George Dangerfield
George Bubb Dangerfield (, à Newbury, dans le Berkshire – à Santa Barbara, en Californie) est un journaliste, éditeur et historien anglo-américain. Il est le rédacteur en chef du magazine Vanity Fair de 1933 à 1935, avant sa faillite en 1936. Il est surtout connu pour son livre The Strange Death of Liberal England (1935), une étude du déclin du Parti Libéral au Royaume-Uni dans les années précédant la Première Guerre mondiale. il a également écrit The Era of Good Feelings, qui remporte le prix Pulitzer d'histoire en 1953.
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Californie (jusqu'en ), Newbury |
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Hertford College (baccalauréat universitaire) (- Forest School (en) |
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Biographie
modifierGeorge Dangerfield est né dans le Berkshire, en Angleterre. il fait ses études secondaires à la Forest School de Walthamstow, dans l'Essex[1]. En 1927, il est diplômé du Hertford College, à Oxford. En 1930, il s'installe aux États-Unis. Il épouse Mary Lou Schott en 1941, et obtient la citoyenneté américaine en 1943[2]. Il est père de deux filles et d'un fils.
Son ouvrage The Strange Death of Liberal England est passé plutôt inaperçu à sa sortie en 1935. il s'est progressivement relativement imposé dans l'historiographie de l'époque comme une référence sur les sujets de l'échec des libéraux anglais à gérer les tensions avec unionistes et nationalises irlandais, et sur l'histoire des suffragettes. En 1941, il publie un ouvrage sur la jeunesse d'Édouard VII, Victoria's Heir: The Education of a Prince.
Après avoir intégré la 102e division d'infanterie pendant la seconde Guerre mondiale[3], il écrit The Era of Good Feelings, en 1952. L'ouvrage traite de la période allant de la présidence de Thomas Jefferson à celle d'Andrew Jackson, en commençant à la guerre de 1812[4]. L'ouvrage remporte en 1953 le prix Bancroft et le prix Pulitzer d'histoire[5]. Il poursuit son étude de cette époque dans The Awakening of American Nationalism: 1815-1828, publié en 1965, qui s'inscrit dans la série The New American Nation, d'Harper and Row[6].
Il obtient une Bourse Guggenheim en 1970[7], et retourne au Royaume-Uni et en Irlande, où il trouve la matière de son ouvrage, The Damnable Question: A Study of Anglo-Irish Relations, finaliste en 1976 du National Book Critics Circle Award dans la catégorie non-fiction[8]. Il est élu membre de l'American Antiquarian Society en 1971[9]
Il meurt d'une leucémie à Santa Barbara, où il avait enseigné pendant quelques années à l'Université de Californie du même nom[10].
Publications
modifier- Bengal Mutiny: The Story of the Sepoy Rebellion (1933)
- The Strange Death of Liberal England (1935) (ISBN 978-0-8047-2930-7)
- Victoria's Heir: The Education of a Prince (1941) (ISBN 978-0-09-458750-2)
- 102d thru Germany: WWII Unit History, 102nd Infantry Division (1945)
- The Era of Good Feelings (New York: Harcourt, Brace & Co., 1952) (ISBN 978-0-929587-14-1)
- Chancellor Robert R. Livingston of New York 1746-1813 (1960)
- The Awakening of American Nationalism 1815-1828 (1965) (ISBN 978-0-88133-823-2)
- The Damnable Question: A History of Anglo-Irish Relations (1976) (ISBN 978-0-7043-3252-2)
Références
modifier- "Author's Foreword", The Strange Death of Liberal England.
- "George Dangerfield", The Scribner Encyclopedia of American Lives, Volume 2: 1986-1990. Charles Scribner's Sons, 1999; (ISBN 978-0-684-80619-8)
- [1]
- Dangerfield 1952, pg. xi
- Pulitzer Prize Awards for 1953.
- Dangerfield, George. The Awakening of American Nationalism. New York: Harper and Row, 1965.
- Simon Guggenheim Memorial Foundation.
- « National Book Critics Circle: awards », sur bookcritics.org (consulté le )
- Annuaire de l'American Antiquarian Society
- Obituary, New York Times, January 6, 1987
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « George Dangerfield » (voir la liste des auteurs).
Liens externes
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