Gare de João Dias
La gare de João Dias est une gare ferroviaire de la ligne 9-Émeraude du réseau de train de banlieue de la région métropolitaine de São Paulo. Elle est située sur l'avenue das Nações Unidas, dans le quartier de Santo Amaro à São Paulo au Brésil. Elle dessert le Complexo 17007 Nações Unidas.
João Dias | |
Entrée de la gare. | |
Localisation | |
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Pays | Brésil |
Ville | São Paulo |
Quartier | Santo Amaro |
Adresse | Avenue das Nações Unidas |
Coordonnées géographiques | 23° 38′ 24″ sud, 46° 43′ 25″ ouest |
Gestion et exploitation | |
Propriétaire | État de São Paulo |
Exploitant | ViaMobilidade |
trains de banlieue | |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | Sud de Fepasa (pt) |
Voies | 2 |
Quais | 2 |
Historique | |
Mise en service | |
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Elle est mise en service en 2021 par ViaMobilidade concessionnaire de l'exploitation de la ligne.
Situation ferroviaire
modifierLa gare de João Dias est située sur la ligne 9-Émeraude, entre la gare de Granja Julieta et la gare de Santo Amaro.
Histoire
modifierPeu de temps après l'emplacement de la gare dans le sens Mendes-Vila Natal, sous le pont João Dias, il y avait une halte sur la branche de Jurubatuba de l'Estrada de Ferro Sorocabana, appelée Penha ou Penhinha, faisant référence à une église située près de Jardim São Luís à la fin de l'avenue João Dias, où se trouve aujourd'hui une unité d'hypermarchés Extra. Elle a été ouverte en 1960 et démolie en 1976, lorsque le service de banlieue de Fepasa a été remodelé[1],[2].
La gare de João Dias est un projet des années 1980 du plan de rénovation des trains métropolitains de FEPASA, à l'époque où elle s'appelait encore branche de Jurubatuba. La gare João Dias a été conçue pour être le terminal d'intégration entre la ligne sud et la branche de Campo Limpo[3],[4]. Après l'exécution du plan au tournant du XXe au XXIe siècle, cependant, la gare n'a pas été construite. En 2010, l'intention de son exécution a été publiée dans le Schéma directeur de la CPTM, dont la construction est prévue en 2025, avec une moyenne journalière de 8119 voyageurs[5].
En 2018, l'entreprise de construction Brookfield Brasil a érigé un ensemble de bâtiments commerciaux appelé 17007 Nações, dont le projet prévoit l'hébergement de 10 mille personnes, sur les rives de la ligne 9 et Marginal Pinheiros. Considérée comme une plaque tournante génératrice de trafic, Brookfield a proposé la construction de la gare de João Dias au gouvernement de l'État en guise de compensation. Le , un contrat a été signé entre CPTM et Brookfield (par l'intermédiaire de sa filiale Tegra), prévoyant la donation de la station déjà construite et de la superficie nécessaire à son exploitation. Le projet comprend la mise en œuvre de la gare de João Dias entre Granja Julieta et Santo Amaro[6],[7],[8],[9]. . Le , les lignes 8 et 9 des trains métropolitains ont été concédées au consortium ViaMobilidade, composé des sociétés CCR et RUASinvest, pour trente ans. Le transfert des lignes a été réalisé le [10].
L'ouverture de la gare était prévue pour 2022, mais les travaux ont progressé rapidement et elle est mise en service le . Elle doit son nom à João Dias de Oliveira (1842-1926), un soldat et homme politique brésilien[a]
Service des voyageurs
modifierAccueil
modifierDesserte
modifierIntermodalité
modifierArt dans la gare
modifierDepuis son ouverture, la gare de João Dias possède une œuvre d'art sur sa mezzanine, un panneau de carreaux représentant une vue aérienne de la station et de l'immeuble d'affaires Brookfield[13].
Notes et références
modifierNotes
modifier- João Dias de Oliveira (1842-1926) était un soldat et homme politique brésilien. Né à Itapetininga, il rejoint l'armée impériale où il devient lieutenant de la 1er compagnie du bataillon d'infanterie d'Itapetininga. Il s'installe en 1887 à Santo Amaro, où il est transféré au 112e bataillon d'infanterie de la garde nationale. En 1893, le président Floriano Peixoto le promut lieutenant Quartel Maître et là, il introduisit la première industrie de la poudre à canon pour approvisionner sa garnison. Il est ensuite entré en politique, après avoir été élu conseiller de la municipalité de Santo Amaro, puis nommé inspecteur scolaire de la municipalité et trésorier de la Santa Casa de Misericórdia de Santo Amaro. Il est décédé le 2 mai 1926. En son honneur, la ville de São Paulo a renommé l'Estrada do Circuito de Itapecerica en Avenue João Dias, par la loi 1520 du 31 décembre 1938[11],[12].
Références
modifier- « Parada Penha -- Estações Ferroviárias do Estado de São Paulo », www.estacoesferroviarias.com.br (consulté le )
- Carlos Fatorelli, « Carlos Fatorelli: João Dias, em Santo Amaro e o Bairro Jardim São Luiz /SP », Carlos Fatorelli, (consulté le ).
- Ferrovia Paulista S.A., Fepasa Relatório Anual 1987, Gráfica Fepasa-Jundiaí, , p. 8
- Debates- ALESP, « O Sr. Toninho da Pamonha », Diário Oficial do Estado de São Paulo, Caderno Executivo I, páginas 92 e 93, (consulté le )
- (pt) Alberto Epifan et Pedro Taddei, Plano Diretor de Inserção Urbana da CPTM, Companhia Paulista de Trens Metropolitanos,
- « Aviso Público de Doação », Diário Oficial do Estado de São Paulo, Companhia Paulista de Trens Metropolitanos, (lire en ligne, consulté le ).
- (pt-BR) Tatiana disse, « Estação João Dias da CPTM enfim está prestes a sair do papel », Metrô CPTM, (consulté le )?
- (pt-BR) Renato Lobo, « Iniciadas as obras da Estação João Dias na Linha 9 da CPTM, diz secretaria », Via Trolebus, (consulté le ).
- (pt-BR) « Estação João Dias da CPTM tem início das obras autorizadas », Estado de São Paulo, (consulté le ).
- (pt-BR) « Resolução da STM autoriza a ViaMobilidade a assumir controle total da operação das Linhas 8 e 9 da CPTM a partir de 27 de janeiro. », Diário do Transporte (consulté le ).
- Arquivo Histórico Municipal, « Avenida João Dias », Dicionário de Ruas da cidade de São Paulo (consulté le ).
- BERARDI, Maria Helena Petrillo, Santo Amaro-História dos bairros de São Paulo, 4, Departamento Municipal de Cultura, , p. 163 a 164.
- (pt-BR) « Confira em detalhes como é a nova estação João Dias », Metrô CPTM, (consulté le ).