Gabriel Pérouse

archiviste français

Gabriel Pérouse, né à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or le [2] et mort à Chambéry le , est un archiviste et historien français.

Biographie modifier

Fils d'Honoré Pérouse et de Jeanne Dattas, il passe sa jeunesse à Lyon.

Élève brillant, il est reçu au baccalauréat avec la mention très bien. Il entre à l'Ecole des chartes en . En même temps, il suit des cours à l'École pratique des hautes études, au Collège de France et à la Faculté de droit[3].

Il sort quatrième de sa promotion de l'École des chartes en . Il a soutenu une thèse (qui n'est pas publiée) sur "Les origines de la gabelle et son organisation jusqu'à 1396".

Docteur es lettres, il a soutenu sa thèse à la Sorbonne en 1905[4] "Le Cardinal Louis Aleman et la fin du Grand Schisme"[5] ce qui lui valut le prix Thérouanne de l'Académie française en 1906. Sa thèse latine étudie "Les lettres d'Aeneas Sylvius Piccolomini, (futur pape Pie II)."[6]

Gabriel Pérouse est nommé archiviste départemental de la Savoie le . Il est âgé de 24 ans lorsqu'il devient chef du dépôt d'archives. Pendant trente ans, il accomplit toute sa carrière dans ce département. Historien de la Savoie, il est président de la Société savoisienne d'histoire et d'archéologie (1922-1928) et membre de l'Académie de Savoie. Il enseigne également à l'école normale de Chambéry et à la faculté des lettres de Grenoble. Il reçoit les palmes d'officier d'académie le .

Il épouse, le , à Chambéry, Anne Denarié laquelle meurt de la grippe espagnole le [7].

Le , la veille de sa mort, il reçoit sa nomination au grade de Chevalier de la Légion d'Honneur[8]. Il meurt le à Chambéry[9].

Publications modifier

Ses publications sont très nombreuses, voir la liste[10] sur le site Sabaudia.org[10].

Quelques-unes de ses monographies sont à lire en ligne sur Gallica (en suivant les liens [1])

Distinctions modifier

  • Palmes d'officier d'Académie, le 28 janvier 1906
  • Prix Thérouanne en 1906
  • Chevalier de la Légion d'honneur, le 4 décembre 1928[8]

Hommages modifier

La cité médiévale de Conflans (située sur la commune d'Albertville), qu'il a contribué à préserver, a donné son nom à une de ses rues.

La ville de Chambéry où il a vécu possède aussi une rue Gabriel Pérouse.

Références modifier

  1. « http://www.archivesportaleurope.net/ead-display/-/ead/pl/aicode/FR-FRAD073/type/fa/id/FR%20AD07300AP_000000060 » (consulté le )
  2. AD 69, Saint-Cyr-au-Mont-d'Or, registre 4E6114, naissances année 1874, acte n°26, p.8/14,
  3. Mémorial de Gabriel Pérouse, archiviste de la Savoie, , 123 p.
  4. Françoise Huguet, «Les thèses de doctorat ès lettres soutenues en France de la fin du XVIIIe siècle à 1940» (lire en ligne)
  5. Gabriel Pérouse, Le cardinal Louis Aleman et la fin du grand schisme, Paris, A. Picard et fils, , 513 p. (lire en ligne)
  6. Gabriel Pérouse, De epistolis Aeneae Sylvii Piccolomini, Lugduni,( Lyon), P. Legendre, , 107 p.
  7. AD 73, Registre E 4510, Tables Décennales, p.205/740
  8. a et b « Base de données Léonore », sur leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
  9. Léon Levillain, « Gabriel Pérouse (1874-1928) », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 89, no 1,‎ , p. 442–444 (lire en ligne, consulté le )
  10. a et b « auteur Gabriel Pérouse », sur sabaudia.bibli.fr.

Liens externes modifier