Gare de Nyons
La gare de Nyons est une ancienne gare ferroviaire française de la ligne de Pierrelatte à Nyons, située sur le territoire de la commune de Nyons, dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Nyons | ||||
Carte postale représentant la gare de Nyons. | ||||
Localisation | ||||
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Pays | France | |||
Commune | Nyons | |||
Adresse | 4 Avenue de Venterol, 26110 Nyons | |||
Coordonnées géographiques | 44° 21′ 36″ nord, 5° 07′ 51″ est | |||
Gestion et exploitation | ||||
Services | Fermée. Abrite aujourd'hui la sous-préfecture de Nyons. | |||
Caractéristiques | ||||
Ligne(s) | Pierrelatte à Nyons | |||
Altitude | 290 m | |||
Historique | ||||
Mise en service | ||||
Fermeture | ||||
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : France
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Mise en service en , elle cesse son activité en .
Situation ferroviaire
modifierLa gare de Nyons est située au point kilométrique (PK) 41,028 de la ligne de Pierrelatte à Nyons, après la Gare de Venterol - Rousset. Elle est le terminus de la ligne[1],[2].
Histoire
modifierLa gare de Nyons est mise en service le , lors de du premier voyage commercial de la ligne[3]. Cette ligne, longue de 41,028 kilomètres, a nécessité huit ans d'études (de 1886 à 1894) et trois ans de travaux (de 1894 à 1897) avant son ouverture au trafic[3].
L'inauguration de la ligne et de la gare est célébrée lors de festivités qui ont duré quatre jours, en présence du Président de la République Félix Faure[4],[5],[6]. À son ouverture, la gare de Nyons est desservie par trois services journaliers dans chaque sens, avec des convois mixtes transportant à la fois des marchandises et des voyageurs[3].
La gare cesse son activité ferroviaire le , date à laquelle le dernier train parcours la ligne entre Pierrelatte et Nyons[7],[8]. La ligne est officiellement déclassée en [9].
Patrimoine ferroviaire
modifierLe bâtiment voyageurs de la gare de Nyons est conservé après la fermeture de la ligne. Il est réaffecté et abrite aujourd'hui la sous-préfecture de Nyons[5].
Notes et références
modifier- « No 17,490 — Loi qui concède diverses lignes de Chemins de fer à la Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée », Bulletin des lois de la République française, xII, vol. 33, no 1036, , p. 633 - 634 (lire en ligne ).
- Chemins de fer de Paris à Lyon & à la Méditerranée et lignes diverses en correspondance, (lire en ligne)
- Gérard Bouchet, « L'arrivée du train à Nyons », Études drômoises, no 66, , p. 19-23 (ISSN 0240-3994, lire en ligne )
- « Le voyage présidentiel », L'écho saumurois, no 180, (lire en ligne [PDF])
- Société d'Etudes Nyonsaises, « Terre d'Eygues », Bulletin, no 20, , p. 41 (lire en ligne [PDF])
- Société d’Études Nyonnaises, « Terre d'Eygues », Bulletin, no 25, , p. 11 (lire en ligne [PDF])
- Marie Gomez, « Drôme. Il y a 70 ans, la ligne de train Nyons-Pierrelatte s’arrêtait » , sur www.ledauphine.com, (consulté le )
- Jean Guiter, « Les chemins de fer dans les Alpes du Sud : passé, présent, avenir », Revue de Géographie Alpine, vol. LXIV, no 4, , p. 537 (lire en ligne [PDF])
- « Décret no 54-1099 du 12 novembre 1954 portant déclassement de certaines lignes et sections de lignes de chemin de fer d’intérêt général », Journal officiel de la République Française, , p. 10676-10677 (ISSN 0373-0425, lire en ligne).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Société d’études Nyonsaises, Le train Nyons-Pierrelatte, une histoire mouvementée 1897 – 1951, Nyons, , 143 p. (ISBN 2-9511495-0-6).
- José BANAUDO, Trains Oubliés, Volume 2 : Le P.L.M., Menton, Editions du Cabri, , 171 p..