Gabriel de Yturri

Artiste argentin

Gabriel de Yturri, né le à San Miguel de Tucumán en Argentine et mort à Neuilly-sur-Seine (France), le , est une personnalité de l'histoire de l'art, représentatif du milieu artistique parisien de la Belle Époque.

Gabriel de Yturri
Description de cette image, également commentée ci-après
Gabriel de Yturri, par Louise Catherine Breslau, musée Lambinet.
Naissance
San Miguel de Tucumán, Argentine
Décès (à 45 ans)
Neuilly-sur-Seine, France
Nationalité Argentine
Pays de résidence Drapeau de la France France

Compléments

Personnalité du Paris de la Belle Époque

Vie privée

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Il est le compagnon d'Antonio de la Gandara[1] et le secrétaire particulier de Robert de Montesquiou.

Biographie

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Il est considéré d'origine argentine. Un seul auteur estime qu'il était de nationalité péruvienne[2], bien qu'il soit né en Argentine, de père et mère argentins.

Yturri, acte de baptême.

Il vint s’établir à Paris et servit d'abord de secrétaire au baron Doasan, homosexuel bien connu, l'un des modèles de Marcel Proust pour le baron de Charlus dans À la recherche du temps perdu.

Robert de Montesquiou et Gabriel Yturri par Sem, graveur (1863-1934).

En 1885, il rencontra Robert de Montesquiou[3] et devient son secrétaire et son amant[4].

Sépulture de Gabriel de Yturri et du poète Robert de Montesquiou.

Il mourut d’un diabète en 1905. Sa disparition laissa Montesquiou profondément affecté. Trois ans après sa mort, il fit publier à sa mémoire un recueil de témoignages, de poèmes et de correspondance, sous le titre Le Chancelier de fleurs, douze stations d’amitié[5], qui fut tiré à cent exemplaires.

Portrait par Antonio de La Gandara.

Notes et références

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  1. « Antonio de la Gandara, le peintre oublié de la Belle Époque », sur Point de Vue (consulté le )
  2. Who's Who in Gay and Lesbian History de Robert Aldrich & Garry Wotherspoon
  3. « Album vert : Robert de Montesquiou et Gabriel Yturri | Paris Musées », sur www.parismuseescollections.paris.fr (consulté le )
  4. Francesco Rapazzini "Elisabeth de Gramont: Avant-gardiste", Fayard, 2004, page 57.
  5. Robert de Montesquiou, Le Chancelier de fleurs, douze stations d’amitié, La Maison du livre, Paris, 1908. Texte en ligne : [1].

Liens externes

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