Geoffroy II de Vendôme
Geoffroy III de Preuilly, dit Jourdain, seigneur de Preuilly (1067-1102), est connu également sous le nom de (Geoffroy II de Vendôme) (1085-1102), comte de Vendôme. Il est le fils de Geoffroy II Martel, seigneur de Preuilly, et d'Almodis de Blois.
Seigneur de Preuilly (d) | |
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- | |
Prédécesseur |
Geoffroy II de Preuilly (d) |
Successeur |
Eschivard de Preuilly (d) |
Comte de Vendôme | |
- | |
Prédécesseur | |
Avec |
Euphrosine de Nevers (d) |
Successeur |
Décès | |
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Activité | |
Père |
Geoffroy II de Preuilly (d) |
Mère |
Almodis (d) |
Conjoint |
Euphrosine de Nevers (d) |
Enfants |
Geoffroy III de Vendôme Eschivard de Preuilly (d) |
Conflits |
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Il devient comte de Vendôme à la mort de son beau-frère Bouchard III. Il prend part au conflit qui opposa les deux frères d'Anjou, Geoffroy III le Barbu et Foulque IV le Réchin. Soutenant d'abord Foulque, il inverse son alliance et est emprisonné par Lancelin de Beaugency et n'est libéré qu'en 1090, contre rançon. Comme ses prédécesseurs, il a des démêlés avec l'abbaye de la Trinité, conflit qui finit par causer son excommunication. En pénitence, il participe à la première Croisade. Il meurt selon certains en 1102, après avoir été fait prisonnier par les Arabes au siège d'Ascalon (1099). Selon d'autres sources, il serait mort à la bataille de Rames (Palestine) en 1103[1].
De son épouse Euphrosine de Nevers, comtesse de Vendôme, fille de Foulques l'Oison de Nevers et de Perronnelle/Pétronille de Château-Gontier, il eut :
- Geoffroy III Grisegonelle, qui lui succéda à Vendôme ;
- Eschivard Ier, qui lui succéda à la baronnie de Preuilly ;
- Engelbaud (1062-† 1157), archevêque de Tours.
Bibliographie
modifier- Dominique Barthélemy, La Société dans le comté de Vendôme : de l’an mil au XIVe siècle, Paris, Fayard, , 1118 p. [détail des éditions] (ISBN 2-213-03071-5)
- Jean-Claude Pasquier, Le Château de Vendôme, [détail des éditions]
- lien externe : les comtes de Vendôme
Références
modifierRéférences
modifier- Mémoires de la Société archéologique de Touraine, 1855, Tome 4, p. 222