Geoffroy Ier de Lusignan (seigneur de Jarnac)

seigneur de Jarnac, Château-Larcher, Bois Pouvreau, Châteauneuf, Brûlain et Sainte-Hermine

Geoffroy Ier de Lusignan[1] (v. 1223-v. 1274) est un cadet de la maison de Lusignan et membre de la haute aristocratie féodale poitevine. Il fut seigneur de Jarnac, Châteauneuf, Château-Larcher et Bois-Pouvreau[2]. Il devient par son premier mariage seigneur de Sainte-Hermine[3]. Il acquiert le château de Montignac de son frère Guillaume Ier de Valence en 1248[4],[5] et la seigneurie de Luçon en 1258, tenue auparavant par Maurice II de Belleville[6].

Geoffroy Ier de Lusignan
Premières armoiries de Geoffroy Ier
seigneur de Jarnac
Fonction
Sénéchal de Gascogne
Titres de noblesse
Seigneur de Jarnac, Châteauneuf,
Château-Larcher, Sainte-Hermine,
Montignac, Luçon
Biographie
Naissance
V. 1223
Décès
Famille
Maison de Lusignan
(sous-lignage de Jarnac)
Père
Mère
Fratrie
Conjoint
Almodis de Sainte-Hermine (1)
Jeanne de Châtellerault (2)
Enfants
Eustachie de Lusignan (1)
Geoffroy II de Lusignan (2)
Autres informations
Grands-Parents
Conflit
Faits d'armes
Bataille de Taillebourg
Bataille de Saintes ⚔
Bataille de Lewes
Héritier
Armoiries de Geoffroy Ier de Lusignan
1246

Geoffroy Ier ne porte jamais le titre de vicomte de Châtellerault[7], comme certaines sources l'indiquent à tort, tout comme son fils Geoffroy II (v. 1268-), décédé avant sa mère Jeanne (av. 1243-1315)[8].

Biographie

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Famille

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Geoffroy Ier est le troisième fils d'Hugues X de Lusignan (v. 1182-1249), comte de la Marche (1219-1249) et de son épouse Isabelle d'Angoulême (v. 1188/1192-1246), reine consort d'Angleterre (1200-1216), par son premier mariage avec Jean sans Terre (1166-1216), et comtesse d'Angoulême suo jure (1202-1246)[9]. Geoffroy Ier de Lusignan est de ce fait le frère utérin du roi Henri III d'Angleterre (1207-1272) et de Richard de Cornouailles (1209-1272), roi des Romains (1257-1272)[10].

Son frère aînée, Hugues XI le Brun (v. 1221-1250) est seigneur de Lusignan, comte de la Marche (1249-1250) et d'Angoulême (1246-1250). Il décède à la bataille de Fariskur[11] lors de septième croisade. Ses cadets, Guillaume Ier de Valence (v. 1227-1296) et Aymar de Lusignan (1228-1260) deviennent respectivement comte de Pembroke (1247-1296) et évêque de Winchester (1250-1260) en Angleterre[9].

Homonyme

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Geoffroy Ier de Lusignan, seigneur de Jarnac, ne doit pas être confondu avec Geoffroy Ier de Lusignan (av. 1150-1216) et son fils Geoffroy II (v. 1195-1248), tous deux seigneurs de Vouvant et de Mervent[12]. Il est nommé parfois Geoffroy III par certains généalogistes pour éviter ces confusions.

Sous-lignage

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Geoffroy Ier est le fondateur du sous-lignage[13],[14] de Jarnac de la maison de Lusignan[15].

Jeunesse

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La guerre de Saintonge

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Geoffroy participe au soulèvement de la noblesse saintongeaise et poitevine, organisé par ses parents, contre Alphonse le nouveau comte de Poitou, frère de Louis IX. Hugues X et Isabelle d'Angoulême reçoivent le soutien d'Henri III d'Angleterre qui souhaite reconquérir l'héritage familial aquitain. À la fin du mois de , à Tonnay-Charente, Henri III débarque sur le continent et adoube deux de ses demi-frères[16].

Cependant, la réaction capétienne est foudroyante : Louis IX et son frère Alphonse attaquent les châteaux de Geoffroy II de Lusignan. Fontenay est pris en peu de temps et Vouvant est investi le , marquant la reddition de Geoffroy II de Lusignan[17]. Mais surtout l'ost royal s'empare de la forteresse de Frontenay considérée comme inexpugnable à l'époque et défendue pendant deux semaines par un fils naturel[18] de son père[19],[20].

La bataille de Taillebourg
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Le , à Taillebourg, les armées française et anglo-saintongeaise se font face de chaque côté du pont qui relie les rives de la Charente. Le , la bataille de Taillebourg se résume en une charge massive des chevaliers français qui déboulent du château et bousculent leurs adversaires, contraints de fuir[21],[22].

La bataille de Saintes
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Le , sous les murs de Saintes, se déroule la bataille décisive. Geoffroy participe aux combats aux côtés de son père et de ses frères Hugues XI le Brun et Guy. Ils attaquent les fourrageurs français qu'ils mettent en déroutent[23]. Cependant, les Anglo-Saintongeais sont défaits et abandonnent Saintes[24],[25]. L'ensemble des membres de la famille Lusignan est vaincu.

Le traité de Pons (1242)
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Le , son frère aîné, Hugues XI le Brun, se rend au camp du roi de France à Pons pour négocier la fin des hostilités. Il est retenu en otage en attendant la reddition de ses parents[26]. Le à Pons, Hugues X de Lusignan et Isabelle d'Angoulême se soumettent avec leurs enfants, Hugues le Brun, Guy et Geoffroy, à Louis IX avant de rendre hommage à Alphonse de Poitiers[27],[28].

Le , le règlement de la révolte féodale est sévère pour les Lusignan : un tiers des domaines familiaux est confisqué[29]. Le 3, Louis IX impose en outre à Hugues X la remise pour quatre ans de ses châteaux de Merpins et Château-Larcher, pour huit ans du château de Crozant, à charge pour ses parents de payer les frais de garde[30],[31],[32],[33]. De plus, ses quatre frères devront prêter hommage au comte de Poitou pour les possessions qu'ils recevront de leurs parents[34],[35], affaiblissant encore plus le lignage principal.

Décès

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Geoffroy Ier décède entre le , date de sa dernière présence dans les actes[36], et le , date à laquelle, Jeanne de Châtellerault, son épouse est dite veuve[37].

Mariages et descendance

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Almodis

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Avant 1246[3], Geoffroy épouse Almodis[38] dame de Sainte-Hermine (v. 1230-ap. 1248). Ils ont ont une fille :

En 1286, Dreux IV et son père obtiennent l'intégralité de la dot d'Eustachie, à savoir : les terres de Sainte-Hermine et de Luçon. Ils se voient également attribuer celles de Prahecq et Brûlain[41],[42],[43]. Le , suite au décès de Geoffroy II de Lusignan, le parlement de Paris attribue les fiefs du défunt à Dreux IV de Mello, son plus proche parent, malgré l'opposition de Guy Ier de Lusignan, comte de la Marche[44],[45].

Mathilde Clifford

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Le , le roi Henri III d'Angleterre obtient pour son frère Geoffroy, veuf de sa première épouse, la main de Mathilde Clifford, veuve de Guillaume III Longuépée (♰ 1157)[46], pourtant promise à Robert Walerand[47], l’un des membres les plus importants du conseil du roi[48]. Mathilde, de la maison Clifford, est la petite-fille de Llywelyn le Grand (v. 1173-), roi de Gwynedd[49], et de Jeanne d'Angleterre (v. 1191-)[50].

Aucune source indique que cette union fut célébrée par la suite.

Jeanne de Châtellerault

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En 1259, Geoffroy épouse en secondes noces Jeanne de Châtellerault (av. 1243-1315), fille d'Aimeri II (v. 1170-1242), vicomte de Châtellerault (1239-1242) et d'Agathe de Dammartin (v. 1215-1268) dame de Lillebonne[51],[52]. Ils ont comme unique enfant connu :

Sceaux et Armoiries

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Geoffroi Ier de Lusignan reprend le type de chasse propre à la famille de Lusignan. Il y appose au revers un premier sceau avec les armes au burelé brisées d'un lion et d'un lambel (1246). Puis à partir de 1248, un nouveau sceau armorial avec seulement le lion brochant sur le burelé. Le lambel est donc supprimé. Cette suppression atteste du fait que la brisure au lion était devenue disponible à partir de 1248 et n'imposait plus le lambel comme surbrisure.

Grand Sceau [1246]

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Avers : Rond, 60 mm[54].

Description : Type équestre de chasse, à droite. Le cheval au galop. Le personnage, nu-tête, vêtu d'une cotte, tient de la main gauche les rênes de sa monture, et de la droite, un petit chien sur la croupe du cheval ; dans le champ le cor voltige derrière lui.

Légende : ✠ S G DE LEZIN MI..... ..LII COMITIS MARCH

Légende transcrite : Sigillum Gaufridi de Leziniaco, militis, filii comitis Marche.

Revers : Rond, 60 mm[55].

Description : Écu burelé de seize pièces au lion rampant à la queue nouée chargé d'un lambel de quatre pendants brochant sur le tout.

Légende : ✠ S • G • D • LEZIN • MILITIS • ..... ....TIS • MARCHE

Légende transcrite : Sigillum Gaufridi de Leziniaco, militis, filii comitis Marche.

Références[56],[57],[58],[59]

Grand Sceau [1248]

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Avers : Rond, 60 mm.

Description : Type équestre de chasse, à droite. Le cheval au galop. Le personnage, vêtu d'une cotte, tient de la main gauche les rênes de sa monture, et de la droite, un petit chien sur la croupe du cheval.

Légende : Détruite.

Revers : Rond, 60 mm.

Description : Écu burelé au lion rampant à la queue nouée.

Légende : Détruite.

Références[60],[61],[62]

Sceau du secret [1258-1269]

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Avers : Rond, 35 mm[63].

Description : Écu burelé de dix-neuf pièces au lion rampant à la queue nouée.

Légende : ✠ SECRETUM : DNI : GAUFRIDI : DE LE

Légende transcrite : Secretum Domini Gaufriidi de Leziniaco

Références[64],[65],[66]

Armoiries [1246]

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Blason Blasonnement :
Écu burelé d'argent et d'azur de seize pièces au lion rampant de gueules à la queue nouée brochant sur le tout chargé d'un lambel de quatre pendants de gueules
Commentaires : Blason de Geoffroy Ier de Lusignan, chevalier, fils du comte de la Marche, d'après l'empreinte d'un contre-sceau de 1246.

Références[57],[58],[59],[55]

Ascendance

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Notes et références

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  1. Nom patronymique attesté dans les chartes.
  2. Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. II : de l'année 1224 à l'année 1246, Paris, Plon, (lire en ligne), no 3049 : Charta Hugonis de Lesigniaco et Isabellis uxoris ejus de partitione bonorum, post ipsorum decessum, inter liberos suos facienda, p. 498-499
    1243, mars, Angoulême, couvent des franciscains : Hugues [X] de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême et son épouse, Isabelle, reine d'Angleterre, règlent le partage de leurs biens après leur mort, à l'exception de la dot d'Isabelle, si le comte venait à mourir avant elle. Guy reçoit Cognac, Merpins, Archiac et Les Borderies. Geoffroy reçoit Jarnac, Châteauneuf, Château-Larcher et Le Bois-Pouvreau avec tous les hommages qui y sont attachés à l'exception de celui de Guillaume de Curzay, qui appartient au seigneur de Lusignan ainsi que Sanxay, s'il peut être récupéré. Autrement, Hugues [XI] le Brun devra assigner à son frère 500 sous de revenus en compensation. Si Geoffroy perdait Jarnac par jugement ou par guerre contre Pierre Baudrand, son frère aîné devra lui assigner 5000 sous de revenus sur sa part à Ahun et à Pontarion et Guy, 100 livres sur le port saunier de Cognac. Guillaume de Valence reçoit Montignac, Bellac, Rancon et Champagnac. Aymar reçoit Couhé. Le fils aîné, Hugues [XI] le Brun reçoit les comtés de la Marche et d'Angoulême avec leurs monnaies, Lusignan, et toutes les terres restantes. Il devra aussi assurer à ses sœurs un revenu annuel sur ses terres à raison de 200 livres tournois pour Isabelle et Marguerite et 100 livres tournois pour Alix. Si Guy, Geoffroy, Guillaume, Aymar et leurs sœurs, y compris Agathe, épouse de Guillaume [II] de Chauvigny, décèdent sans héritiers ou que leurs héritiers meurent sans avoir de descendance, leurs parts devront revenir à Hugues [XI] et à ses héritiers.
  3. a et b Cartulaire des sires de Rays (Suite) (éd. René Blanchard), vol. 2, t. XXX : Archives historiques du Poitou, Poitiers, Société française d'imprimerie et de librairie, (lire en ligne), CLXXIII, p. 186-187
    1246 : Geoffroy [Ier] de Lusignan, seigneur de Sainte-Hermine et son épouse Almodis étaient en conflit avec Gérard [Ier] Chabot, seigneur de Retz et son épouse, Eustachie, qui revendiquaient le village des Pineaux et ses dépendances. Sauvage, dame de Retz et de la Mothe-Achard, mère d'Eustachie, ratifie l'accord selon lequel Geoffroy et Almodis gardent le village et donnent à Gérard et Eustachie la moitié des terrages qu'ils possèdent à Thiré et des terres à Frosse et à Corpe pour lesquelles ils devront faire hommage au seigneur de Jarnac.
  4. Cartulaire des comtes de la Marche et d'Angoulême (éd. Georges Thomas), Angoulême, Imprimerie Ouvrière, (lire en ligne), XLVIII : Littera domini Gaufridi de Leziniaco supra castrum de Montiniaco, p. 99-100
    1248, 22 août, Sainte-Hermine : Guillaume de Valence, chevalier, donne à son cher frère Geoffroy de Lusignan, seigneur de Jarnac et de Châteauneuf, et à ses héritiers, son château de Montignac avec toutes ses dépendances, qu'il a hérité de sa mère, Isabelle [d'Angoulême], reine d'Angleterre, et qu'il tient de l'évêque d'Angoulême.
  5. Cartulaire des comtes de la Marche et d'Angoulême (éd. Georges Thomas), Angoulême, Imprimerie Ouvrière, (lire en ligne), XLVIII : Littera domini Gaufridi de Leziniaco supra castrum de Montiniaco, p. 99-100
    1248, 23 août : Geoffroy [Ier] de Lusignan, seigneur de [Jarnac et] Sainte-Hermine promet à son très cher frère Hugues [XI] le Brun, comte d'Angoulême, que si leur frère Guillaume de Valence meurt sans héritier direct, il lui rendra le château de Montignac avec toutes ses dépendances, malgré la donation que Guillaume lui avait faite la veille.
  6. Gaël Chenard, L'Administration d'Alphonse de Poitiers en Poitou et en Saintonge (1241-1271), vol. 3 (Thèse de doctorat de l'université de Poitiers sous la direction de Martin Aurell), Poitiers, Université de Poitiers, , p. 252
  7. Alfred Hérault, Histoire de Châtellerault, t. I : Les vicomtes de Châtellerault (première partie), Châtellerault, Videau, (lire en ligne), p. 413-420
  8. Anaïs Lancelot, Les vicomtes de Châtellerault : une puissance discrète (XIIe – XIIIe siècles), vol. 1 (Mémoire de Master 2 sous la direction de Martin Aurell), Poitiers, Université de Poitiers, (lire en ligne [PDF]), p. 24 :

    « Jeanne, elle, devient vicomtesse à la mort de son frère Jean Ier en 1290. »

  9. a et b Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 20 (« Les enfants d'Hugues X et d'Isabelle d'Angoulême (1221-1296) »), p. 179
  10. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 12 (« Liens de parenté entre Lusignan, Plantagenêt et Montfort »), p. 171
  11. Matthieu Paris (éd. Henry Richards Luard), Matthæi Parisiensis, Monachi Sancti Albani, Chronica Majora, vol. V : A. D. 1248 à A. D. 1259, Londres, Longman, (lire en ligne), p. 158 :

    « Hugo Brunus comes de Marchia cujus pater paulo ante obiit apud Damiatan »

  12. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 10 (« Le sous-lignage de Vouvant »), p. 169
  13. José Enrique Ruiz Doménec, « Système de parenté et théorie de l’alliance dans la société catalane (environ 1000-environ 1240) », Revue Historique, no 262,‎ , p. 305-326 (lire en ligne Accès payant [PDF])
    José Enrique Ruiz Doménec propose de substituer à la notion généalogique de branche cadette le concept de « sous-lignage » : issu d'une souche principale qui en encadre les membres, il est toujours prêt à combattre à son service.
  14. Clément de Vasselot de Régné, « Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècle) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent », Bulletin du centre d’études médiévales d’Auxerre, no 23.1,‎ , § 1-2 (lire en ligne)
  15. a et b Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 22 (« Le sous-lignage de Jarnac »), p. 181
  16. Matthieu Paris (éd. Henry Richards Luard), Matthæi Parisiensis, Monachi Sancti Albani, Chronica Majora, vol. IV : A. D. 1240 à A. D. 1247, Londres, Longman, (lire en ligne), p. 209 :

    « Et ibidem fecit duos fratres suos, filios scilicet comitis de Marchia, milites. »

    Probablement Guy et Geoffroy de Lusignan.
  17. Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. II : de l'année 1224 à l'année 1246, Paris, Plon, (lire en ligne), no 2976 Litterae Gaufridi de Lesigniaco super castri Voventi et Merventi, p. 473-474
    1242, 6 juin, Vouvant : Geoffroy [II] de Lusignan, chevalier, rend au roi de France, Louis [IX], son château de Vouvant pour qu'il le tienne pendant une année à ses frais, après quoi il le tiendra du frère du roi, Alphonse, comte de Poitiers. Si ce dernier décède, il devra faire hommage de Vouvant et de Soubise au roi. Le château de Mervent est remis au roi pour trois ans, aux mêmes conditions. Le roi lui rendra Moncontour, Marle-en-Brie et toutes ses terres et les terres de ses hommes qui ont été prises à cause de la guerre à l'exception de Fontenay. Le roi lui versera à lui, sa nièce ou ses héritiers une rente de 300 marcs d'argent jusqu'à ce qu'il récupère Soubise, qui appartient à sa nièce [Valence de Lusignan]. La garnison royale présente à Vouvant et à Mervent n'aura pas le droit de chasser ou de pêcher dans les forêts ou dans les eaux de Geoffroy.
  18. Le nom du fils naturel (bâtard) d'Hugues X de Lusignan, défenseur de Frontenay, reste inconnu.
  19. Guillaume de Nangis (éd. Pierre-Claude-François Dannou et Joseph Naudet), Gesta sanctae memoriae Ludovici regis Franciae, t. XX : Recueil des historiens des Gaules et de la France, Paris, (lire en ligne), p. 337 :

    « Iluec fu pris i. des fila au conte de la Marche, qui batarz estoit »

  20. Flores historiarum (éd. Henry Richards Luard), vol. II : A.D. 1067-A.D. 1264, Londres, (lire en ligne), p. 254 :

    « Occupaverat enim jam castrum dictum Frontenay, quod videbatur Pictavensibus inexpugnabile, et in ipso filium comitis de Marchia cum centum militibus »

  21. Charles Bémont, « La campagne de Poitou, 1242-1243, Taillebourg et Saintes », Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, vol. 5, no 19,‎ , p. 299-305 (lire en ligne)
  22. Jean Chapelot, « La bataille de Taillebourg a-t-elle eu lieu ? », L'Histoire, no 350,‎ , p. 68-73
  23. Guillaume de Nangis (éd. Pierre Daunou et Joseph Naudet), « Gesta sanctæ memoriæ Ludovici regis Franciæ », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France, t. XX, Paris, Imprimerie royale, (lire en ligne), p. 338 :

    « Quo audito, comes Marchiæ statim armatus cum tribus filiis suis militibus »

    1242, 22 juillet, Saintes : Bataille de Saintes.
  24. Matthieu Paris (éd. Henry Richards Luard), Matthæi Parisiensis, Monachi Sancti Albani, Chronica Majora, vol. IV : A. D. 1240 à A. D. 1247, Londres, Longman, (lire en ligne), Recedente rege Anglorum rex Francorum pontem transit, quasi fugitivum insequendo, p. 212-213
  25. Charles Bémont, « La campagne de Poitou, 1242-1243, Taillebourg et Saintes », Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, vol. 5, no 19,‎ , p. 306-307 (lire en ligne)
  26. Guillaume de Nangis (éd. Pierre-Claude-François Dannou et Joseph Naudet), « Gesta sanctæ memoriæ Ludovici regis Franciæ », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France, t. XX, Paris, Imprimerie royale, (lire en ligne), p. 338 :

    « Eâdem die venit filius comitis Marchiæ primogenitus Hugo miles ad regem Franciæ, cum ipso de pace sub hac forma tractaturus […] Et quia comes Marchiæ non erat præsens, ipse Hugo filius ejus remansit in hostagium apud regem, donec prædicta pater ejus veniret in crastino completurus. »

    1242, 29 juillet, Pons : Hugues [XI] le Brun négocie les conditions de la paix avec le roi de France et est retenu comme otage.
  27. Guillaume de Nangis (éd. Pierre-Claude-François Dannou et Joseph Naudet), « Gesta sanctæ memoriæ Ludovici regis Franciæ », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France, t. XX, Paris, Imprimerie royale, (lire en ligne), p. 338 :

    « Comes quidem illustrissimi régis Francorum clementiam et cordis pictatem eximiam non ignorans, in crastino unà cum uxore sua ad regem deveniens cum lacrymis, suspiriis, singultibus, genu flexo, præsente Hugone filio suo primogenito, et duobus aliis filiis... »

    1242, 30 juillet, Pons : Soumission au roi.
  28. Alfred Hérault, Histoire de Châtellerault, t. I : Les vicomtes de Châtellerault (première partie), Châtellerault, Videau, (lire en ligne), p. 413
  29. Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. II : de l'année 1224 à l'année 1246, Paris, Plon, (lire en ligne), no 2980 : Littere Hugonis comitis Marchiæ et Isabelle reginæ Angliæ, uxoris ejus, de pace habita inter se et dominum Franciæ regem, p. 476-477
    1242, 1er août, au camp devant Pons : Hugues [X] de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, et son épouse, Isabelle, reine d'Angleterre, font la paix avec le roi de France, Louis [IX] et son frère, Alphonse. Ils reconnaissent la confiscation par le roi de ses conquêtes sur les terres qu'ils tenaient en Poitou et Saintonge : Saintes avec sa châtellenie et ses dépendances, la forêt de Baconais, la Vergne et tout le droit de Pont-l'Abbé d'Arnoult, Montreuil-Bonnin, Frontenay, Langeais, Saint-Gelais, Prahecq, Tonnay-Boutonne, la Clouze, Beaussais, les fiefs que tenaient de lui le comte d'Eu [Raoul II d'Exoudun], Renaud [II] de Pons, Geoffroy [V] de Rancon et Geoffroy [II] de Lusignan et le Grand Fief d'Aunis. Ils le tiennent quitte de leur pension de 5000 livres tournois, le libèrent de son obligation de ne pas traiter avec le roi d'Angleterre, Henri [III], sans eux. Ils annulent tous les précédents traités conclus entre eux et les rois Louis [VIII] et Louis [IX]. Ils placent leur terre sous la volonté du roi qui reçoit l'hommage lige d'Hugues [X] pour le comté d'Angoulême, les châteaux et les châtellenies de Cognac, Jarnac, Merpins, Aubeterre et Villebois et leurs dépendances. Ils font également hommage lige au comte de Poitiers, Alphonse, pour Lusignan, le comté de la Marche et ses dépendances.
  30. Veterum scriptorum et monumentorum, historicorum, dogmaticorum, moralium, amplissima collectio (éd. Edmond Martène), t. I, Paris, (lire en ligne), Carta Hugonis Comitis Marchiæ & Isabellis reginæ uxoris ejus, col. 1273
    1242, 3 août, Pons : Hugues [X] de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, et son épouse Isabelle, reine d'Angleterre remettent au roi de France, Louis [IX], en gage de fidélité, les châteaux de Merpins et Château-Larcher pendant quatre ans et celui de Crozant pendant huit ans. Ils payeront pendant ce temps 200 cents livres annuelles pour la garde de Merpins et Château-Larcher et 200 cents pour celle de Crozant.
  31. Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. II : de l'année 1224 à l'année 1246, Paris, Plon, (lire en ligne), no 2984 : Litteræ Hugonis comitis Marchiæ et Ysabellis, uxoris ejus, de castris Merpini, Castri Achardi et Crosani, pro securitate domino regi traditis, p. 478
  32. Bénoni Drochon, Château-Larcher et ses seigneurs : recherches historiques, t. XXXIX : Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest, Poitiers, Fradet, (lire en ligne), p. 216-217
    Traduction de l'acte conservé par Edmond Martène dit Dom Martène.
  33. Cartulaire des comtes de la Marche et d'Angoulême (éd. Georges Thomas), Angoulême, Imprimerie Ouvrière, (lire en ligne), VI - 1242, 3 août : Incipunt carte regis Francie, et ita prima quarta loquitur de castri de Merpinio, de Castro Achardi et de castro Crosani, p. 25-26
  34. Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. II : de l'année 1224 à l'année 1246, Paris, Plon, (lire en ligne), no 2985 : Quomodo liberi comitis Marchiæ in homagio comitis Pictavensis recipientur, p. 478-479
    1242, août, au camp devant Pleneselve : Le comte Alphonse de Poitiers recevra l'hommage des fils du comte de la Marche pour ce qui est de sa mouvance dans les terres qui leur seront assignées par leurs parents. Cet hommage n'empêchera pas que ces terres puissent être saisies en cas de forfaiture.
  35. Gaël Chenard, L'Administration d'Alphonse de Poitiers en Poitou et en Saintonge (1241-1271), vol. 2 (Thèse de doctorat en Histoire médiévale sous la direction de Martin Aurell), Université de Poitiers, , no 12, p. 59-60
  36. K//1144/A, no 19 (copie du XVe siècle, d'après original perdu), Paris, Archives nationales, xve siècle, fo 2 ro–3 vo :

    « Gaufridus de Leziniaco dominus Jarniaci et Castri Novi »

    1273, 30 octobre : Geoffroy [Ier] de Lusignan, seigneur de Jarnac et de Châteauneuf, rend une sentence dans un conflit entre Arnaud de Montausier, chevalier, et ses hommes de Villiers au sujet des droits de chauffage et d'exploitation dans la forêt de Merenge.
  37. Chartes et documents pour servir à l'histoire de l'abbaye de Saint-Maixent (éd. Alfred Richard), vol. 2, t. XVIII : Archives historiques du Poitou, Poitiers, Oudin, (lire en ligne), CCCCLXXII, p. 114-115
    1275, 4 mars, Chapitre général de Saint-Maixent : Jeanne de Châtellerault, veuve de Geoffroy [Ier] de Lusignan [seigneur de Jarnac] fait hommage lige à l'abbé de Saint-Maixent, pour ce qu'elle tenait de lui en fief, comme l'avait autrefois fait son mari.
  38. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne), p. 868 :

    « La garde de cette jeune fille et son mariage avaient été confiés, avant 1230, au seigneur de Parthenay, Guillaume V Larchevêque. L'union entre le jeune seigneur de Jarnac et l’héritière de la seigneurie de Sainte-Hermine est donc le résultat de tractations entre sa famille et Guillaume V. Or, entre 1242 et janvier 1247, la cousine issue de germaine de son père, Valence de Lusignan, nièce et seule héritière de Geoffroy II de Vouvant et de ses seigneuries de Vouvant, Mervent et Moncontour épouse le fils de Guillaume V, Hugues II Larchevêque, seigneur de Parthenay à partir de 1243. La coïncidence amène à s'interroger sur la possibilité d'un échange matrimonial entre les Parthenay et les Lusignan. Comme la consanguinité interdisait d'organiser une union qui aurait permis de garder les seigneuries du sous-lignage de Vouvant au sein du groupe, Valence aurait été accordée en mariage à Hugues II Larchevêque contre Almodis de Sainte-Hermine dont sa famille avait la garde. En dépit de l'acquisition par mariage des domaines du sous-lignage de Vouvant par une autre famille, l'acquisition de la seigneurie voisine de Sainte-Hermine maintenait la présence du groupe familial dans cette partie du Bas-Poitou. »

  39. Ernest Petit, Histoire des ducs de Bourgogne de la race capétienne avec des documents inédits et des pièces justificatives, t. V : Règne de Hugues IV (suite), Dijon, Darantière, (lire en ligne), no 3880 : 1270 ?, A l'abbaye de Fontenay, p. 442 :

    « Hic jacet illustris mulier Eustasia, uxor quondam domini Droconis de Merloto, Edoardi illustris regis Anglorum consanguinea, que apud Chartaginem migravit ad Dominum, anno Dom... CC.LXX... »

  40. « Les Mello, seigneurs de Saint-Bris », 04/27/2017
  41. Manuscrits de Dom Fonteneau, t. XXVI (manuscrit français, copie du XVIIIe siècle par Dom Fonteneau, d'après un Vidimus du 21 novembre 1346 par l'évêque de Luçon, d'après original perdu), Poitiers, Médiathèque François Mitterrand, coll. « Dom Fonteneau », xviiie siècle (lire en ligne), fo 273 ro–274 vo
  42. Chartes et documents poitevins du XIIIe siècle en langue vulgaire (éd. Milan Sylvanus La Du), vol. 1, t. LVII : Archives historiques du Poitou, Poitiers, (présentation en ligne), no 192, p. 300-301
    1286, 6 août, Ruffec : Guy de Lusignan, seigneur de la Fère et de Peyrat et Philippe de Beaumanoir, sénéchal du Poitou, rendent une sentence arbitrale dans le conflit entre Dreux [III] de Mello et son fils, Dreux [IV], petit-fils de Geoffroy [Ier] de Lusignan [seigneur de Jarnac], par sa fille Eustachie et Jean [Ier] d'Harcourt, maréchal de France, second époux de Jeanne de Châtellerault [seconde épouse et veuve de Geoffroy Ier de Lusignan, seigneur de Jarnac]. Comme les terres de Sainte-Hermine et de Luçon avaient été accordées en dot à Eustachie par son père au moment de son mariage, elle devra également recevoir les terres de Prahecq et de Brûlain.
  43. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 930-931
  44. Les olim ou registres des arrêts rendus par la cour du roi (éd. Jacques Claude Beugnot), t. II : 1274-1318, Paris, Imprimerie royale, (lire en ligne), IV, p. 484
    1306, 14 décembre, Parlement de Paris : Geoffroy [II] de Lusignan étant décédé, Dreux [IV] de Mello, [fils de sa demi-sœur, Eustachie de Lusignan], demande, en tant que plus proche parent du défunt, à être admis à prêter au roi de France [Philippe IV le Bel] l'hommage pour les fiefs de Geoffroy [II, les seigneuries de Château-Larcher, de Châteauneuf et de Jarnac]. Guy de Lusignan, comte de la Marche, neveu de Geoffroy a présenté des lettres qui faisaient mention d'un applégement et d'un contre-applégement, faites devant le sénéchal de Poitiers, et a demandé à être mis en possession de l'héritage. Le parlement se prononce finalement en faveur de Dreux [IV] qui est admis à prêter hommage.
  45. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 934-935
  46. Calendar of the Patent Rolls of the reign of Henry III preserved in the Public Record Office (éd. Henry Maxwell Lyte), t. IV : 1247-1258, Londres, (lire en ligne), Jan. 6. Westminster, p. 536
    1257, 6 janvier, Westminster : Le roi d'Angleterre, Henri [III], concède à son frère, Geoffroy [Ier] de Lusignan [seigneur de Jarnac], le mariage de Mathilde, veuve de Guillaume Longuépée.
  47. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (présentation en ligne, lire en ligne [PDF]), p. 510
  48. Royal and other historical letters illustrative of the reign of Henry III : from the originals in the public record office (éd. Walter Waddington Shirley), vol. II : 1236-1272, Londres, Longman, (lire en ligne), CCCCXCV : Ernald Geraudon to Ralph Fitz Nicolas and others, King's Seneschals (Royal Letters, no 648), p. 95
  49. A. D. Carr, « Llywelyn ab Iorwerth : (c. 1173-1240) », Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press,‎ (lire en ligne Accès payant)
  50. Kate Norgate, « Joan [Siwan] : (d. 1237) », Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press,‎ (lire en ligne Accès payant)
  51. Recueil d'extraits d'historiens et de chroniqueurs (manuscrit latin, français, copie du XVIIe siècle, par Jean Besly, d'après original perdu), Paris, BNF, coll. « Dupuy » (no 822), xviie siècle (lire en ligne), fo 298 ro :

    « Universis presentes litteras inspecturis, Gaufridus de Leziniaco, dominus Jarnaci et Castri Achardi, salutem in Domino. Noveritis quod reverendus pater Hugo, Dei gratia Pictaviensis episcopus, nos recepis in homagium ligium de terra sita apud Calvignacum et apud la Plaine vel alibi cum pertinenciis suis, quam nobilis domina Agatha quisdam vicecomitissa Castri Eraldi ab eodem episcopo tenebat in homagium ligium tempore mortis sue. Qua terra ad nos ratione maritagii nobilis domina, uxoris mea videlicet Joanne filie nobilis viri Johannis vicecomitis et Agatha predicte quondam vicecomitisse Castri Eraudi dinoscitur pertinere. Pro quibus eidem patri, rachatamentum fecimus usque ad tres vigintas libras monete currentis, quas eidem patri solvimus in pecunia numerata. In cujus rei testimonium, eidem patri dedimus litteras sigilli nostri munimine roboratas. Datum die lune ante festum apostolorum Petri et Pauli, anno Domini M° CC° LXIII°. »

    1263, 25 juin : Geoffroy [Ier] de Lusignan, seigneur de Jarnac et de Château-Larcher, fait hommage lige à Hugues, évêque de Poitiers, pour des terres à Chauvigny et à la Plaine, qu'il tient du chef de son épouse, Jeanne de Châtellerault, laquelle la tenait de sa mère, Agathe.
  52. Anaïs Lancelot, Les vicomtes de Châtellerault : une puissance discrète (XIIe – XIIIe siècles), vol. 2 : Annexes (Mémoire de Master 2 sous la direction de Martin Aurell), Poitiers, Université de Poitiers, (lire en ligne), « Tableau de filiation de la première famille vicomtale de Châtellerault », p. 9
  53. Anaïs Lancelot, Les vicomtes de Châtellerault : une puissance discrète (XIIe – XIIIe siècles), vol. 2 : Annexes (Mémoire de Master 2 sous la direction de Martin Aurell), Poitiers, Université de Poitiers, (lire en ligne), « Tableau de filiation de la première famille vicomtale de Châtellerault », p. 10
  54. SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Geoffroy de lusignan - sceau avers », sur sigilla.org, Université de Poitiers.
  55. a et b SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Geoffroy de Lusignan - premier - sceau revers », sur sigilla.org, Université de Poitiers.
  56. Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. I, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), n°838 : Geoffroi de Lusignan, Frère du comte Hugues XI (1246), p. 398
  57. a et b Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. I, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), n°838 bis : Geoffroi de Lusignan, Frère du comte Hugues XI (1246) / revers, p. 398
  58. a et b Sigillographie du Poitou jusqu'en 1515 : étude d'histoire provinciale sur les institutions, les arts et la civilisation d'après les sceaux (éd. François Eygun), Poitiers, Société des Antiquaires de l'ouest, , n°441, pl. XV, p. 223
  59. a et b Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 3 : Annexes 3 à 6 (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 4 : Catalogue des sceaux de la famille de Lusignan, chap. VII (« Seigneurs de Jarnac / Geoffroy Ier de Lusignan / grand sceau [1246] »), p. 325-326
  60. Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. I, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), n°839 : second sceau (1248), p. 398
  61. Sigillographie du Poitou jusqu'en 1515 : étude d'histoire provinciale sur les institutions, les arts et la civilisation d'après les sceaux (éd. François Eygun), Poitiers, Société des Antiquaires de l'ouest, , n°442, pl. XV, p. 223
  62. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 3 : Annexes 3 à 6 (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 4 : Catalogue des sceaux de la famille de Lusignan, chap. VII (« Seigneurs de Jarnac / Geoffroy Ier de Lusignan / grand sceau [1248] »), p. 326-328
  63. SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Geoffroy Ier de Lusignan - sceau du secret », sur sigilla.org, Université de Poitiers.
  64. Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. I, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), n°2637 : Lusignan (Geoffroi de), Seigneur de Jarnac (1269), p. 644
  65. Sigillographie du Poitou jusqu'en 1515 : étude d'histoire provinciale sur les institutions, les arts et la civilisation d'après les sceaux (éd. François Eygun), Poitiers, Société des Antiquaires de l'ouest, , n°443, pl. XV, p. 223
  66. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 3 : Annexes 3 à 6 (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 4 : Catalogue des sceaux de la famille de Lusignan, chap. VII (« Seigneurs de Jarnac / Geoffroy Ier de Lusignan / sceau du secret [1258-1269] »), p. 328

Sources et bibliographie

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Sources sigillographiques

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  • SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Geoffroy Ier de Lusignan », Université de Poitiers. [lire en ligne]
  • Sigillographie du Poitou jusqu'en 1515 : étude d'histoire provinciale sur les institutions, les arts et la civilisation d'après les sceaux, éd. François Eygun, Poitiers, Société des Antiquaires de l'ouest, 1938, no 441, p. 223 et pl. XV ; no 442, p. 223 et pl. XV ; no 443, p. 223 et pl. XV.

Bibliographie

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  • Anaïs Lancelot, Les vicomtes de Châtellerault : une puissance discrète (XIIe – XIIIe siècles), Mémoire de Master 2 sous la direction de Martin Aurell, Université de Poitiers, 2 vol., 231 p., 2018. [lire en ligne]
  • Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell, Université de Nantes, 4 vol., 2 797 p., décembre 2018. [lire en ligne]

Articles connexes

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