Gare de Grenoble-Olympique

ancienne gare française

Grenoble-Olympique
Image illustrative de l’article Gare de Grenoble-Olympique
Vestiges de la gare, représentés par le quai central et le quai Nord le long des deux voies de la ligne de Grenoble à Montmélian (vue en direction de l'est).
Localisation
Pays France
Commune Eybens
Quartier Les Ruires
Coordonnées géographiques 45° 09′ 12″ nord, 5° 44′ 28″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant (Gare fermée)
Caractéristiques
Ligne(s) Grenoble à Montmélian
Voies 2
Quais 2 (dont 1 central)
Historique
Mise en service 1968
Géolocalisation sur la carte : Grenoble
(Voir situation sur carte : Grenoble)
Grenoble-Olympique
Géolocalisation sur la carte : Isère
(Voir situation sur carte : Isère)
Grenoble-Olympique
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Grenoble-Olympique

La gare de Grenoble-Olympique est une gare ferroviaire française, fermée, de la ligne de Grenoble à Montmélian. Elle est située, au sud de l’agglomération sur le territoire de la commune d'Eybens dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Elle est construite et ouverte pour les Jeux olympiques d'hiver de 1968, elle était située à proximité des infrastructures construites pour les épreuves olympiques, notamment le centre de presse du quartier Malherbe, Alpexpo et le Stade olympique de Grenoble ou a eu lieu la cérémonie d'ouverture.

Histoire modifier

Vestige de la gare de Grenoble-Olympique représenté par le quai central et le quai Nord le long des deux voies de la ligne de Grenoble à Montmélian (vue en direction de l'ouest).

La gare est construite de janvier 1965 à février 1966[1], les Jeux olympiques commençant le .

Le , à quelques semaines du début des Jeux olympiques, une tempête s'abat sur la ville et détruit la quasi-totalité de cette gare provisoire en cours de finition[2]. Le gardien du site coincé sous des décombres relativement légers parvient à être secouru par deux témoins du désastre. Arrivés sur les lieux du sinistre peu de temps après les pompiers, le maire Hubert Dubedout et le représentant du préfet décident de reconstruire cette gare. L'édifice est reconstruit en un temps record afin d'accueillir les premiers visiteurs des Jeux en février.

Depuis la désaffectation de la gare, il n'en reste que les deux quais, le nord et le central.

Notes et références modifier

  1. page 8 : Aménagement gare de GRENOBLE olympique, sur le site culture.gouv.fr
  2. Dauphiné libéré du 8 janvier 1968.

Articles connexes modifier