Geneviève Dumont

peintre française

Geneviève Dumont, née le à Lyon et morte le à Grézieu-la-Varenne[1], est une artiste française, plasticienne, peintre et sculpteur[2].

Geneviève Dumont
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Naissance
Décès
Nom de naissance
Geneviève Michelle DumontVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Biographie

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Après avoir grandi à Villeurbanne dans le département du Rhône, Geneviève Dumont passe un baccalauréat de sciences expérimentales. Elle étudie à l'École nationale des beaux-arts de Lyon, elle étudie la sculpture dans la classe d'Avoscan, elle est diplômée en 1968. Dès l'année suivante, elle enseigne en lycée et collège et devient sculptrice professionnelle[3]. Elle reçoit un diplôme national de sculpture en 1971.

Elle installe son atelier à Sainte-Consorce en 1969, puis à Grézieu-la-Varenne en 1974. Elle réalise de nombreuses sculptures monumentales, des installations et des dessins et participe à un grand nombre d'expositions. Ses œuvres en béton, bronze, plâtre ou résine sont visibles à Lyon, Vaulx-en-Velin, Vénissieux, Villeurbanne, Pollionnay, Grézieu-la-Varenne[4]...

L'association Geneviève Dumont honore sa mémoire et promeut l'art contemporain en organisant à La Remise (Pollionnay) une exposition permanente de ses œuvres et des expositions temporaires d'artistes[5].

Œuvres

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  • Cartel de l’œuvre Contrainte no 3 à Villeurbanne.
    Cartel de l’œuvre Contrainte no 3 à Villeurbanne.
    Le Lit (1972), Vénissieux, parc Louis-Dupic[6].
  • La Mémoire (1975), béton blanc, Vénissieux, groupe scolaire Léo-Lagrange[6].
  • Contrainte no 1 (1978), dalle piétonne près de l’auditorium, 3e arrondissement de Lyon[7].
  • Trône magique et bancs publics (1978), béton, Vaulx-en-Velin, école élémentaire Federico García Lorca.
  • Fontaine (1979), Villeurbanne, square Prévert, Gratte-ciel[8].
  • Cathédrale (1980), 4e arrondissement de Lyon, Parc de la Cerisaie[9].
  • Sans titre (1981), bronze, Patio du hall d’entrée de Département Licence Sciences et Technologies, Campus de Saint-Martin-d’Hères / Gières[10].
  • Contrainte no 3 (1982), Villeurbanne, 1982, maison Berty-Albrecht.

Citations

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  • « Dans mes premiers travaux, la décomposition des formes, des modèles de l’abstraction, me semblait être le seul moyen d’accompagner, de décrire la lente décomposition du corps au long de l’existence. Et de cette proximité de la sculpture et du corps vivant j’ai tiré la conclusion que la sculpture ne pouvait être que narrative. Elle raconte, ou encore quand elle est monumentale, elle donne du poids à ce qui en a si peu : notre vie. Ce poids inscrit, hors de l’existence, dans une sorte d’univers mythique, notre fragilité. Je mets donc en scène des ensembles -que j’appelle dispositifs- parce que les sculptures comme les pièces d’un jeu ou d’un mécanisme, trouvent ici une position qui peut produire un sens, un fonctionnement »[11]
  • « J’ai entendu deux mots capitaux : vie intérieure. Ce que vous voyez est une surface, l’essentiel est intérieur. J’ai longtemps entendu en moi depuis ce mot devant Nefertiti, devant Goudéa. Je n’étais plus spectatrice, mais je participais enfin totalement au mystère de cette beauté. Et peu à peu je me libérais de l’image belle pour atteindre le mystère de la beauté des formes pour les formes et je me suis mise à chercher des formes… »[réf. souhaitée]

Expositions

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Les œuvres de Geneviève Dumont sont présentées :

  • en 1975 Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris
  • en 1976 Centre Culturel Américain, Paris
  • en 1980 Musée de Brou, Bourg-en-Bresse
  • Une exposition des œuvres de Geneviève Dumont a lieu deux fois par an, en juin et en septembre, à La Remise (Pollionnay).

Notes et références

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  1. « Lieux de naissance et décès trouvés dans la base MatchId des fichiers de décès en ligne du Ministère de l'Intérieur avec les données INSEE », sur matchID.io (consulté le )
  2. Pollionnay, no 113, été 2016
  3. Michel Loude, « Geneviève Dumont ou l’univers métamorphosé par la matière brute », sur Histoires lyonnaises, (consulté le )
  4. « Geneviève Dumont : Curriculum vitae (1943-1986) », sur genevievedumont.fr (consulté le )
  5. « Pollionnay - Sculpture. L’association Geneviève-Dumont redynamise l’art contemporain », sur www.leprogres.fr (consulté le )
  6. a et b Christine Goyard, Vénissieux, Art dans la ville, Vénissieux, la Passe du vent,
  7. Orianne Privault, L’art public dans le Grand Lyon, de l’après-guerre à nos jours, rapporté à l’histoire urbaine : périodisation, commandes, perspectives, Lyon, Agence d’urbanisme pour le développement de l’agglomération Lyonnaise, , 257 p. (lire en ligne), p. 186
  8. « Association Geneviève Dumont », sur genevievedumont.fr (consulté le )
  9. « L’ART PUBLIC À LYON (archives) : Millenaire 3, Territoire », sur www.millenaire3.com (consulté le )
  10. « "Sans titre", Geneviève Dumont , 1981 », sur Campus des Arts (consulté le )
  11. Geneviève Dumont, [Plaquette de présentation de l'exposition personnelle] « Exposition de deux Dispositifs de Geneviève Dumont, Sculptures », Hôtel de Ville de Villeurbanne, 0ctobre -novembre 1979

Voir aussi

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Bibliographie

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  • 5 sculpteurs à Villeurbanne : Etienne Bossut, Geneviève Dumont, Christiane Guillaubey, Alain Lovato, René Roche : Parc des droits de l'homme, exposition, du 8 oct. au 11 nov. 1982 organisée par le service culturel municipal en collaboration avec la Direction régionale des affaires culturelles, Villeurbanne, , 10 p.
  • Geneviève Dumont (1943-1986) : sculptures, Ville de Vénissieux, , 16 p.
  • Alain Vollerin, Histoire des Arts Plastiques à Lyon au XXe siècle, Paris, Editions Mémoire des Arts,
  • Bernard Gouttenoire, Dictionnaire des Peintres et Sculpteurs à Lyon au XIXe et XXe siècles, La Taillanderie, , 336 p. (ISBN 9782876292222)
  • « Geneviève Dumont, une femme sculpteur », L'Araire, no 71,‎ , p. 71-78

Liens externes

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