Gargas (Vaucluse)
Gargas [ɡaʁɡas] est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Gargas | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Vaucluse | ||||
Arrondissement | Apt | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pays d'Apt-Luberon | ||||
Maire Mandat |
Bruno Vigne-Ulmier 2023-2026 |
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Code postal | 84400 | ||||
Code commune | 84047 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gargassiens, Gargassiennes | ||||
Population municipale |
3 039 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 204 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 54′ 09″ nord, 5° 21′ 34″ est | ||||
Altitude | 420 m Min. 201 m Max. 461 m |
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Superficie | 14,9 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Apt (banlieue) |
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Aire d'attraction | Apt (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Apt | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Vaucluse
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | http://www.ville-gargas.fr | ||||
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Géographie
modifierLocalisation
modifierLe bourg est situé entre les monts de Vaucluse et le petit Luberon, à 4 km à l'ouest d'Apt et au nord de la route nationale 100.
Communes limitrophes
modifierGéologie et relief
modifierCe village a donné son nom à une couche géologique du crétacé inférieur, le gargasien[1],[2], qui est essentiellement composé de marnes grise et verte. Celles-ci sont très riches en fossiles : ammonites, bélemnites, oursins, huîtres, etc. Le sous-sol fournit aussi du gypse fer-de-lance ainsi que de magnifiques roses des sables[3].
L'on trouve trois collines autour du bourg : la colline de Perréal (471 mètres), la colline de la Gardette, et la colline du Fort.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 741 mm, avec 5,7 jours de précipitations en janvier et 3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Apt-Viton », sur la commune d'Apt à 4 km à vol d'oiseau[6], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 770,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 43,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,4 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −0,4 | −0,7 | 2,1 | 5 | 8,9 | 12,2 | 14,4 | 14,5 | 11,2 | 8,3 | 3,5 | 0,3 | 6,6 |
Température moyenne (°C) | 5,4 | 6,1 | 9,7 | 12,6 | 16,7 | 20,6 | 23,5 | 23,4 | 19 | 14,7 | 9,3 | 5,9 | 13,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 11,2 | 13 | 17,2 | 20,2 | 24,5 | 29,1 | 32,5 | 32,3 | 26,8 | 21,1 | 15 | 11,4 | 21,2 |
Record de froid (°C) date du record |
−16,4 07.01.1985 |
−15,6 12.02.12 |
−13,4 07.03.1971 |
−5 05.04.22 |
−2 06.05.1991 |
1,4 03.06.06 |
4,9 22.07.1980 |
4,6 31.08.1986 |
0,2 21.09.1977 |
−4,8 30.10.1997 |
−11,5 30.11.1978 |
−15 03.12.1973 |
−16,4 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
21,9 28.01.02 |
24,7 28.02.19 |
27,1 30.03.12 |
30,5 08.04.11 |
34,5 22.05.22 |
43,6 28.06.19 |
41 19.07.22 |
42,2 23.08.23 |
37,6 04.09.23 |
32,6 08.10.23 |
24,9 01.11.22 |
21,9 05.12.1979 |
43,6 2019 |
Précipitations (mm) | 68,9 | 44,1 | 46,7 | 74,8 | 68,9 | 38,3 | 27,1 | 36,7 | 84,6 | 97,9 | 113,5 | 68,8 | 770,3 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
11,2 −0,4 68,9 | 13 −0,7 44,1 | 17,2 2,1 46,7 | 20,2 5 74,8 | 24,5 8,9 68,9 | 29,1 12,2 38,3 | 32,5 14,4 27,1 | 32,3 14,5 36,7 | 26,8 11,2 84,6 | 21,1 8,3 97,9 | 15 3,5 113,5 | 11,4 0,3 68,8 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Gargas est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Apt[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Apt, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (74,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (34,2 %), forêts (21,5 %), cultures permanentes (19,7 %), terres arables (14 %), zones urbanisées (10,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Lieux-dits, hameaux et écarts
modifierGargas possède de nombreux hameaux parmi lesquels :
- le Château
- la Coquillade
- la Grand Fontaine
- le JaslLes Lombards
- Perrotet
- Saint-Jean
- les Tamisiers
- les Sauvans
- les Vieux Sauvans
- les Margouillons
Habitat et logement
modifierEn 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 1 659, alors qu'il était de 1 521 en 2015 et de 1 494 en 2010[I 6].
Parmi ces logements, 83,7 % étaient des résidences principales, 12,2 % des résidences secondaires et 4,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 7,6 % des appartements[I 7].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Gargas en 2020 en comparaison avec celle de Vaucluse et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (12,2 %) supérieure à celle du département (8,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 75,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (75,5 % en 2015), contre 55,8 % pour le Vaucluse et 57,5 pour la France entière[I 8].
Typologie | Gargas[I 6] | Vaucluse[I 9] | France entière[I 10] |
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Résidences principales (en %) | 83,7 | 81,4 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 12,2 | 8,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 4,1 | 10,2 | 8,2 |
Voies de communication et transports
modifierLa gare SNCF la plus proche est à Cavaillon, la gare TGV la plus proche est la gare d'Avignon TGV.
La commune est desservie par les sorties de l'autoroute A7 à Avignon Sud ou Cavaillon.
Risques naturels et technologiques
modifierÀ l'exception des cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis classés en zone Ib (risque faible), tous les cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[12].
Toponymie
modifierHistoire
modifierPréhistoire
modifierDes vestiges préhistoriques - paléolithique et néolithique - ont été trouvés au quartier de Trécassat.
Moyen Âge
modifierHaut Moyen Âge
modifierLa première mention du nom de Gargas date de 992 sous la forme de Gargatio.
La commune est composée de vingt-deux hameaux et écarts. Le cartulaire de l'église d’Apt donne le nom de quelques-unes des villæ carolingiennes qui leur ont donné naissance : Amado, Esdras, Caramagencia, Urbana, Intervias[13].
Bas Moyen Âge
modifierLeurs terres et leurs vignes devaient, au XIIIe siècle, la dîme à l'abbaye des Dames de Sainte-Croix de Gargas. Mais par deux fois, celle-ci fut dévastée, en 1361 et 1371, par les routiers des Grandes Compagnies. Dégoûtées, les moniales se cloîtrèrent définitivement dans Apt.
Temps modernes
modifierLe castrum, construit au XIIe siècle, par Guirand et Bertrand de Simiane, neveux de Laugier d'Agoult, évêque d'Apt, fut, au XVIe siècle, l'objet de luttes fratricides, entre réformés et catholiques. Pris en 1574 par les religionnaires, puis en 1589 par les Ligueurs, il fut définitivement rasé en 1597.
Révolution française et Empire
modifierLe est créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.
Époque contemporaine
modifierL'industrie ocrière est importante sur la commune.
2009, ouverture du site des mines de Bruoux au public.
Politique et administration
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierRattachements administratifs
modifierLa commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement d'Apt du département de Vaucluse.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Apt[14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
modifierPour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton d'Apt porté de 13 à 27 communes.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de Vaucluse.
Intercommunalité
modifierGargas était membre de la communauté de communes du Pays d'Apt, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1992 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du , qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes Pays d'Apt-Luberon, dont est désormais membre la commune.
Tendances politiques et résultats
modifierLors des élections municipales de 2014 dans le Vaucluse, la liste DVG menée par le maire sortant Maxime Bey est la seule candidate et obtient donc la totalité ded 1 058 suffrages exprimés. Elle est donnc élue en totalité et 4 de ses membres sont également conseillers communautaires.
Lors de ce scrutin, 40,57 % des électeurs se sont abstenus et 25,07 % des votants ont choisi un bulletin blanc ou nul[15].
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 en Vaucluse, la liste menée par Laurence Le Roy obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 707 voix (63,18 %, 20 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[16] :
- Corinne Paiocchi[17] : 237 voix, 21,17 %, 2 conseillers municipaux élus ;
- Pascal Bouxom[18] : 175 voix, 15,63 %, 1 conseiller municipal élu.
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 52,30 % des électeurs se sont abstenus.
Liste des maires
modifierÉquipements et services publics
modifierEnseignement
modifierCrèche, école maternelle Les Sources (quatre classes accueillant 87 élèves en 2023/2024) et école primaire Les Ocres (huit classes accueillant 183 éleves en 2023/2024)[27]
Santé
modifierL'hôpital le plus proche se trouve à Apt.
Équipements sportifs
modifierOn trouve[28] :
- un stade de football équipé de vestiaires et de douches ;
- deux courts de tennis et un mur d'entrainement ;
- pour la pratique du tir à l'arc, deux pas de tir : un premier en extérieur, jusqu'à 90 mètres, un deuxième en salle (gymnase) pour les périodes hivernales ;
- un gymnase (salle de judo avec tatamis, salle de danse et de gymnastique et salle de tir à l'arc).
Population et société
modifierLes habitants de la commune sont appelés les Gargassiens.
Démographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].
En 2021, la commune comptait 3 039 habitants[Note 7], en évolution de +2,12 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Cultes
modifierLes Gargassiens disposent d'un lieu de culte catholique.
Économie
modifierLa fabrication de briques fut pendant longtemps une richesse pour la commune.
Sa relative proximité de l'entrée de la ville d'Apt a favorisé le développement d'une importante zone d'activité.
Agriculture
modifierLa commune produit des vins AOC ventoux. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label Vin de pays d'Aigues[32].
Tourisme
modifierComme l'ensemble des communes du nord Luberon, le tourisme joue un rôle, directement ou indirectement, dans l'économie locale.
On peut considérer trois principales sortes de tourisme en Luberon. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche des villages perchés ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le Luberon et ses environs[33].
Ouverture aux touristes d'anciennes mines ocrières, les mines de Bruoux. Ce site est considéré comme un exemple d'architecture dite respectueuse. Gargas possède également la dernière carrière d'ocre encore en activité détenue par la Société des Ocres de France.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église Saint-Denis : cette église paroissiale, construite au XVIIe siècle, est surmontée d'un clocher-pignon à double baie. Sa façade de type roman est percée d'un oculus surmontant une niche dont la statuette (récente) de saint Denis décapité a maintenant retrouvé sa place. On la doit au sculpteur Edmond Gintoli. Fut restaurée en 1772[34]. L'église contient également des tentures peintes représentant le supplice de Saint Denis. Elle furent restaurées en 1992 grâce à l'obtention du prix "Un patrimoine pour demain" décerné par le journal Le pèlerin magazine.
- Chapelle Notre-Dame de Broux : cette chapelle, sise vers le hameau des Lombards, fut au XIIe siècle la propriété de Laugier d'Agoult, l'évêque d'Apt. En partie ruinée, elle possède encore ses chapiteaux ornés d'un décor rudimentaire.
- Église du Logis-Neuf, datée du XVIIIe siècle, élevée en bordure de la RN 100.
- Les anciennes mines ocrières de Bruoux.
Personnalités liées à la commune
modifier- Gargas est la patrie du général Jacques Bernard d'Anselme (1740-1814), compagnon de Lafayette, qui reconquit lors de la Révolution le comté de Nice.
- Régis Mathieu (né en 1971), sa Lustrerie Mathieu (entreprise labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant[35] (EPV) depuis 2007), installée sur la commune depuis 2001[36], et son Musée de Lustres[37].
Héraldique
modifierBlason | D'or, semé de tours et de fleurs de lis d'azur, à une mascle de gypse en fer de lance de gueules brochant sur le tout[38]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Apt comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Réélu en 1977 et 1983
- Réélu en 1995, 2001, 2008 et 2014
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Apt », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Gargas ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Apt », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2020 à Gargas » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Gargas - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Gargas - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2020 dans le Vaucluse » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
modifier- Le gargasien est encore désigné sous le nom d'Aptien moyen.
- Le gargasien, Carnets de Géologie, 2006
- Malheureusement ce dernier site a été ravagé par des vandales qui, en une triste nuit des années 1980, ont raclé la veine à coups de bulldozer.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Gargas et Apt », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Apt-Viton », sur la commune d'Apt - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Apt-Viton », sur la commune d'Apt - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
- Elles descendent, pour la plupart, de villæ installées dès l'époque gallo-romaine.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Résultats officiels pour la commune Gargas
- « Résultats de l'élection municipale et communautaire de 2020 à Gargas », sur Ministère de l'intérieur, (consulté le ) « Mais question idéologie, c'est quand même un sacré grand écart pour cette féministe, déjà passée de l'UMP au centre... Même si elle reste à droite, Corinne Païocchi se montre plutôt souple, finalement ».
- Mélodie Testi, « Vaucluse : Corinne Païocchi, de l'UDI au FN ? : Après avoir démissionné de la présidence de l'UDI, elle ne s'interdit pas de rallier le FN », La Provence, (lire en ligne, consulté le ).
- Dany Bouis, « Municipales : “Une nouvelle équipe au service de Gargas” emmenée par Pascal Bouxom », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne , consulté le ).
- [1]
- « BÉRIDON Toussaint. », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
- J. F., « Vaucluse : le vote des agriculteurs », Le Monde, (lire en ligne ) « Du côté de la majorité, la compétition promet d'être vive du fait des nombreuses candidatures : à Apt, le conseiller sortant R.P.R., M. Jean Etienne, sera menacé par le jeune maire socialiste, M. Pierre Boyer, si celui-ci bénéficie au second tour du report des voix qui se porteront au premier tour sur M. Marc Anselme (M.R.G.), maire de Gargas ».
- [PDF] [2]
- « À Maxime... Notre maire... Notre ami... Bonne retraite... », Les Veillées de Gargas, no 175, 1ert trimestre 2020, p. 3 (lire en ligne, consulté le ), sur Calaméo.
- Andya Gomichon, « Gargas : Laurence Le Roy, maire de la commune, est décédée : Laurence Le Roy, la maire de la commune de Gargas, est décédée le 9 octobre 2023. Elle avait pris ses fonctions en mars 2020 », Actu Vaucluse, (lire en ligne, consulté le ).
- Adèle Bossard, « La maire de Gargas, Laurence Le Roy, est décédée : La mairie de Gargas (Vaucluse) annonce la mort de Laurence Le Roy, maire depuis mars 2020. Elle avait 61 ans », France Bleu Vaucluse, (lire en ligne, consulté le ).
- Gisèle Bremondy, « Bruno Vigne-Ulmier, élu maire de Gargas, après le décès de Laurence Le Roy : Sur les 23 voix exprimées quatre sont allées à Pascal Bouxom, 19 à Bruno Vigne-Ulmier, élu à la majorité absolue. Il a été ensuite proposé de voter pour le nombre d’adjoints porté à six », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne , consulté le ).
- « Établissements scolaires », Enfance, sur gargas.fr (consulté le ).
- Le sport sur le site officiel
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.
- Voir Massif du Luberon
- Robert Bailly, op. cité, signale que cette église a été transformée en maison d'habitation.
- La lustrerie Mathieu, sur le site patrimoine-vivant.com.
- Violetta Assier, « Au cœur du Lubéron, la lustrerie familiale joue dans la cour des grands : Quand le lustre revient au goût du jour... », ledauphine.com, (lire en ligne, consulté le ).
- Daniel Dray, « Vu ailleurs : Régis Mathieu, un patron vauclusien qui rayonne en France et à l’étranger. », lefrancofil.com, (lire en ligne, consulté le ).
- Armorial des communes du Vaucluse
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Pour la partie historique
- Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)
- Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1986.
- François Berjot, Lucien Bourgue, Émile Obled, Robert Harbonnier, Christiane Faivet, Michel Wannery, Yvette Dalou, Préface de Jean-Denis Bredin de l'Académie Française, Une terre de Provence sous la Révolution. Le pays d'Apt, n° spécial d'Archipal, Apt, 1990,
- Pour la partie lieux et monuments
- Robert Bailly, Répertoire des prieurés, chapelles, abbayes du département de Vaucluse, Mémoire de l'Académie de Vaucluse, 1966.
- Les ocres du Luberon et la colline de Perréal
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Site de la mairie.
- « Dossier complet : Commune de Gargas (84047) », Recensement général de la population de 2020, INSEE, 14/11//2023 (consulté le ).
- ,Résumé statistique de Gargas sur le site de l'Insee
- « Gargas » sur Géoportail.