George Hiller
George Hiller ( à Paris 16e[1]- à Bruxelles) fut, pendant la Seconde Guerre mondiale, un agent secret britannique du Special Operations Executive (SOE).
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Décès | |
Nom de naissance |
François Georges Robert Hiller |
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Espion, agent du SOE |
A travaillé pour |
Bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth Bureau des Affaires étrangères (d) |
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Distinctions |
Attention : certaines sources confondent par erreur George Hiller avec George Starr « Hilaire », également agent du SOE, chef du réseau WHEELWRIGHT.
Éléments biographiques
modifier1916. George Hiller naît le à Paris[2].
Il fait ses études secondaires à Paris, au lycée Janson-de-Sailly.
Juste avant la guerre, il devient diplomate.
1943. En mai, il rejoint la section F du SOE, et est envoyé à l'entraînement.
1944
- Mission en France
Définition de la mission : comme chef du réseau FOOTMAN, il doit prendre contact avec « colonel Vény » (dont le nom véritable est Jean Vincent) pour évaluer ses groupes et, si l’évaluation est favorable, agir comme officier de liaison avec eux pour organiser des sabotages. Un objectif action précis lui est également assigné : stopper la production des usines Ratier à Figeac[3]
- Janvier. Le 7, George Hiller « Maxime », chef du réseau et Cyril Watney « Eustache », opérateur radio, sont parachutés à Carennac. Ils sont reçus par Harry Peulevé, leur ancien instructeur à Beaulieu. Ils s’installent près de Martel (Lot) chez Jean Verlhac, chef régional des groupes Vény. La coopération s’établit rapidement. Watney dissimule son poste radiotélégraphique dans un asile sûr, la mairie de Creysse (Lot). Hiller négocie un accord par lequel le SOE armerait et financerait les groupes Vény qui accepteraient d’attaquer tous les objectifs que leur désignerait le commandement interallié par l’intermédiaire d’Hiller. Le sabotage des usines Ratier à Figeac, objectif prioritaire du SOE, est réalisé avec succès dans la nuit du 19. Hiller est promu major.
- Février. La vérité sur les négociations d’Alger transpire, et on apprend que l’organisation Froment-Vény a été acceptée dans les MUR sous le nom de France au combat. Il devra y avoir des représentants de FAC aux différents échelons de commandement, mais il faudrait une fusion complète de toutes les troupes, ce que Vény refuse. Les groupes Vény sont scindés en deux factions rivales : les supporters de FAC et ceux du colonel qui travaillent avec Hiller et sont rapidement accusés d’être vendus aux Britanniques. Le colonel Vény et la FAC se mettent d’accord. Hiller l’accompagne à Paris pour les négociations avec les MUR. Le but est d’essayer et d’assurer que les groupes Vény continuent à former une organisation séparée, et qu’ils soient lavés de l’accusation d’être asservis aux Britanniques. Finalement, les négociations échouent quand les représentants des MUR insistent sur une fusion complète.
- Mars. Dans la nuit du 6/7 ont lieu deux parachutages :
- > Robert Boiteux « Firmin », un ancien du réseau SPRUCE, et Benjamin Aptaker « Aléric » sont parachutés près de Figeac et emmenés dans une maison sûre par leur comité de réception.
- > Lieutenant Edmund Mayer « Maurice » et son frère major Percy Mayer « Barthélémy » (Galland), lieutenant Richard Francis Pinder « Willy » et captain Gaston Cohen « Horace » sont parachutés près de Saint-Céré dans le Lot et reçus par George Hiller. Les frères Mayer ont pour instructions de prendre contact avec l’organisation Vény dans la région de Limoges. Gaston Cohen vient comme opérateur radio de Robert Boiteux, mais est prêté temporairement à major Hiller, ainsi qu’Aptaker. Ensemble, ils vont organiser un maquis Cyprès. Pinder a pour instruction d’agir comme instructeur en armement pour le major George Hiller. Il va exercer sa mission à Saint-Céré, Carmaux, Orignac et Graulhet. Il sera arrêté à Figeac le quand les troupes SS occuperont la ville. Il sera déporté à Carlsbad (travaux forcés), survivra et rentrera à Londres le .
- Mai. Comme des parachutages massifs sont promis, Hiller se met d’accord avec André Malraux (que lui a présenté Jacques Poirier) pour que tous les surplus d’armes soient fournis aux meilleurs éléments des Mouvements Unis dans la région de Toulouse. Mais comme les armes promises n’arrivent pas, le plan doit être abandonné et les seuls à être armés ainsi sont les groupes francs du Tarn.
- Juin. Le 6 (Jour J), tous les groupes prennent le maquis et se trouvent maîtres de la campagne, tandis que les Allemands tiennent les villes et font sortir occasionnellement de longues colonnes. Pendant le mois, le manque de munitions et d’explosifs et la préparation des atterrissages limite l’activité de guérilla. La propagande des FTP du Lot et l’hostilité organisée a pour conséquence la perte de 200 hommes armés qui se rendent aux FTP. La friction qui en résulte gêne l’action. Fin juin, les hommes armés par le major Hiller sont au nombre de 600 dans le Lot, 600 en Lot-et-Garonne (surtout au N/E) et 200 dans le Tarn (surtout vers Carmaux). Ils ont été organisés en équipes de vingt, chacune ayant ses moyens propres (véhicules, réserves de nourriture, essence, munitions, explosifs).
- Récit (). Le lieutenant-colonel Georges Drouot commande un maquis de soixante hommes inexpérimentés et non entraînés. À Blazy, près de Cahors (Lot), il est attaqué par une colonne de 39 véhicules, dont quelques AFV. Suivant son exemple personnel, ils se battent si bien qu’ils mettent hors de combat un nombre important, mais inconnu de blessés et vingt tués. Puis les hommes du maquis se désengagent après avoir perdu huit hommes tués, la plupart des tireurs de fusils-mitrailleurs Bren ou de bazookas.
- Juillet. Le nombre des livraisons d'armes parachutées s'accroît progressivement et le réseau Hiller a enfin assez de munitions et d’explosifs pour mener ses opérations, ainsi qu'on peut le constater dans le tableau suivant, qui montre le pic d'activité en juillet :
Mois | Nb d'opérations | Nb de containers | Nb de paquets |
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Février | 3 | 45 | 10 |
Mars | 4 | 46 | 7 |
Avril | 9 | 131 | 27 |
Mai | 7 | 103 | 33 |
Juin | 12 | 342 | 172 |
Juillet | 14 | 872 (*) | 64 |
Août | 11 | 292 | 87 |
Septembre | 3 | 68 | 6 |
Total | 63 | 1899 | 406 |
(*) Le nombre de 872 containers en juillet inclut les 558 envoyés le dans le nord du Lot. Pour cette opération, 400 hommes stationnaient autour du terrain, tandis que 600 hommes de l'armée secrète de Corrèze le protégeaient au nord. 200 hommes, avec 47 chars à bœufs et 30 camions étaient sur le terrain. À 18 h, 500 containers avaient été récupérés et emportés dans différents dépôts. Le colonel allemand à Cahors n'entendit parler de l'opération que lorsque son chef à Toulouse, très irrité, lui téléphona pour savoir pourquoi il n'avait pas eu de rapport à ce sujet. [Source : Boxshall]
- Juillet (suite). Le lieutenant-colonel André Malraux, qui se présente comme le chef de la sous-région qui couvre le Lot, la Corrèze et la Dordogne, engage des négociations pour faire entrer les groupes Vény dans les FFI. L’accord est obtenu pour que les groupes Vény se placent sous commandement FFI, mais aussi pour qu’ils conservent leur organisation propre et travaillent avec les Britanniques. Un tel accord est devenu indispensable au vu de la demande générale croissante en faveur de l’unité sous commandement français. Vers la fin du mois, col. Vény décide de fusionner, non pas avec le CPL comme convenu avec Malraux, mais avec les FTP. Une fusion est opérée dans le Lot, qui met en évidence la tension, mais n’a pas le temps de porter ses fruits. Dans le Tarn et le Lot-et-Garonne, les tentatives du colonel échouent et ses troupes Vény sont admises telles quelles dans les FFI. Le 22, dans une embuscade près de Gramat, un résistant est tué tandis que George Hiller et André Malraux sont blessés. Malraux est capturé[4], tandis que George Hiller, atteint au bas-ventre, parvient à se traîner, puis à passer une nuit dans la forêt pour ne pas exposer la vie de civils par sa présence.
[Dans ce récit[5] :
- George désigne George Hiller « Maxime », chef du réseau FOOTMAN du SOE.,
- Michel est un pseudo de Cyril Watney « Eustache », le radio du réseau FOOTMAN
- Colonel Berger désigne André Malraux,
- Jean Verlhac est le chef régional des groupes Vény,
- Henri Collignon est le chef des groupes Vény du Lot,
- Colonel Serge Ravanel, chef régional FFI de R4,
- Jacques Poirier « Nestor », chef du réseau DIGGER du SOE.]
- Mission dans le Tarn[6]
Le , à neuf heures du matin, le colonel Collignon, le colonel Berger, le capitaine Georges et l'état-major du colonel Vény font prévenir par estafette F. Berton et Castan de bien vouloir aller les rejoindre à Canitrot (commune de Monestiés, dans le Tarn), en vue d'une inspection des maquis, et d'un rendez-vous avec le colonel Serge Ravanel[7]. Avant d'arriver à Canitrot, les officiers s'arrêtent à La Pégarié et inspectent le maquis Baron. Puis a lieu la rencontre à Canitrot. Tous se rendent à Villelongue. Après le repas, a lieu une inspection du cantonnement de la compagnie. Avant le départ, André Malraux, qui se fait passer pour inspecteur général des FFI pour la Corrèze, le Lot et la Dordogne, prend à part Berton et Castan, et leur dit : « Soyez fiers. Peu de maquis donnent, comme le vôtre, une telle impression de force et de cohésion ».
- Dispositif allemand à Gramat
Pendant ce temps, un groupe de Strenquels aux ordres du lieutenant Serres en position aux résurgences du Limon, à l’Estillie, accroche sérieusement une colonne allemande se dirigeant vers Gramat. Les Allemands s’installent vers 15 h dans Gramat, où ils décident de passer la nuit, et ils placent des embuscades sur toutes les routes d’accès. L’un des barrages, constitué d’un tronc d’arbre et de gros branchages est placé sur le CD 14 à 800 mètres de Gramat sur une portion de ligne droite située entre deux virages.
- Retour de mission
De retour de la mission dans le Tarn, les Résistants roulent dans deux voitures : l’une avec Vény, conduite par Peyrodieu, bifurque par Bio ; l’autre continue seule sa route vers Gramat. Dans la vieille traction avant que leur a prêtée André Rudelle et qui arbore les insignes de la France libre et un drapeau tricolore, ils sont cinq : Marius Loubières (le chauffeur), Emilio Lopez (garde du corps [8], en place avant droite) ; George Hiller (en place arrière gauche), André Malraux (en place arrière centre), Henri Collignon (place arrière droite).
- Accrochage
Vers 17 h 30, à l’approche de Gramat la voiture aborde le dernier virage qui précède la ligne droite. En sortant du virage, Collignon, apercevant le barrage et les Allemands, crie : « Nom de Dieu ! Les boches ». Les Allemands tirent aussitôt. Le chauffeur est tué sur le coup [9]. Un pneu éclate. La voiture fait un tête-à-queue et se renverse dans le fossé.
- Sort de Collignon
Collignon a le réflexe de dégainer son pistolet en ouvrant la porte arrière droite, et il tire vers les Allemands qui se couchent dans le fossé et derrière le tronc d’arbre. Collignon saute dans le fourré situé en contrebas de la route et réussit à gagner un taillis très proche dans lequel il va se blottir. Il rejoint le PC le 24 à 4 h du matin. Quelques jours plus tard, il reviendra sur les lieux de l’embuscade pour récupérer son foulard rouge fétiche qu’il avait camouflé sous des pierres.
- Sort de George et Lopez
George Hiller sort par la portière arrière gauche, part derrière la voiture et se précipite vers le petit talus qui surplombe la route. Lopez profit de l’effet de surprise produit sur les Allemands par les coups de feu de Collignon et rejoint George Hiller pour escalader le talus. Les Allemands se ressaisissent et tirent à nouveau. George a été atteint d'une balle explosive à la cuisse (ou au ventre). Aidé de Lopez, il parvient à franchir le talus et à se trouver hors de vue des Allemands qui tirent toujours couchés. George, toujours aidé par Lopez, parvient à franchir rapidement plusieurs murs. Ils échappent ainsi aux Allemands. Cet derniers, nerveux et inquiets, s’attendent vraisemblablement à voir arriver d’autres voitures de résistants. Ils abandonnent la poursuite Avec l’aide de Lopez, George, qui est épuisé par les efforts, la souffrance et la perte de sang, réussit à parcourir une distance importante. Arrivés aux abords d’une ferme, ils se voient refuser l’hospitalité. Profitant de la proximité d’un champ de maïs, ils y pénètrent. Lopez déchire sa chemise pour en faire un garot sommaire à George. Puis, sur les instructions de George, il part chercher du secours. Pour cela, il « emprunte » un vélo à la ferme et pédale de toutes ses forces, sur les petites routes, pour alerter le PC Vény où se trouve Michel. Il y parvient à la tombée de la nuit.
- Sort de Malraux
Malraux cherche à s’extirper de la voiture renversée dans le fossé. Une balle atteint une de ses jambières. Il trébuche et alors un autre projectile traverse sa jambe droite. Il s’écroule et perd connaissance. Les Allemands le font prisonnier. Quand il revient à lui, il est dans une civière étendue sur l'herbe, que deux soldats allemands empoignent. Sur son pantalon, un pansement de fortune a été fait ; la civière est couverte de sang. Les Allemands, qui le prennent pour un officier canadien, l’emmènent à Gramat en laissant une garde sur place pendant toute la nuit suivante. Ils mettent le feu à la voiture. Ils repartiront le lendemain pour Figeac.
Dès que Michel lui apprend la nouvelle, Jacques Poirier vient voir George Hiller. Il le trouve dans un état désespéré. Michel adresse un message à Londres et le soir même du , le SOE organise un parachutage comprenant du sérum antigangréneux et antitétanique. Dans les heures suivantes, George commence à aller mieux.
- Juillet (suite). À la tombée de la nuit du 22, Lopez arrive au PC et annonce l’embuscade de l’après-midi à Gramat. Michel veut partir immédiatement retrouver George. Jean Verlhac, Pierre Méjanes et Ginette font valoir les risques dus à la présence des Allemands à Gramat pour la nuit, et le convainquent d’attendre, jusqu’au lendemain, qu’ils soient partis. La récupération de George a lieu dans la journée du 23. Une jeune paysanne, Renée Eyrolles, transportée en moto par Cantuel, fournit les indications pour le retrouver. Une fourgonnette, conduite par Vidal avec Lopez, Cyril Witney (Michel), Pierrot Déjantes et le docteur Georges Lachèze, un étudiant en médecine passé au maquis. George Hiller a passé huit heures, seul derrière une meule, le ventre ouvert, tentant de limiter l’hémorragie en bourrant sa blessure de sa cravate et de deux mouchoirs. Son état est inquiétant. Georges Lachèze, qui fait l’impossible pour soigner George avec les moyens du bord. Le transfert de George dans un hôpital présente des risques excessifs. George est donc transporté dans un petit presbytère à Magnagues[10]. Les liaisons radio avec Londres n’ayant lieu qu’une fois par jour et selon un horaire variable préétabli, il faut attendre le pour demander à Londres l’envoi des médicaments complémentaires. Par chance, l’émission, ce jour du 24, est planifiée à 9 heures 30. Le message, rédigé par Michel codé par Méjanes, est envoyé en urgence :
- « Envoyez Bouleau sérum anti-gangréneux et antitétanique pour Maxime et autres blessés en attendant équipement médical. STOP. Colonne de environ 270 véhicules de transport est dans Figeac. STOP. Opérations guérilla redoublent. DTOP. 6-8 STOP. André Malraux légèrement blessé à la jambe et fait prisonnier a été emmené avec la colonne à Figeac. Reste en contact avec son chef d’état-major. »
- Le soir du 24, les messages BBC sont reçus, à 19 h et à 21 h (« Le précipice se trouve au coin »). À 23 h, le parachutage est reçu sur le terrain « Bouleau » à Vayrac. Un chirurgien de Cahors, requis pistolet au poing, opère George. Comme il n’y a aucun moyen pour l’anesthésier, on lui fait ingurgiter les trois quarts d’une bouteille d’eau-de-vie de prune pour l’insensibiliser.
- Juillet (suite). Le captain Cyril Watney « Eustache » succède à George Hiller à la tête du réseau. Par la suite, Londres envoie un avion récupérer George Hiller pour le conduire dans un hôpital en Angleterre.
1972. George Hiller meurt le , à Bruxelles.
Identités
modifier- État civil : George François Hiller
- Comme agent du SOE, section F :
- Nom de guerre (field name) : « Maxime »
- Nom de code opérationnel : FOOTMAN (en français VALET DE PIED)
Parcours militaire :
- British Army,
- SOE, section F ; grade : captain, puis major.
Mémoires
modifierGeorge Hiller raconte sa mission en France dans le livre de Raymond Picard et Jean Chaussade p. 153-159. Dans le même livre, Cyril Watney raconte aussi sa mission :
- formation et parachutage en France : p. 91-94 ;
- l’activité sur le terrain : p. 149-153.
Reconnaissance
modifierDistinctions
modifier- Royaume-Uni : DSO,
- France : Croix de guerre 1939-1945, Médaille de la Résistance.
Monuments
modifier- Carennac (Lot) :
- une stèle commémore le parachutage de George Hiller et de Cyril Watney, le .
- à Magnagues, une plaque commémorative est fixée sur la maison qui servit d’hôpital de campagne pour soigner et opérer George Hiller le .
Archives
modifierLes archives de George Hiller ont été déposées par Madame Judith Hiller au musée de la Résistance de Cahors.
Annexes
modifierNotes
modifier- Archives en ligne de Paris, 16e arrondissement, année 1916, acte de naissance no 856, cote 16N 116_4, vue 25/31
- [1]
- Les usines Ratier fabriquent pour l'aviation allemande des hélices à pas variable au rythme de trois cents par semaine.
- Malraux s’échappera quand les Allemands évacueront Toulouse.
- Sources : [1] Jacques R. E. Poirier, p. 146-147 ; [2] Jean Lacouture, p. 291 ; Raymond Picard et Jean Chaussade, p. 134-138
- Source : F. Berton, responsable de la Résistance dans le Tarn, cité par Henri Noguères, p. 326.
- Le rendez-vous n'aura finalement pas lieu, Serge Ravanel n'ayant pas pu se déplacer.
- Malphettes, agent de liaison du maquis de Villelongue, selon Noguères, p. 327.
- À cet endroit, une plaque rend hommage à ce résistant.
- Magnagues est un lieu-dit situé sur la commune de Carennac.
Sources et liens externes
modifier- Fiche George Hiller, avec photographie : voir le site Special Forces Roll of Honour.
- Michael R. D. Foot, Des Anglais dans la Résistance. Le Service Secret Britannique d'Action (SOE) en France 1940-1944, annot. Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Tallandier, 2008, (ISBN 978-2-84734-329-8). Traduction en français par Rachel Bouyssou de (en) SOE in France. An account of the Work of the British Special Operations Executive in France, 1940-1944, London, Her Majesty's Stationery Office, 1966, 1968 ; Whitehall History Publishing, in association with Frank Cass, 2004. Ce livre présente la version officielle britannique de l’histoire du SOE en France. Une référence essentielle sur le sujet du SOE en France.
- Lt. Col. E.G. Boxshall, Chronology of SOE operations with the resistance in France during world war II, 1960, document dactylographié (exemplaire en provenance de la bibliothèque de Pearl Witherington-Cornioley, consultable à la bibliothèque de Valençay). Voir sheet 26, FOOTMAN CIRCUIT.
- Jean Lacouture, André Malraux, une vie dans le siècle, Seuil, 1973.
- Jacques R. E. Poirier, La Girafe a un long cou…, Fanlac, 1992 (ISBN 2-86577-156-3).
- Raymond Picard et Jean Chaussade, Ombres et espérances en Quercy 1940-1945. Les groupes Armée Secrète Vény dans leurs secteurs du Lot, Éditions Privat (et Association des Anciens de l’Armée secrète et des groupes Vény du Lot), 1980 ; (ISBN 2-7089-9001-2)
- Fiche George Hiller sur le site de Nigel Perrin, avec photographie.