culture africaine, comme l'illustre son poème Il était une fois[Quand ?].
La traduction en français de son roman The Voice est publié par Heinemann en 1970. Le héros de ce roman, Okolo, est poursuivi par la société et hanté par ses propres idéaux, à l'image de certains Africains postcoloniaux. Ce roman est réputé pour se détacher du genre développé chez ses contemporains (Cyprian Ekwensi, T. M. Aluko).
Gabriel Okara a également écrit de nombreux poèmes, dont Le Piano et la Batterie.
Distinctions
modifierŒuvres
modifier- The Voice (La Voix, traduit en français par Jean Sévry)
- Piano and Drums
- The Snowflakes Sail Gently Down
- The Call of the River
Notes et références
modifier- On trouve parfois le 21 avril.
- (en) Mike Odiegwu, « Bayelsa mourns as literary icon, Okara, dies at 97 », sur The Nation Newspaper, (consulté le )
- « Gabriel Okara Interview (with Sumaila Umaisha); African Writing Online; Issue No 6; War & Peace Issue », sur www.african-writing.com (consulté le )
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Lilyan Kesteloot, « Gabriel Okara », dans Anthologie négro-africaine. Histoire et textes de 1918 à nos jours, Vanves, EDICEF, , p. 251-254.
Liens externes
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- Ressource relative à la littérature :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :