Gare de Brazzaville

terminus est de la ligne du chemin de fer Congo-Océan

La gare de Brazzaville est une gare ferroviaire congolaise de la ligne de Pointe-Noire à Brazzaville. Elle constitue avec la gare de Pointe-Noire, l'un des deux terminus de cette ligne au bord du Stanley Pool.

Brazzaville
Image illustrative de l’article Gare de Brazzaville
La gare en 1941.
Localisation
Pays République du Congo
Commune Brazzaville
Adresse Place de la Liberté
Coordonnées géographiques 4° 16′ 10″ sud, 15° 17′ 18″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire Chemin de fer Congo-Océan (CFCO)
Exploitant CFCO
Caractéristiques
Ligne(s) Ligne de Chemin de fer Congo-Océan
Historique
Mise en service
Géolocalisation sur la carte : République du Congo
(Voir situation sur carte : République du Congo)
Brazzaville
Géolocalisation sur la carte : Afrique
(Voir situation sur carte : Afrique)
Brazzaville

Elle est située près de la basilique Sainte-Anne-du-Congo et du stade Félix-Éboué.

Situation ferroviaire

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La gare de Brazzaville est située au point kilométrique (PK) 515 de la ligne du Chemin de fer Congo-Océan reliant Pointe-Noire la capitale économique, à Brazzaville, la capitale politique du Congo. Cette ligne est longue de 515 km.

Histoire

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L'édifice original construit vers 1930 dans l'arrondissement 3 Poto-Poto n'a pas l'originalité ni le charme de sa consœur ponténégrine. Elle possède une architecture en béton, se rapprochant des autres gares que l'on peut voir le long du tracé du CFCO, et celle des bâtiments coloniaux de cette époque, avec arcades, balcons ajourés et toit à deux niveaux[1].

En 1962, l'édifice de style colonial est remplacé par une grande construction plus moderne. La place de la liberté qui lui fait face est ornée d'un petit square, avec des bassins en demi-lune, et d'une statue. De chaque côté, il reste deux pavillons des années 1930 qui présentent la même architecture que celle de la gare d'origine. La statue représentant un homme debout brisant ses chaînes symbolisait le Congo accédant à la liberté, sous les traits d'un colosse fort et fier, connu sous le nom de « Ondongo très fâché ». Mais il a été depuis peu remplacé par une autre figure allégorique[1].

En novembre 2016, la ligne a été fermée à la suite du dynamitage du pont de Kimbedi par les Ninjas Nsiloulou, bras armé du Conseil national de résistance (CNR) du Pasteur Ntumi[2]. Régulièrement interrompu par les guerres civiles, particulièrement virulentes dans le département du Pool, le trafic a repris depuis novembre 2018 permettant à la gare de retrouver une partie de son activité d'antan[3],[4].

Service des voyageurs

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Accueil

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Desserte

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Il existe trois différents types de trains : La Gazelle, le train Bleu et le train Soleil. Toutefois, la Gazelle, ne l'est pas uniquement pour son joli nom, mais aussi parce qu’elle est plus directe et plus confortable que les autres. Les Congolais apprécient ce mode de locomotion, confortable, ponctuel et relativement bon marché. Il faut compter environ 14 000 FCFA pour un trajet en seconde classe[5].

Intermodalité

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Notes et références

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  1. a et b Fabrice Moustic, « Brazzaville : petit tour vers la gare CFCO », sur Le blog de Fabrice au Congo, (consulté le )
  2. Jean-Paul Martin, « Gare de Brazzaville - Le C.F.C.O. », sur Urban Bushmen (consulté le )
  3. « [Reportage] Un train en gare de Brazzaville, une première depuis deux ans - RFI », sur RFI Afrique, (consulté le )
  4. Parfait Wilfried Douniama, « CFCO : une longue journée d’attente pour les voyageurs du train Express à la gare de Brazzaville | adiac-congo.com : toute l'actualité du Bassin du Congo », sur www.adiac-congo.com, (consulté le )
  5. Marie Tsoungui, « De Pointe-Noire à Brazzaville à bord de la Gazelle », sur Evaneos, (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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