Izquierda Unida
Izquierda Unida (en français : « Gauche unie », IU) est une fédération de partis politique espagnols de gauche formée autour du Parti communiste. Elle est créée en comme coalition, et prend sa forme juridique actuelle en .
Gauche unie (es) Izquierda Unida | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Coordonnateur général | Antonio Maíllo |
Fondation | (coalition) (fédération) |
Siège | 53-55, rue de Villablanca 28032 Madrid (Espagne) |
Positionnement | Gauche[1] à gauche radicale[2] à extrême gauche[3],[4],[5],[6] |
Idéologie | Communisme[1],[7],[8] Socialisme démocratique[8] Internationalisme[9] Eurocommunisme Républicanisme[1] Fédéralisme Écologisme[1] Féminisme Retrait de l'OTAN[10] |
Coalisé dans | Unidas Podemos (2016-2023) Sumar (depuis 2023) |
Affiliation européenne | Parti de la gauche européenne |
Adhérents | 16 000 (2024)[11] |
Couleurs |
|
Site web | izquierdaunida.org |
Présidents de groupe | |
Congrès des députés | Marta Lois (GPP-SMR) |
Représentation | |
Congrès des députés | 5 / 350 |
Élus régionaux | 9 / 1261 |
Gouvernements régionaux (au sein de coalitions variables) | 2 / 19 |
modifier |
Histoire
modifierFondation
modifierOpposition au PSOE
modifierDéclin
modifierRefondation
modifierAux élections générales anticipées du 20 novembre 2011, la Gauche unie remporte 6,9 % des voix, presque le double de son score de 2008, et huit députés, soit sept de plus que trois ans plus tôt. Outre de bons scores dans les circonscriptions de Madrid, où Cayo Lara était tête de liste, et de Barcelone, il remporte des sièges au nord du pays, dans les Asturies, avec Gaspar Llamazares, en Aragon, sur la côte, dans la province de Valence, et au sud, en Andalousie. Le parti arrive quatrième en nombre de sièges, soit deux de mieux que lors du précédent scrutin. D'après le sociologue Laurent Bonelli, le système électoral espagnol favorise les deux grands partis et les partis régionalistes, au détriment notamment d'Izquierda Unida. Il souligne ainsi que lors des élections générales de 2011, il fallait 42 000 voix aux nationalistes navarrais de Geroa Bai pour obtenir un siège au Parlement, 60 000 au Parti Populaire, 64 000 au PSOE et 155 000 à Izquierda Unida[12].
Coalition avec Podemos
modifierSortie affaiblie des élections générales de 2015, où avec un million de voix, elle n'obtient que deux députés, la Gauche unie s’allie à Podemos en vue des élections générales de 2016[2]. Lors de ce scrutin, elle obtient huit sièges de députés et deux de sénateurs[13].
Idéologie
modifierComposition actuelle
modifierÉlectorat
modifierCoordonnateurs généraux
modifier- Gerardo Iglesias (1986-1989)
- Julio Anguita (1989-2000)
- Gaspar Llamazares (2000-2008)
- Cayo Lara (2008-2016)
- Alberto Garzón (2016-2023)
- Antonio Maíllo (depuis 2024)
Résultats électoraux
modifierCortes Generales
modifierAnnée | Congrès des députés | Sénat | Gouvernement | ||||
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Tête de liste | % | Rang | Députés | Députés élus | |||
1986 | Gerardo Iglesias | 4,63 | 5e | 7 / 350 |
4 PCE, 1 PCPE, 1 FP et 1 PSUC | 0 / 208 |
Opposition |
1989 | Julio Anguita | 9,07 | 3e | 17 / 350 |
13 PCE, 3 PSUC et 1 PASOC | 1 / 208 | |
1993 | 9,55 | 3e | 18 / 350 |
13 PCE, 3 PSUC, 1 PASOC et 1 indépendant | 0 / 208 | ||
1996 | 10,54 | 3e | 21 / 350 |
12 PCE, 2 PSUC et 4 PDNI, 1 PASOC et 2 indépendants | 0 / 208 | ||
2000 | Francisco Frutos | 5,45 | 3e | 8 / 350 |
7 PCE et 1 indépendant | 0 / 208 | |
2004 | Gaspar Llamazares | 4,96 | 3e | 3 / 350 |
2 PCE et 1 indépendant | 0 / 208 | |
2008 | Gaspar Llamazares | 3,77 | 3e | 1 / 350 |
1 PCE | 0 / 208 | |
2011 | au sein de La Gauche plurielle | 8 / 350 |
4 PCE, 1 indépendant, 1 UJCE, 1 IzAb et 1 PCC | 0 / 208 | |||
2015 | au sein d'Unité populaire | 2 / 350 |
1 PCE et 1 indépendant | 0 / 208 | |||
2016 | au sein d'Unidos Podemos | 8 / 350 |
6 PCE, 2 PCC | 2 / 208 | |||
04/2019 | 6 / 350 |
5 PCE, 1 PCC | 0 / 208 | ||||
11/2019 | 6 / 350 |
6 PCE | 0 / 208 |
Sánchez II | |||
2023 | au sein de Sumar | 5 / 350 |
5 PCE | 0 / 208 |
Sánchez III |
Élections européennes
modifierAnnée | Tête de liste | % | Rang | Sièges | Groupe |
---|---|---|---|---|---|
1987 | Fernando Perez Royo | 5,25 | 4e | 3 / 60 |
COM |
1989 | 6,06 | 4e | 4 / 60 |
GUE | |
1994 | Alonso Puerta | 13,44 | 3e | 9 / 64 | |
1999 | 5,77 | 3e | 4 / 64 |
GUE/NGL | |
2004 | Willy Meyer | 4,15 | 4e | 2 / 54 | |
2009 | 3,77 | 4e | 2 / 50 | ||
2014 | au sein de La Gauche plurielle | 3 / 54 | |||
2019 | au sein d'Unidas Podemos | 2 / 54 |
Identité visuelle
modifier-
Logo de 1986 à 1988.
-
Logo de 1988 à 2006.
-
Logo depuis 2006.
Notes et références
modifier- « European Social Survey 2012 - Appendix 3 (in English) », Fondation européenne de la science, (consulté le ).
- « Espagne : Podemos s’allie avec la gauche radicale en vue des législatives », lemonde.fr, 10 mai 2016.
- « Européennes : poussée du parti d’extrême gauche Izquierda Unida en Espagne », sur LCI, (consulté le ).
- « Espagne : Podemos s'allie avec l'extrême gauche pour les législatives », sur Le Point, (consulté le ).
- « Législatives en Espagne: Podemos en phase de devenir le premier parti de gauche? », sur RFI, (consulté le ).
- « Espagne: Podemos s'allie à l'extrême gauche », sur Le Figaro, (consulté le ).
- Topaloff, L (2012) Political Parties and Euroscepticism, pp192-193
- (en) Wolfram Nordsieck, « Parties and Elections in Europe » (consulté le ).
- Définition idéologique d'IU.
- (es) Red EURACTIV/EuroEFE, « Frente anti-OTAN en el "ala dura" de la izquierda española », sur euractiv.es, (consulté le ).
- (es) « Antonio Maíllo gana las primarias de IU frente a la ministra Sira Rego y será el coordinador federal », RTVE, (lire en ligne, consulté le ).
- « Bourrasque conservatrice en Espagne », sur Le Monde diplomatique,
- (es) « A IU no le sale tan mal su alianza con Podemos: pasa de dos a ocho diputados », sur elboletin.com, (consulté le ).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Gauche unie Les Verts – Appel pour l'Andalousie
- Gauche unie du Pays valencien
- Gauche unie (Galice)
- Liste des partis politiques en Espagne
Liens externes
modifier- (es) Site officiel
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :