Emilio Aguinaldo
Emilio Aguinaldo, né à Imus le et mort à Quezón City le [1], est un homme d'État philippin, président de la République des Philippines de 1897 à 1901.
Emilio Aguinaldo | ||
Fonctions | ||
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Président de la République des Philippines | ||
– (4 ans et 1 jour) |
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Vice-président | Mariano Trías | |
Premier ministre | Apolinario Mabini Pedro Paterno |
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Prédécesseur | Andrés Bonifacio (provisoire) |
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Successeur | Miguel Malvar (provisoire) Manuel L. Quezon (indirectement) |
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Biographie | ||
Nom de naissance | Emilio Aguinaldo y Famy | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Cavite El Viejo, Calabarzon (Philippines) | |
Date de décès | (à 94 ans) | |
Lieu de décès | Quezon City (Philippines) | |
Nationalité | Philippine | |
Parti politique | Katipunan | |
Profession | Soldat | |
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Présidents de la République des Philippines | ||
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Biographie
modifierFils du maire de sa ville de naissance, il étudie à Manille. Après son retour dans sa région d’origine, il prend la direction d'une rébellion contre la domination coloniale espagnole et doit s’exiler à Hong Kong en 1888, où il rencontre notamment Felipe Agoncillo[2]. Là, il étudie la tactique militaire et réunit un arsenal en vue de son retour aux Philippines. En 1895, il rejoint le Katipunan, organisation secrète indépendantiste conduite par Andrés Bonifacio, qui entame en 1896 la lutte armée contre l’Espagne.
Au commencement de la guerre hispano-américaine en 1898, Aguinaldo s’allie avec les militaires américains et leur livre 15 000 prisonniers espagnols. Constatant que les États-Unis ont remplacé la domination espagnole par la leur, et considérant cela comme une nouvelle occupation du pays, Emilio Aguinaldo déclare l'indépendance le [3]. Il est choisi comme président le et un mois plus tard, il déclare la guerre aux États-Unis[3]. Le , il est capturé par les forces des États-Unis, par le général Arthur Mac Arthur et doit promettre loyauté aux États-Unis pour sauver sa vie.
Il se retire ensuite de la vie publique jusqu'en 1935, quand il tente de se faire élire à la présidence du Commonwealth des Philippines, élection finalement remportée par son ancien aide de camp Manuel Quezón. Il obtient alors 179 349 voix, soit 17,54 % des suffrages.
Durant l'occupation japonaise du pays lors de la Seconde Guerre mondiale à la suite de l'invasion de 1942, il coopère avec les envahisseurs japonais contre le général Douglas Mac Arthur[3], commandant américain du Pacifique et fils du général Mac Arthur, son vainqueur en 1901. Il apporte son soutien aux Japonais lors d'émissions radiodiffusées[3], ce qui lui vaut d’être arrêté à la libération par les autorités américaines[3]. Il sera cependant libéré sans jugement[3]. En 1950, avant sa retraite définitive de la vie politique, il est nommé membre du Conseil d’État[3].
Sa mort, le , provoqua une grande émotion aux Philippines, car il était une figure emblématique de la lutte pour l'indépendance du pays.
Références
modifier- (en-US) « Emilio Aguinaldo », sur Biography.com (consulté le )
- « The Manila Times Internet Edition | OPINION > », (version du sur Internet Archive)
- (en) « https://www.britannica.com/biography/Emilio-Aguinaldo »
Bibliographie
modifier- Les États-Unis et le monde au XXe siècle d’Yves-Henri Nouailhat chez Armand Colin
Liens externes
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- Ressource relative à la bande dessinée :
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- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :