Ptyodactylus hasselquistii
Ptyodactylus hasselquistii est une espèce de geckos de la famille des Phyllodactylidae[1].
en cours de mue
- Lacerta hasselquistii Donndorff, 1798
- Gecko ascalabotes Merrem, 1820
- Gecko lobatus Geoffroy, 1827
- Ptyodactylus lobatus (Geoffroy, 1827)
Répartition
modifierCette espèce se rencontre au Moyen-Orient et dans la moitié Nord de l'Afrique[1].
Habitat
modifieril vit dans des zones plutôt rocheuses.
Il lui arrive de fréquenter les habitations humaines, et on peut le trouver jusqu'à près de 2000 mètres d'altitude. Ces lézards recherchent des températures relativement élevées, de l'ordre de 30 à 34 °C.
Durant l'hiver où les températures chutent fortement cette espèce hiberne, bien qu'elle semble très résistante au froid, n'hésitant pas parfois à sortir dans la neige.
Description
modifierC'est un reptile au corps assez massif, aux pattes fines, avec une tête plutôt massive et de grands yeux orange-dorés. La queue est relativement fine et assez longue, atteignant le tiers de la longueur totale. Comme pour les autres Ptyodactylus les doigts sont fins mais très larges au bout (en "éventail"), et pourvus de petites griffes rétractiles.
Les couleurs vont du beige à l'orange, marbré. Selon les individus ceux-ci seront orange avec des taches beiges ou l'inverse, et certains sont plus ternes, quasiment sans orange (il existe une grande diversité dans la population).
Les mâles sont capables de vocaliser (un cri ressemblant un peu à un claquement), en général durant la période de reproduction.
Comportement
modifierIl est bon grimpeur, et parcourt les pierriers et rochers à la recherche de proies.
Les mâles sont territoriaux, mais de façon moins marquée que chez la plupart des autres geckos. Ceux-ci peuvent ainsi se tolérer s'il n'y a pas surpopulation. Cette trève cesse toutefois en période de reproduction.
Bien que nocturnes, ces animaux sortent fréquemment le jour, en particulier quand les températures sont fraiches (pour se chauffer au soleil).
Dimorphisme sexuel
modifierLes femelles sont généralement un peu plus terne. De plus les mâles présentent des pores préanaux, absents chez les femelles.
Reproduction
modifierLa reproduction débute au retour des beaux jours, après la période de semi-hibernation de l'hiver.
Pontes
modifierLes femelles pondent quatre à cinq fois des séries de deux œufs entre la fin du printemps et l'été. Ces pontes sont espacées de deux à quatre semaines, et les œufs sont en général déposés sous des pierres ou dans des crevasses.
Étymologie
modifierCette espèce est nommée en l'honneur de Fredric Hasselquist[2].
Liste des sous-espèces
modifierSelon The Reptile Database (14 février 2013)[3] :
Publications originales
modifier- Donndorff, 1798 : Zoologische Beyträge zur xiii. Ausgabe des Linnéischen Natursystems, vol. 3, Leipzig, Weidmannschen, p. 1-980.
- Werner, 1995 "1994" : Some unusual accidental herpetological finds from Cyprus and Lebanon, including a new Ptyodactylus (Reptilia: Gekkonidae). Fifth International Congress on Zoogeography and Ecology of Greece and Neighbouring Regions, Iraklion, Crete, Greece, April 16-20, 1990. Biologia Gallo-Hellenica, vol. 22, p. 67-76.
Liens externes
modifier- (fr + en) Référence ITIS : Ptyodactylus hasselquistii (Donndorff, 1798) (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Ptyodactylus hasselquistii (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Référence Reptarium Reptile Database : Ptyodactylus hasselquistii (Donndorff, 1798) (consulté le )
Notes et références
modifier- Reptarium Reptile Database, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
- Beolens, Watkins & Grayson, 2009 : The Eponym Dictionary of Reptiles. Johns Hopkins University Press, p. 1-296
- Reptarium Reptile Database, consulté le 14 février 2013