George FitzGerald (physicien)

physicien irlandais
George FitzGerald
FitzGerald. Photo prise au plus tard en 1901.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 49 ans)
DublinVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
George Francis FitzgeraldVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Royal Society ()
Maxwellians (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

George Francis FitzGerald ( à Dublin, Irlande - à Dublin) est un physicien irlandais. Il est professeur de « philosophie naturelle et expérimentale », c'est-à-dire de physique et de chimie, au Trinity College de Dublin en Irlande pendant le dernier quart du XIXe siècle.

Biographie modifier

FitzGerald est né au 19, Lower Mount Street à Dublin le . Il est le fils du révérend William Fitzgerald et de sa femme Anne Francis Stoney[1]. À la naissance de George, son père était professeur de philosophie morale au Trinity College à Dublin et vicaire à l'église St Anne sur Dawson Street. En 1857, il quitte Dublin avec sa famille pour occuper un poste en région. George revient à Dublin à l'âge de 16 ans et est accepté au Trinity College. Il y devient fellow en 1877 et y fera sa carrière au complet.

Avec Oliver Lodge, Oliver Heaviside et Heinrich Hertz, FitzGerald est l'un des physiciens les plus en vue des Maxwellians qui révisent, prolongent, éclaircissent et confirment les théories mathématiques de James Clerk Maxwell sur l'électromagnétisme pendant les années 1870 et 1880[2]. En 1883, en se basant sur les équations de Maxwell, FitzGerald suggère un appareil pour produire des courants électriques à oscillations rapides, lesquels créent des ondes électromagnétiques. Ce phénomène est démontré expérimentalement en 1888 par Hertz[3].

FitzGerald est connu pour sa conjecture sur les objets en mouvement (en) dans sa courte lettre à l'éditeur de Science, George Francis FitzGerald[4]. En 1889, il publie le court article The Ether and the Earth's Atmosphere où il avance que tous les objets en mouvement se raccourcissent selon la direction de leur déplacement, qui explique certains résultats de l'expérience de Michelson-Morley. Pour parvenir à ce résultat, FitzGerald s'est en partie appuyé sur la façon dont les forces électromagnétiques sont perturbées par le mouvement. Il s'est entre autres appuyé sur quelques équations qu'Oliver Heaviside venait de publier. Le physicien Hendrik Lorentz explore les mêmes concepts en 1892 et met au point les transformations de Lorentz, cadre conceptuel plus vaste, pour expliquer le comportement des électrons. L'hypothèse de la contraction de FitzGerald-Lorentz deviendra une partie essentielle de la relativité restreinte telle que publiée par Albert Einstein en 1905.

Plaque du 7 Ely Place à Dublin, où Fitzgerald demeurait.

FitzGerald a régulièrement souffert de maladies du système digestif. Il est mort chez lui le , le lendemain de l'opération d'un ulcère[5].

FitzGerald est aussi le neveu de George Johnstone Stoney, physicien irlandais qui a proposé le mot « électron ». Lorsque ces particules sont découvertes par Joseph John Thomson et Walter Kaufmann en 1896, FitzGerald propose ce terme.

Références modifier

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « George FitzGerald » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) Ian Elliott, Biographical Encyclopedia of Astronomers, New York, Springer Science & Business Media, , 1348 p. (ISBN 978-0-387-30400-7, lire en ligne), p. 369
  2. (en) Bruce J. Hunt, The Maxwellians, Cornell University Press, , 266 p. (ISBN 978-0-8014-8234-2, lire en ligne)
  3. (en) William Reville, « GEORGE FRANCIS FITZGERALD – EMINENT IRISH PHYSICIST », The Irish Times,‎ (lire en ligne)
  4. (en) « The Ether and the Earth's Atmosphere », Science, vol. 13, no (328): 390,‎ (PMID 17819387, DOI 10.1126/science.ns-13.328.390).
  5. (en) BIOGRAPHICAL INDEX OF FORMER FELLOWS OFTHE ROYAL SOCIETY OF EDINBURGH 1783 – 2002, The Royal Society of Edinburgh, , 506 p. (ISBN 0-902198-84-X, lire en ligne), p. 324

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